Selon Kigali, ces hommes faisaient partie d'un bataillon conjoint avec les forces congolaises, chargé de sécuriser le Rutshuru. Des opérations ont bien été menées mais elles remontent à 2009. Aussi, selon Kinshasa, seule une centaines de soldats rwandais avaient été autorisés à venir sur le territoire congolais. Or, ce sont trois fois plus d'hommes qui en sont partis. Le porte-parole du gouvernement a dû apporter des explications ce lundi et démentir un quelconque accord. Il évoque une «invasion» de la part du Rwanda, au moment où les Nations unies accusent Kigali de soutenir la rébellion du M23 dans l'est du pays.
Le porte-parole du gouvernement explique que les Rwandais ont rapatrié des
troupes dont Kinshasa ignorait la présence. Alors que seule était convenue une
mission conjointe d’officiers observateurs militaires.
La publicité rwandaise autour de ce retrait n’est faite que pour entamer la confiance du peuple congolais dans ses dirigeants, estime Lambert Mende : « Les Congolais peuvent se rassurer, leur gouvernement n’a aucun accord secret avec ceux qui ont agressé le pays ».
Et le ministre d’appeler à l’unité de la nation : « Ce qu’il faut faire de mieux, c’est de consolider la cohésion des congolais face à l’agresseur ».
Mais cet appel est rejeté par plusieurs partis d’opposition qui ont signé lundi soir une déclaration commune, lue par le député UDPS Rémi Massamba. « Vu la gravité de la situation qui prévaut dans notre pays, l’opposition politique congolaise constate que la complicité du pouvoir en place avec les agresseurs est totalement établie ».
Ces partis d’opposition demanderont à l’Assemblée nationale de faire comparaître le président de la République pour « haute trahison ».
La publicité rwandaise autour de ce retrait n’est faite que pour entamer la confiance du peuple congolais dans ses dirigeants, estime Lambert Mende : « Les Congolais peuvent se rassurer, leur gouvernement n’a aucun accord secret avec ceux qui ont agressé le pays ».
Et le ministre d’appeler à l’unité de la nation : « Ce qu’il faut faire de mieux, c’est de consolider la cohésion des congolais face à l’agresseur ».
Mais cet appel est rejeté par plusieurs partis d’opposition qui ont signé lundi soir une déclaration commune, lue par le député UDPS Rémi Massamba. « Vu la gravité de la situation qui prévaut dans notre pays, l’opposition politique congolaise constate que la complicité du pouvoir en place avec les agresseurs est totalement établie ».
Ces partis d’opposition demanderont à l’Assemblée nationale de faire comparaître le président de la République pour « haute trahison ».
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