vendredi 19 octobre 2012

Le verdict Ingabire encore reporté

Dernière mise à jour: 19 octobre, 2012 - 11:55 GMT

Au Rwanda la traque, l'assassinat et l'emprisonnement des opposants bas son reccord dans toute l'Afrique. Les crimes et violations des droits humains sont monaies courante. Comme d'habitude sans que la communauté internationale ne s'en inquiette et ferme les yeux devant des telles éxactions terribles des violations.

Victoire Ingabire, rasée, quitte la Cour suprême rwandaise à Kigali le 18 octobre 2012.
 
La justice rwandaise a reporté pour la troisième fois vendredi son verdict dans le procès de Victoire Ingabire.
L'opposante est poursuivie notamment pour "complicité de terrorisme" et "propagation de l'idéologie du génocide".

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Le verdict est désormais prévu le 30 octobre, a déclaré le tribunal de Kigali qui juge Victoire Ingabire, opposante notoire au président Paul Kagame.
Le précédent report avait été décidé pour permettre à la Cour suprême rwandaise de se prononcer sur un recours de Victoire Ingabire, qui contestait la constitutionnalité de la loi sur l'idéologie du génocide.
La Cour suprême a rejeté jeudi ce recours.
Le Parquet a requis la perpétuité contre Victoire Ingabire, qui rejette les accusations portées contre elle et boycotte son procès.

Présidente des Forces démocratiques unifiées, formation d'opposition non reconnue par Kigali, Victoire Ingabire, une Hutu, est incarcérée depuis octobre 2010 et poursuivie pour complicité de terrorisme, propagation de l'idéologie du génocide, sectarisme et divisionnisme, atteinte à la sûreté ntérieure de l'Etat, création d'un groupe armé avec l'intention de provoquer la guerre.

Partie suivre une formation aux Pays-Bas peu avant que n'éclate le génocide des Tutsi en 1994, Victoire Ingabire est revenue au Rwanda début 2010.
Elle a alors en vain cherché à se présenter à l'élection présidentielle.
Paul Kagame, dont le Front patriotique rwandais a stoppé le génocide, a été réélu avec 93% des voix.

Le jour même de son retour au Rwanda, l'opposante, après avoir déposé des fleurs à un mémorial du génocide à Kigali, a demandé que les auteurs de crimes commis contre les Hutu en 1994 soient aussi jugés. Kigali l'accuse d'avoir ainsi nié la réalité du génocide.

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