publié il y a 12 heures, 6 minutes, | Denière mise à jour le 22 janvier, 2013 à 10:18 |
Revue de presse du mardi 22 janvier 2013
Le projet de l’Onu d’envoi des drones à la frontière entre la RDC et le Rwanda fait la une de L’Avenir ce matin. « Kagame accepte enfin l’envoi des drones en RDC», titre le journal.
Opposé au déploiement de trois drones pour surveiller l’Est de la RD Congo, rappelle le quotidien, Paul Kagame a enfin accepté la proposition de la Monusco, disant qu’il ne trouvait aucun inconvénient.
Mais qu’est-ce qui justifie ce virage à 180°, lorsqu’on sait que le 9 janvier dernier, le vice-ambassadeur du Rwanda à l’Onu disait que l’Afrique ne deviendra pas un laboratoire pour des engins d’espionnage de l’étranger ?, s’interroge le confrère.
« En quoi vont-ils contribuer à restaurer la paix en Rdc ? Si l’ONU doit utiliser les drones en RDC, c’est son choix », a dit Paul Kagame cité par l’Avenir.
Ces drones sont censés surveiller la frontière entre la RDC et le Rwanda qui est accusé de soutenir la rébellion du M23 actif dans l’Est congolais.
Au sujet de cette rébellion justement, le journal rapporte les accusations de plusieurs ONG au sujet des taxes que percevraient ces rebelles dans les territoires qu’ils occupent.
Les rebelles percevraient également des taxes sur les marchandises et les transports, utilisant les formulaires de la Direction générale des impôts (DGI) auxquels ils auraient ajouté leur sigle M23, renseigne le quotidien.
Les pourparlers de Kampala se poursuivent entre le gouvernement et ma rébellion du M23 et la Prospérité met en garde contre « le risque d’un partage du pouvoir ». « Partage du gâteau, gros risque à Kampala », titre le journal.
Pour le journal, après l’adoption de l’ordre du jour et l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009, le véritable nœud gordien réside dans la suite des discussions où il est prévu d’aborder des questions sécuritaires et celles liées au social, à la politique ainsi qu’à l’économie. Les rebelles veulent entraîner le Gouvernement vers un véritable débat sur des questions « fâcheuses » relatives aux élections, à la légitimité du pouvoir en place et des institutions, à la « revisitation » des contrats miniers.
S’agissant singulièrement de questions sécuritaires, rapporte le quotidien, les mutins tiennent mordicus à ce que les grades des chefs dans l’armée, même acquis pendant la mutinerie, soient respectés.
Chose que Kinshasa réfute, car le Chef de l’Etat avait accepté d’écouter les revendications des rebelles et, non de planifier leur intégration dans l’armée ou les institutions.
Exacerbée par cette attitude du M23 et son mentor le Rwanda, qui entendent infiltrer les rangs des FARDC et les institutions congolaises, poursuit la consœur, la société civile congolaise tonne. Elle refuse toute tendance à partager le pouvoir à Kampala. La suite sera suivie de très près par les congolais qui n’entendent nullement brader les intérêts du pays à travers des revendications d’une force reconnue négative et au service des intérêts étrangers, selon plusieurs rapports d’experts de l’Onu.
Le projet de l’Onu d’envoi des drones à la frontière entre la RDC et le Rwanda fait la une de L’Avenir ce matin. « Kagame accepte enfin l’envoi des drones en RDC», titre le journal.
Opposé au déploiement de trois drones pour surveiller l’Est de la RD Congo, rappelle le quotidien, Paul Kagame a enfin accepté la proposition de la Monusco, disant qu’il ne trouvait aucun inconvénient.
Mais qu’est-ce qui justifie ce virage à 180°, lorsqu’on sait que le 9 janvier dernier, le vice-ambassadeur du Rwanda à l’Onu disait que l’Afrique ne deviendra pas un laboratoire pour des engins d’espionnage de l’étranger ?, s’interroge le confrère.
« En quoi vont-ils contribuer à restaurer la paix en Rdc ? Si l’ONU doit utiliser les drones en RDC, c’est son choix », a dit Paul Kagame cité par l’Avenir.
Ces drones sont censés surveiller la frontière entre la RDC et le Rwanda qui est accusé de soutenir la rébellion du M23 actif dans l’Est congolais.
Au sujet de cette rébellion justement, le journal rapporte les accusations de plusieurs ONG au sujet des taxes que percevraient ces rebelles dans les territoires qu’ils occupent.
Les rebelles percevraient également des taxes sur les marchandises et les transports, utilisant les formulaires de la Direction générale des impôts (DGI) auxquels ils auraient ajouté leur sigle M23, renseigne le quotidien.
Les pourparlers de Kampala se poursuivent entre le gouvernement et ma rébellion du M23 et la Prospérité met en garde contre « le risque d’un partage du pouvoir ». « Partage du gâteau, gros risque à Kampala », titre le journal.
Pour le journal, après l’adoption de l’ordre du jour et l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009, le véritable nœud gordien réside dans la suite des discussions où il est prévu d’aborder des questions sécuritaires et celles liées au social, à la politique ainsi qu’à l’économie. Les rebelles veulent entraîner le Gouvernement vers un véritable débat sur des questions « fâcheuses » relatives aux élections, à la légitimité du pouvoir en place et des institutions, à la « revisitation » des contrats miniers.
S’agissant singulièrement de questions sécuritaires, rapporte le quotidien, les mutins tiennent mordicus à ce que les grades des chefs dans l’armée, même acquis pendant la mutinerie, soient respectés.
Chose que Kinshasa réfute, car le Chef de l’Etat avait accepté d’écouter les revendications des rebelles et, non de planifier leur intégration dans l’armée ou les institutions.
Exacerbée par cette attitude du M23 et son mentor le Rwanda, qui entendent infiltrer les rangs des FARDC et les institutions congolaises, poursuit la consœur, la société civile congolaise tonne. Elle refuse toute tendance à partager le pouvoir à Kampala. La suite sera suivie de très près par les congolais qui n’entendent nullement brader les intérêts du pays à travers des revendications d’une force reconnue négative et au service des intérêts étrangers, selon plusieurs rapports d’experts de l’Onu.
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