(La Prospérité
18/01/2013)
Elle aura beau réclamer un dialogue inclusif. Mais, c’était
sans compter avec la ‘‘vision carrée’’ du facilitateur ougandais, M. Crispus
Kiyonga, qui n’entend nullement s’écarter de la ligne de démarcation tracée par
les Chefs d’Etat de la CIRGL.
En effet, il nous revient des sources proches de
la facilitation ougandaise que l’opposition politique, en tant que composante à
part entière, ne sera pas invitée à Kampala, pour participer aux pourparlers
qui, visiblement, sont en passe de prendre leurs vitesses de croisière, après
l’adoption du règlement intérieur et, surtout, de l’ordre du jour.
M. Kiyonga
est formel : ‘‘il n’est pas possible de rajouter des participants. Il s’agit
d’une discussion entre le Gouvernement de Kinshasa et le M23. Il n’y a pas de
place pour quelqu’un d’autre’’.
Pour seule ouverture, le facilitateur invite
l’opposition, du moins, ses membres à faire le difficile choix d’intégrer soit
la délégation de Kinshasa ou celle du M23. Comment alors intégrer l’équipe de
Tshibanda quand on a passé tout son temps à contester la légitimité du pouvoir
de Kinshasa ?
Ou encore celle de Rucogoza lorsqu’on sait que le M23 est étiqueté
comme force négative et créature rwandaise ? Véritable énigme qui, peut-être,
pourra trouver la solution aux concertations nationales proposées par Joseph
Kabila, lors de son message de vœux adressé à la nation, à l’occasion du Nouvel
An, même si le cadre reste encore à définir.
En attendant, les choses sérieuses
vont devoir commencer à Kampala où les discussions, on le sait désormais, vont
tourner autour de quatre points essentiels, à savoir :
la revue de l’Accord du
23 mars 2009 ; les questions sécuritaires ; les questions sociales, politiques
et économiques ainsi que le plan de mise en œuvre.
La Pros.
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