Le pape Benoît XVI donnant sa bénédiction depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre de Rome, le 25 décembre 2012.
REUTERS/Alessandro Bianchi
Par RFI
Ce mardi 25 décembre, le pape a donné sa traditionnelle bénédiction « urbi et orbi », à l'occasion de la fête de Noël. Devant la foule réunie place Saint-Pierre, Benoît XVI a développé une réflexion sur la paix inspirée par la Nativité du Christ. Il a envoyé un message de paix aux cinq continents et rappelé aux dirigeants politiques leurs responsabilités de protéger cette paix.Avec notre correspondant au Vatican, Olivier Bonnel
« Avec la Nativité, la vérité a germé de la terre et la justice s’est penchée du ciel, a souligné Benoit XVI en citant un psaume. Il y a dans le monde, a dit le pape, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Et avec Noël, où l’Infini s’est fait enfant, nous ne devons pas avoir peur de faire de la place à Dieu. Même dans les moments et dans les situations plus difficiles, aujourd’hui aussi en 2012, il y a bien de la place pour Dieu et pour l’Espérance », a insisté Benoit XVI.
Comme chaque année, le pape a ainsi formulé des vœux à résonnance universelle : « Que la paix germe pour la population syrienne, profondément blessée et divisée », a-t-il souhaité, en appelant une nouvelle fois à ce que cesse l’effusion de sang dans le pays.
Benoît XVI a souhaité aussi que la paix germe sur la terre où est né le Rédempteur, et que celui-ci donne aux Israéliens et aux Palestiniens le courage de mettre fin à trop d’années de lutte et de divisions.
Dans ce message « urbi et orbi », l’Afrique n’est plus n’est pas absente : le souverain pontife souhaite que, dans les pays nord-africains en pleine transition - Egypte en tête -, les citoyens puissent construisent ensemble une société fondée sur la justice, le respect de la liberté et de la dignité de chaque personne. Il a souhaité aussi que la nativité du Christ puisse favoriser le retour de la paix au Mali, en RDC ou encore au Nigeria.
Depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a mis un point d’honneur à n’oublier personne : il a prié aussi pour les nouveaux dirigeants chinois, afin qu’ils puissent respecter la liberté religieuse ou pour que les gouvernants latino-américains luttent efficacement contre la criminalité et s’engagent pour le développement.
« Puisse chaque terre devenir une bonne terre, a conclu le pape, qui accueille et fait germer l’amour, la vérité, la justice et la paix. »
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