Mbau est une localité située non loin de
Beni, représentée ici.
Wikimédia
Mbau est une localité située non loin de
Beni, représentée ici.
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Par RFI
L’insécurité persiste dans le Nord-Kivu. Outre les assassinats et autres attaques de commerces ou de véhicules des humanitaires, on signale désormais l’enlèvement d’hommes d’église. Dans la nuit du vendredi au samedi 20 octobre, à Mbau, une localité située dans les environs de Beni, des hommes armés ont enlevé trois religieux de la communauté de l'Assomption.
La nuit est déjà tombée sur Mbau, à quelques kilomètres au nord de Beni. A la
paroisse Notre-Dame des pauvres, le curé et le père supérieur sont sur le point
de se quitter. Le vicaire vient de gagner sa chambre, un autre prêtre est lui
déjà couché, la porte fermée à clé.
Et voilà qu’arrive un groupe d’hommes armés. Ils maîtrisent les trois prêtres encore éveillés. Le quatrième se barricade, malgré l’insistance des visiteurs indésirables. Ce dernier prêtre perçoit alors la voix du père supérieur qui répète : « Ici, nous n’avons pas d’argent. Nous n’avons pas d’argent ». Puis, c’est le silence.
Les pères Anselme Wasukundi, Jean-Pierre Ndulani et Edmond Kisughu, viennent d’être enlevés. Par qui ? Jusqu’à samedi soir, personne ne savait dire s’il s’agit des éléments incontrôlés de l’armée régulière, des maï-maï, des rebelles ougandais de l’ADF-NALU (l'Alliance des forces démocratiques-Armée nationale de libération d'Ouganda) ou de simples brigands.
Dans la communauté de l’Assomption, on se dit que quels que soient les ravisseurs, ils avaient tout simplement besoin d’argent.
Et voilà qu’arrive un groupe d’hommes armés. Ils maîtrisent les trois prêtres encore éveillés. Le quatrième se barricade, malgré l’insistance des visiteurs indésirables. Ce dernier prêtre perçoit alors la voix du père supérieur qui répète : « Ici, nous n’avons pas d’argent. Nous n’avons pas d’argent ». Puis, c’est le silence.
Les pères Anselme Wasukundi, Jean-Pierre Ndulani et Edmond Kisughu, viennent d’être enlevés. Par qui ? Jusqu’à samedi soir, personne ne savait dire s’il s’agit des éléments incontrôlés de l’armée régulière, des maï-maï, des rebelles ougandais de l’ADF-NALU (l'Alliance des forces démocratiques-Armée nationale de libération d'Ouganda) ou de simples brigands.
Dans la communauté de l’Assomption, on se dit que quels que soient les ravisseurs, ils avaient tout simplement besoin d’argent.
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