publié il y a 1 heure, 47 minutes, | Denière mise à jour le 18 novembre, 2012 à 10:08
La trêve n’a duré qu’une nuit entre les Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23). La population de la ville est plongée dans la panique par les détonations des armes lourdes. Des militaires de l’armée régulière quittent Kibati. Beaucoup ont été aperçus à Munigi, à 7 kilomètres de la ville de Goma. Ce qui augmente la frayeur des habitants.
Une accalmie relative avait été observée la nuit du samedi 16 au dimanche 17 novembre sur le terrain des combats entre FARDC et M23 à Kibati, à 17 kilomètres au nord de Goma.
Le samedi soir, les ONG internationales basées à Goma avaient commencé à évacuer leurs personnels civils expatriés à Gisenyi, au Rwanda, pour la plupart, afin de les sécuriser.
La Monusco a regroupé pour sa part son personnel civil dans ses différentes bases de Goma. Elle n’envisage pas encore leurs évacuations pour le moment, selon son porte-parole, Madnodje Mounoubai.
La Monusco a confirmé que depuis samedi soir, une accalmie s’observe sur la ligne de front, au niveau de Kibati. Les troupes gouvernementales tentaient de reprendre Kibumba, passé sous contrôle du M23 dans la journée, avec l’appui des troupes onusiennes.
A Kinshasa, le gouvernement congolais accuse le Rwanda d’appuyer les troupes du M23 dans l’attaque du samedi à Kibumba. Le Porte-parole du gouvernement confirme avoir des preuves de l’implication de Kigali, non seulement dans l’attaque du jeudi 15 novembre et du samedi.
La situation à Kibumba a été à l’ordre du jour du conseil des ministres du samedi.
Le gouvernement a décidé de constituer une délégation qui doit se rendre au Nord-Kivu, pour évaluer les conséquences créées par les attaques massives de ce samedi.
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