12 novembre 2012
Le Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Augustin Matata Ponyo, le 19 avril 2012 à Kinshasa ©AFP
KINSHASA (AFP) - (AFP)
Le Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC), Augustin Matata Ponyo, effectuera de mercredi à vendredi une visite d’Etat en France, où il rencontrera son homologue Jean-Marc Ayrault, plusieurs ministres et des opérateurs économiques, pour discuter des questions de sécurité, d’économie et de démocratie.
Outre le chef du gouvernement français, M. Matata Ponyo doit rencontrer le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, le ministre des Finances Pierre Moscovici, la ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui et le ministre délégué au développement Pascal Canfin.
Le Premier ministre congolais va "travailler avec les autorités françaises sur les questions de sécurité, notamment à l’est" de la RDC, en proie à un regain d’instabilité depuis six mois avec la création d’une nouvelle guérilla, le Mouvement du 23 mars (M23), a-t-il précisé.
M. Matata Ponyo témoignera aussi de "la volonté du gouvernement de consolider le partenariat économique avec la France, en montrant tous les efforts (accomplis) pour stabiliser le cadre macro-économique, pour améliorer le climat des affaires et encourager les investisseurs français à venir" en RDC.
Selon le classement de Doing Business 2013 de la Banque mondiale, qui note le climat des affaires de 185 pays, la RDC arrive 181e - un classement qu’avait contesté le ministre du Plan Célestin Vunabandi.En 2012, la RDC était classée 178e.
M. Matata Ponyo, qui a effectué récemment des visites à Bruxelles et à Berlin, va par ailleurs souligner "les efforts pour améliorer les questions liées notamment à la démocratie, liées aux droits de l’Homme, liées à la paix".
Quelques jours avant le sommet de la Francophonie mi-octobre à Kinshasa, le président français François Hollande avait qualifié d’"inacceptable" la situation des droits de l’Homme et de la démocratie en RDC.Le président congolais Joseph Kabila avait répliqué que son pays n’était "pas du tout complexé".
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