Le secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-moon joint les mains des présidents rwandais Paul Kagame et congolais Joseph
Kabila, lors d'une réunion à huis-clos au siège de l'ONU le 27 septembre.
REUTERS / Keith
Bedford
A Kinshasa, l’opposition tire à boulets rouges sur le président Joseph Kabila au lendemain du mini-sommet sur la crise dans l'est de la RDC. Sommet à New York aux Nations unies, qui a mis face-à-face le président congolais et son homologue rwandais Paul Kagame. Le sommet a en quelque sorte avorté, le président Kagame ayant quitté la salle sans vouloir signer une déclaration commune. Le débat bat son plein dans la capitale congolaise.
« Les Congolais apparaissent comme des faibles, on a d’un côté le maître,
Kagame, et son élève, Kabila, qui n’ose rien lui dire » , affirme Serge
Mayamba, élu du groupe UDPS. Selon lui, « il n’y a pas de leadership dans ce
pays, pas d’autorité, pas de volonté d’imposer le point de vue des Congolais
».
Les Forces acquises au changement, ont déclaré le 28 septembre dans une conférence de presse que « Kabila s’est retrouvé en mission de service aux Nations unies pour blanchir et dédouaner le Rwanda ». L’opposition veut toujours une procédure pour mettre en accusation le président Kabila pour haute trahison.
Face à ces accusations, le député de la majorité Christophe Lutundula tire la sonnette d’alarme : « Evitons de tomber dans le piège malien, dit-il. Il y a danger, la nation doit faire face au lieu de désarticuler les institutions ». Pour lui, le résultat de New York n’est pas si négatif ; en refusant de signer Kagame a avoué, dit l’élu pro-Kabila. Il reconnaît cependant que rien de concret n’a été décidé. Il en appelle à une force d’imposition de la paix.
Allant dans le même sens, Hervé Ladsous, chef du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU, pense que cette rencontre n'a pas été pour autant inutile.
Les Forces acquises au changement, ont déclaré le 28 septembre dans une conférence de presse que « Kabila s’est retrouvé en mission de service aux Nations unies pour blanchir et dédouaner le Rwanda ». L’opposition veut toujours une procédure pour mettre en accusation le président Kabila pour haute trahison.
Face à ces accusations, le député de la majorité Christophe Lutundula tire la sonnette d’alarme : « Evitons de tomber dans le piège malien, dit-il. Il y a danger, la nation doit faire face au lieu de désarticuler les institutions ». Pour lui, le résultat de New York n’est pas si négatif ; en refusant de signer Kagame a avoué, dit l’élu pro-Kabila. Il reconnaît cependant que rien de concret n’a été décidé. Il en appelle à une force d’imposition de la paix.
Allant dans le même sens, Hervé Ladsous, chef du département des opérations de maintien de la paix de l'ONU, pense que cette rencontre n'a pas été pour autant inutile.
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