Kinshasa, 05/08/2004 / Politique
C’est Laurent-Désiré Kabila qui l’affirme dans son testament prémonitoire du 25 septembre 1998
La bande des huits putchistes du RCD, conduite par Bizima Karamuhento, vient d’ętre sévčrement sanctionnée par la direction de leur parti. Certains d’entre eux ont perdu leur qualité de membre fondateur, tandis que les autres ont été purement et simplement exclus du parti. Du coup, Bizima a battu le rappel de ces pseudocongolais dissidents pour créer un nouveau mouvement politico-militaire dénommé « Mouvement Révolutionnaire pour la Libération du Congo » M.R.L.C. en sigle ! Il dévoile ainsi clairement l’agenda caché de tous ces infiltrés rwandais qui n’ont jamais été désarmé pour faire triompher l’hégémonie expansionniste du Himaland ! (Empire Hima révandiqué par les tutsi)
Le testament prémonitoire de Laurent - Désiré Kabila du 25 septembre 1998 sur les visées des envahisseurs tutsis que nous publions ci-dessous, étale enfin en plein jour le rôle sournois joué par tous ces prétendus Banyamulenge qui s’acharnent aujourd’hui ŕ vouloir acquérir la nationalité Congolaise, simplement pour mieux noyauter les institutions de la République et arriver, un jour, ŕ réaliser leur grand dessein de l’empire Hima – Tutsi !
Laissons plutôt parler Laurent – Désiré-Kabila !
Lorsque nous sommes entrés en scčne, c’était en plein chambardement politique. Nous avions sollicité de passer avec des armes par ce pays-lŕ, c’est-ŕ-dire, le Rwanda et l’Ouganda, en leur disant qu’ils nous laissent passer, que nous n’allons pas les renverser, mais que nous allions renverser le nôtre.
C’est aussi que vous avez vu des Tutsis dans notre pays. Ils étaient au nombre de 3500 recrutés normalement dans l’armée. C’est ainsi que nous sommes arrivés ŕ Kinshasa avec eux.
Une fois arrivés au pouvoir, nous avions gardé avec nous beaucoup des officiers rwandais qui avaient travaillé comme instructeurs dans nos unités d’infanterie. C’est tout ce qu’ils savaient faire. A part l’infanterie, les officiers rwandais ne comptaient pas d’autres spécialistes dans leurs rangs, ils n’ont pas eu beaucoup de travail puis que le peuple nous accueillis par tout oů nous sommes passés. Et puis, l’ancienne armée ne s’était męme pas battue avec ferveur.
Maintenant, que s’est-il passé, aprčs, avec les Rwandais ? vous savez, ces gens-lŕ, je les connais trčs bien : ils sons tout simplement insupportables. Je dirais męme plus, ce sont des criminels. Une fois la victoire militaire acquise et ŕ peine installés ŕ Kinshasa, les Rwandais ont commencé ŕ vouloir dominer notre pays. Ils ont commencé ŕ dire que c’était eux qui ont porte Kabila au pouvoir, qu’ils pouvaient placer qu’ils voulaient au sommet de l’Etat, désigner un cabinet ministériel, proposer n’importe quoi ŕ tel ou tel autre ministre. Ils disaient « toi aussi si tu veux, on peux te nommer ŕ n’importe quel poste ministériel. Il suffit que nous le voulions. C’est aussi simple que cela ».
Męme chose dans l’armée. Comme je me suis entouré de hauts conseillers, le chef d’Etat-major général a.i. (Ndlr : il s’agit de James Kabarehe) s’est mis ŕ les manipuler avec l’argent qu’il recevait pour l’achat des armes et de divers équipements militaires pour l’armée. Avec fonds ŕ sa disposition, il passait également des commandes des biens sois disant pour les Congolais alors qu’en réalité, il envoyais le tous chez lui au Rwanda. Le chef d’Etat-major a.i. disait qu’il pouvait, s’il le voulait, fabriquer de grandes personnalités dans, l’année, distribuer des grades, accorder des promotions, etc.
C’est ainsi qu’ils ont accordé des promotions ŕ beaucoup d’officiers Congolais, ils les ont fait monter de grade pour en faire des complices. Mais ce sont les męmes officiers qui avaient fait semblant de les suivre qui se sont détournés d’eux par aprčs et qui ont décidé de mettre fin ŕ leur aventure. C’est grâce ŕ ces officiers Congolais, qu’on connaît maintenant tous les gens avec qui ces Rwandais complotaient.
Nous avons donc décidé ŕ mettre fin ŕ une coopération qui, au fond, n’ait vraiment pas réelle. C’est-ŕ-dire que dans toute coopération classique, il y a toujours un texte légal qui précise les limites des compétences et du pouvoir reconnus au coopérant ; mais les Rwandais eux, étaient tout puissants chez nous. Il fallais absolument qu’ils partent.
Naturellement, ils ne pouvaient pas accepter de rentrer chez eux. Ils étaient venus au Congo pour y rester avec, dans leurs poches, des plans d’annexion de notre pays. Ils étaient venus avec l’idée de placer ŕ la tęte du Congo une girouette ŕ eux, du genre de Pasteur Bizimungu qu’ils ont installés ŕ la Présidence au Rwanda. Là, nous avons vu que c’était trop fort, ils étaient allés trop loin. Ce n’était plus possible qu’ils restent au Congo. Il fallait qu’ils partent. Et vite.
Nous avions donc décidé de les expulser. Quatre mois aprčs, le Tutsis ont bombardé Bukavu. Ils sont rentrés par la force, ŕ l’Est, nos unité étant en train de travailler avec les leurs. Il sont pris les officiers qui étaient là avec, à leur tęte, Ondekane qui étaient leur chef. C’était lui l’homme du département de la logistique.
Il était le commandant de la 10čme brigade logistique. Ils en ont fait leur chef militaire. Puis, ils sont allés ramasser tous les autres que vous connaissez : Thambwe Mwamba, Z’ahidi Ngoma, Lunda Bululu, Wamba dia Wamba avec les Bizima Kahara.
Bizima, lui, était mon ministre des Affaires étrangčres. Je le croyais Congolais. Bizima Kahara m’a réservé une grande surprise. Quand j’avais demandé aux autres, aux soldats rwandais ; de se retirer, lui Bizima avait déjà fait ses valises. Il a dit que comme l’armée s’est retirée, ils se sentait en insécurité. L’armée dont il parlait et qui s’était retirée, c’était la rwandaise. Il a donc pris la fuite.
Alors, j’ai compris qu’il n’était pas Congolais. Et voilŕ qu’un ministre Congolais, un ministre d’Etat de surcroît, et męme un ministre des affaires étrangčres disparaît. C’est alors que je me suis dit que nous étions infiltrés au sommet de l’Etat.
De l’assistance internationale
Nous étions engagés dans un programme de reconstruction qui avait déjŕ commencé ŕ porter des fruits sans assistance extérieure. Nous avons acquis, en Afrique, de mauvaises habitudes qui consistent ŕ s’aligner et ŕ se mettre derričre la France, les Etats-Unis, la Belgique l’Union Européenne la banque Mondiale et que sais-je encore.
Ils montré pondu qu’avec une telle attitude, je ne ferais trois mois !
Last edited: 07/05/2006 01:07:49
Le testament prémonitoire de Laurent - Désiré Kabila du 25 septembre 1998 sur les visées des envahisseurs tutsis que nous publions ci-dessous, étale enfin en plein jour le rôle sournois joué par tous ces prétendus Banyamulenge qui s’acharnent aujourd’hui ŕ vouloir acquérir la nationalité Congolaise, simplement pour mieux noyauter les institutions de la République et arriver, un jour, ŕ réaliser leur grand dessein de l’empire Hima – Tutsi !
Laissons plutôt parler Laurent – Désiré-Kabila !
Lorsque nous sommes entrés en scčne, c’était en plein chambardement politique. Nous avions sollicité de passer avec des armes par ce pays-lŕ, c’est-ŕ-dire, le Rwanda et l’Ouganda, en leur disant qu’ils nous laissent passer, que nous n’allons pas les renverser, mais que nous allions renverser le nôtre.
C’est aussi que vous avez vu des Tutsis dans notre pays. Ils étaient au nombre de 3500 recrutés normalement dans l’armée. C’est ainsi que nous sommes arrivés ŕ Kinshasa avec eux.
Une fois arrivés au pouvoir, nous avions gardé avec nous beaucoup des officiers rwandais qui avaient travaillé comme instructeurs dans nos unités d’infanterie. C’est tout ce qu’ils savaient faire. A part l’infanterie, les officiers rwandais ne comptaient pas d’autres spécialistes dans leurs rangs, ils n’ont pas eu beaucoup de travail puis que le peuple nous accueillis par tout oů nous sommes passés. Et puis, l’ancienne armée ne s’était męme pas battue avec ferveur.
Maintenant, que s’est-il passé, aprčs, avec les Rwandais ? vous savez, ces gens-lŕ, je les connais trčs bien : ils sons tout simplement insupportables. Je dirais męme plus, ce sont des criminels. Une fois la victoire militaire acquise et ŕ peine installés ŕ Kinshasa, les Rwandais ont commencé ŕ vouloir dominer notre pays. Ils ont commencé ŕ dire que c’était eux qui ont porte Kabila au pouvoir, qu’ils pouvaient placer qu’ils voulaient au sommet de l’Etat, désigner un cabinet ministériel, proposer n’importe quoi ŕ tel ou tel autre ministre. Ils disaient « toi aussi si tu veux, on peux te nommer ŕ n’importe quel poste ministériel. Il suffit que nous le voulions. C’est aussi simple que cela ».
Męme chose dans l’armée. Comme je me suis entouré de hauts conseillers, le chef d’Etat-major général a.i. (Ndlr : il s’agit de James Kabarehe) s’est mis ŕ les manipuler avec l’argent qu’il recevait pour l’achat des armes et de divers équipements militaires pour l’armée. Avec fonds ŕ sa disposition, il passait également des commandes des biens sois disant pour les Congolais alors qu’en réalité, il envoyais le tous chez lui au Rwanda. Le chef d’Etat-major a.i. disait qu’il pouvait, s’il le voulait, fabriquer de grandes personnalités dans, l’année, distribuer des grades, accorder des promotions, etc.
C’est ainsi qu’ils ont accordé des promotions ŕ beaucoup d’officiers Congolais, ils les ont fait monter de grade pour en faire des complices. Mais ce sont les męmes officiers qui avaient fait semblant de les suivre qui se sont détournés d’eux par aprčs et qui ont décidé de mettre fin ŕ leur aventure. C’est grâce ŕ ces officiers Congolais, qu’on connaît maintenant tous les gens avec qui ces Rwandais complotaient.
Nous avons donc décidé ŕ mettre fin ŕ une coopération qui, au fond, n’ait vraiment pas réelle. C’est-ŕ-dire que dans toute coopération classique, il y a toujours un texte légal qui précise les limites des compétences et du pouvoir reconnus au coopérant ; mais les Rwandais eux, étaient tout puissants chez nous. Il fallais absolument qu’ils partent.
Naturellement, ils ne pouvaient pas accepter de rentrer chez eux. Ils étaient venus au Congo pour y rester avec, dans leurs poches, des plans d’annexion de notre pays. Ils étaient venus avec l’idée de placer ŕ la tęte du Congo une girouette ŕ eux, du genre de Pasteur Bizimungu qu’ils ont installés ŕ la Présidence au Rwanda. Là, nous avons vu que c’était trop fort, ils étaient allés trop loin. Ce n’était plus possible qu’ils restent au Congo. Il fallait qu’ils partent. Et vite.
Nous avions donc décidé de les expulser. Quatre mois aprčs, le Tutsis ont bombardé Bukavu. Ils sont rentrés par la force, ŕ l’Est, nos unité étant en train de travailler avec les leurs. Il sont pris les officiers qui étaient là avec, à leur tęte, Ondekane qui étaient leur chef. C’était lui l’homme du département de la logistique.
Il était le commandant de la 10čme brigade logistique. Ils en ont fait leur chef militaire. Puis, ils sont allés ramasser tous les autres que vous connaissez : Thambwe Mwamba, Z’ahidi Ngoma, Lunda Bululu, Wamba dia Wamba avec les Bizima Kahara.
Bizima, lui, était mon ministre des Affaires étrangčres. Je le croyais Congolais. Bizima Kahara m’a réservé une grande surprise. Quand j’avais demandé aux autres, aux soldats rwandais ; de se retirer, lui Bizima avait déjà fait ses valises. Il a dit que comme l’armée s’est retirée, ils se sentait en insécurité. L’armée dont il parlait et qui s’était retirée, c’était la rwandaise. Il a donc pris la fuite.
Alors, j’ai compris qu’il n’était pas Congolais. Et voilŕ qu’un ministre Congolais, un ministre d’Etat de surcroît, et męme un ministre des affaires étrangčres disparaît. C’est alors que je me suis dit que nous étions infiltrés au sommet de l’Etat.
De l’assistance internationale
Nous étions engagés dans un programme de reconstruction qui avait déjŕ commencé ŕ porter des fruits sans assistance extérieure. Nous avons acquis, en Afrique, de mauvaises habitudes qui consistent ŕ s’aligner et ŕ se mettre derričre la France, les Etats-Unis, la Belgique l’Union Européenne la banque Mondiale et que sais-je encore.
Ils montré pondu qu’avec une telle attitude, je ne ferais trois mois !
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