Des rebelles du M23 à Goma le 20 novembre 2012.
REUTERS/James Akena
Par RFI
En République démocratique du Congo, des combats ont opposé les rebelles du M23 et des groupes armés, ce mardi matin 27 novembre. Les affrontements se sont produits dans l’est du pays, dans la région de Kibumba, une localité frontalière avec le Rwanda. Dans le même temps, le M23 a déclaré accepter de quitter Goma, à une vingtaine de kilomètres de Kibumba, à l'expiration du délai fixé pour son retrait de cette ville stratégique qu'il occupait depuis une semaine.
Avec notre envoyé spécial à Rumangabo,
De sources concordantes, c’est entre 4h et 5h du matin que les premiers tirs ont éclaté au Rwanda, à quelques kilomètres de la frontière congolaise. Les habitants de la petite localité de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, ont entendu les tirs, mais ne sont pas en mesure de dire qui sont les assaillants. Pour les autorités rwandaises comme pour le M23, cela ne fait aucun doute, l’attaque a été perpétrée par les rebelles rwandais du FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda).
Vers 10h30, heure locale, on pouvait encore entendre quelques détonations d’armes lourdes du côté rwandais de la frontière. Puis, une heure plus tard, quelques crépitements de kalachnikovs se sont fait entendre côté congolais. Les auteurs des tirs faisaient partie d’un petit groupe d’hommes d’environ cinq à six personnes.
Une demi-heure plus tard, une importante colonne du M23 est remontée sur la zone. Celle-ci était composée de plus d’une centaine d’hommes armés de fusils d’assaut, de lance-roquettes et de mortiers. Ceux-ci ont arrêté sans ménagement un civil sur la route, accusé d’être un indicateur des FDLR.
Mais étonnamment, plutôt que de bloquer un éventuel repli des rebelles hutus rwandais sur le territoire congolais, la plupart des éléments du M23 sont remontés bien plus au nord, pour prendre la direction de la ville de Rutshuru.
De sources concordantes, c’est entre 4h et 5h du matin que les premiers tirs ont éclaté au Rwanda, à quelques kilomètres de la frontière congolaise. Les habitants de la petite localité de Kibumba, à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma, ont entendu les tirs, mais ne sont pas en mesure de dire qui sont les assaillants. Pour les autorités rwandaises comme pour le M23, cela ne fait aucun doute, l’attaque a été perpétrée par les rebelles rwandais du FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda).
Vers 10h30, heure locale, on pouvait encore entendre quelques détonations d’armes lourdes du côté rwandais de la frontière. Puis, une heure plus tard, quelques crépitements de kalachnikovs se sont fait entendre côté congolais. Les auteurs des tirs faisaient partie d’un petit groupe d’hommes d’environ cinq à six personnes.
Une demi-heure plus tard, une importante colonne du M23 est remontée sur la zone. Celle-ci était composée de plus d’une centaine d’hommes armés de fusils d’assaut, de lance-roquettes et de mortiers. Ceux-ci ont arrêté sans ménagement un civil sur la route, accusé d’être un indicateur des FDLR.
Mais étonnamment, plutôt que de bloquer un éventuel repli des rebelles hutus rwandais sur le territoire congolais, la plupart des éléments du M23 sont remontés bien plus au nord, pour prendre la direction de la ville de Rutshuru.
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