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La déléguée du Rwanda à la XIVe Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage tenue à Kinshasa, du 12 au 14 octobre 2012, a émis des réserves sur le vote de la « Résolution sur la situation en République démocratique du Congo ». Louise Mushikiwabo, a rejeté les deux passages de la proposition de résolution et émis « une réserve » sur le texte qui a, selon les règles de l’OIF, été adopté par consensus.
« Ce n’est pas comme cela que l’on trouvera une solution au Nord-Kivu, il faut privilégier les discussions régionales », explique-t-elle. En réfusant de signer la résolution condamnant les exactions commises en RDC, le Rwanda soutient ouvertement le M23.
Au terme du XIVe Sommet de la Francophonie, la Résolution appelant le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter des sanctions ciblées contre tous les responsables des exactions commises dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a été votée à l’unanimité par tous les pays membres, à l’exception du Rwanda qui a émis la réserve.
La déléguée du Rwanda à la XIVe Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage tenue à Kinshasa, du 12 au 14 octobre 2012, a émis des réserves sur le vote de la « Résolution sur la situation en République démocratique du Congo ».
En l’absence du président rwandais, Paul Kagame, sa ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, a rejeté les deux passages de la proposition de résolution et émis « une réserve » sur le texte qui a, selon les règles de l’OIF, été adopté par consensus. « Ce n’est pas comme cela que l’on trouvera une solution au Nord-Kivu, il faut privilégier les discussions régionales », explique-t-elle.
La résolution sur ce sujet a donné lieu à une rude confrontation diplomatique entre Kinshasa et Kigali.
Le texte appelle « le Conseil de sécurité des Nations unies à adopter des sanctions ciblées contre tous les responsables des exactions commises dans l’Est de la RDC » et préconise que « le gouvernement congolais s’emploie activement à poursuivre en justice les auteurs des crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. »
D’ailleurs, dans son discours d’ouverture des assises au Palais du peuple, le président Joseph Kabila a été clair, en disant que « Des forces négatives à la solde d’intérêts extérieurs ont entrepris de déstabiliser le Nord-Kivu ».
Les rebelles du mouvement du 23 mars (M23) qui contrôlent une partie du Nord-Kivu sont évidemment visés.
Au total, les participants au Sommet de Kinshasa ont adopté, dimanche 14 octobre, par consensus, une déclaration finale et cinq résolutions pour le Sommet. Les cinq résolutions traitent notamment de la question de consolidation de la paix dans l’espace francophone, de la situation au Mali, de bonne gouvernance dans les industries extractives et forestières, de lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée... Et de la situation en RDC.
[RICH NGAPI]
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