vendredi 21 septembre 2012

MONUSCO : MORTALITÉ ORGANISÉE DES

 
En définitive, c'est d'une Commission ad hoc de travail conjoint qu'il faille en arriver afin de fixer les réparations dont nous sommes en droit de recevoir pour les méfaits endurés sans raison. Au-delà de cette sanction, ce sont les pays agresseurs et leurs sbires que nous souhaiterions voir déférer et juger au TPI, sans oublier que nous exigerions la comparution des multinationales qui ont financé la mort au Congo comme une industrie de production générant des bénéfices avec la perte des vies humaines. Au fond, tous les sommets décidés depuis les Accords de Lusaka entre le Congo et le Rwanda, puis redirigé à Naïrobi ont été lâcheté et refus de punir l'auteur des barbaries cruelles d'un autre âge au Congo. "Paul Kagamé" et son lieutenant Laurent Nkundabatuare, hier, et aujourd'hui avec "les brigands de M-23", sont libres parce qu'ils accomplissent une besogne qui dépasse la souffrance des Congolais telle que voulue par ceux qui veulent voir continuer l'exploitation illégale et perpétuelle de la RDC. Les agressions contre le Congo ne finiront jamais tant que le même scénario de l'impunité refera surface. Par contre, et c'est déjà le cas, la MONUC via la MONUSCO actuellement qui a fui et fuit les rebelles.


Voilà ces gens qui torturent mon frère Eugène Diomi à Kin.

Et pourtant, la "MONUC" et la "MONUSCO" a claironné sans enquêtes ni recherches approfondies ont condamné plus souvent, et de facto, arbitrairement la partie rdécienne. Les mauvais soldats, les violeurs et les assassins pour l'ONU ont été jusqu'à date que des Congolais, or on s'aperçoit que les soldats rwandais qui quittent la RDC sont des Rwandais en uniforme congolais. L'insensibilité est la mode de direction politique du monde vis-à-vis du peuple du Congo-Kinshasa est tragique et scandaleuse. Or, au même moment les ingénieurs français du pétrole enlevés au Cameroun, en 2008, par les pirates jouissaient d'une visibilité qui défie l'attention accordée aux 60.000.000 des Congolais que quelques bandits au nom changeant, avec le concours des multinationales, provoquent. De toutes les façons, c'est du déjà vu, la rapidité pour obtenir la libération des gens du Nord et la condamnation des bandits du Sud ne suivent pas les mêmes paramètres. Tout s'organise pour les Occidentaux à la vitesse d'éclair, mais pour les Congolais, la mort ne touche pas les plus illustres des militants de "Droit de l'homme". C'est inhumain.


En un clair, le rôle qui nous incombe, nous Congolais, c'est de nous assumer nous nous-même sans le concours d'un Conseiller opportuniste qui va déroger souvent pour ses motivations privées et ses intérêts personnels à notre destinée individuelle et nationale. Debout Congolais, voilà là notre "Devise éternelle" pour toujours et à jamais. Prenons nous nous-même en charge par la défense civile de notre pays et de nos population, la "MONUSCO" répond bien plus de de ce signifié :

  1. Mortalité ;
  2. Organisée ;
  3. Nations-Unies ;
  4. Stabilisée ;
  5. Congolais

Cela donne ceci par une lecture courante. MONUSCO = "Mortalité Organisée des Nations-Unies Stabilisée au Congo". C'est aussi vrai que ça. La MONUSCO est un vrai scandale. Quand un homme meurt dans un métro de Londres, le monde entier s'indigne, ce qui est bien, quand 3.250 personnes meurent au World Trade Center, l'Amérique obtient de l'ONU le droit de riposte en Afghanistan à plus de 10.000 km de l'Amérique sur la base du Chapitre 7 de la Charte des Nations-Unies par l'entremise de leur propres forces, quand Kadhafi fait le pied de nez à Sarkozy et qu'il tue 10 manifestants, l'OTAN met des portes-avions en concertation avec l'ONU, la France attaque la Libye appuyée par la RAF et l'US Air Force. Mais quand "Paul Kagamé" endeuille la RDC pendant 20 ans, et extermine "plus de six millions de personnes", on renvoie les Congolais à s'entendre avec lui et on ordonne à ce dernier de sécuriser les frontières du peuple qu'il massacre.

Véhicule funéraire de la MONUSCO

"Mortalité Organisée des Nations-Unies

Stabilisée au Congo"



Ce que je dis n'est pas faux, même les Rabbins de Londres ont observé le travail de la MONUC et de la MONUSCO pendant plus de 10 ans. Ceux-ci ont vu dans ce travail "Un vagabondage militaire" sans suite et on dit à la classe politique britannique peu avant les élections Législatives :
Il n'existe toujours pas de fin en vue pour ces atrocités. En outre, la stabilité politique et la paix sont d'une importance capitale non seulement pour les citoyens congolais, mais pour tous ceux de la région des Grands Lacs d'Afrique. Pourtant, pour le reste du monde, le sort du peuple de la RDC demeure invisible. Nous venons juste de commémorer le « Yom HaShoah », la journée annuelle juive à la mémoire des victimes de l’Holocauste (le 12 avril). Si l'on considère la souffrance et l'ampleur des atrocités commises en RD Congo, nous ne pouvons que nous rappeler nos propre 6 millions de victimes du génocide Nazi. Le "Ne rien entendre, ne rien voir et ne rien faire» ne remplit pas la promesse du «plus jamais ça! » ; rester les bras croisés alors que les êtres humains sont massacrés. Il ya déni de justice pour les victimes et cela questionne notre profonde engagement pour l'humanité. Comme rabbins nous ne pouvons pas ignorer l'appel de notre tradition: « Celui qui détruit une âme, est comparable à celui qui détruit le monde. Et quiconque sauve une vie, et comme celui qui sauve le monde. » Source : The Guardian , vendredi 23 avril 2010, http://www.guardian .co.uk/world/ 2010/apr/ 23/victims- of-war-in- congo
Il est visible et évident que lorsqu'on a la peau noire et de nationalité congolaise, on n'a aucune chance d'être entendu ni être écouté dans l'arène de la politique internationale. On intervient vite en Libye, en Égypte, en Tunisie, au Maroc, au Yémen, en Afghanistan, c'est parce qu'on est de race blanche ou de peau claire. Je ne pense pas que le mal que se donne la France pour la "Syrie" serait le même si c'était pour l'Africain. On a vu en Côte d'Ivoire, l'Armée française a tiré comme une troupe des tirailleurs, ceux qui tirent sans viser. Les vraies images de cette tragédie sont cachées, elles sortiront un jour. L'intégrisme français d'une information filtrée existe aussi. Mais parmi les "Noirs, les Occidentaux ont des préférences qui modulent encore leur nonchalance d'intervention à l'interventionnisme laxiste lorsqu'il est attendu d'eux un service.
Roosevelt a donné à la personne humaine sa dignité sans
préjuger des torts des uns et des autres, il a fait justice
où le bas blesse, cette discrimination se fait en fonction des anciennes géographie selon que l'on soit un ancien territoire britannique ou français. Quand les choses ne vont pas bien chez les Noirs, ceux qui sont dans les Commonwealth s'en tirent plus ou moins bien, car le "Commonwealth" en soi est une sorte de Grand ONGs. Ceux des Noirs qui sont de l'ancienne "Afrique Équatoriale Française", l'AEF et de l'"Afrique Orientale Française", l'AOF, Paris arrive vite à leur secours calculé parce que ces régions font partie du Franc CFA contrôlé par la France. Les Portugais et les Espagnols font la même chose. Hélas, être Congolais ce n'est pas pareil, c'est ce qui est très grave car, pour avoir été un territoire sous l'autorité de la Belgique est un délit. Faute qui vient du fait d'avoir demandé l'indépendance et d'avoir eu un Premier Ministre nommé "Patrie Emery Lumumba". Donc, on peut venir en aide à tous les Noirs du monde à des degrés divers d'assistance, mais les Noirs du Congo ne font pas partie de cette guilde.
Au demeurant, cette même paramétrie de mise en valeur des Congolais à la bourse de la solidarité subit toujours le même sort de discrimination ailleurs dans la balance mondiale. Même devant un Président noir en Amérique, "les Noirs du Congo-Kinshasa" n'ont pas la même considération que ceux du "Commonwealth, de la zone CFA et des Amériques. Peu importe leur grand nombre des sympathisants démocrates, les Congolais sont des mal-aimés. À cela s'ajoute la froideur du Président français qui vient tout de même à Kinshasa à la "Conférence de la Francophonie" tout en sachant qu'"Eugène Diomi", un Député élu est porté disparu depuis, le 27 juin 2012. Or, pour ce dernier, Jean-Luc Mélenchon, les Communistes, les Verts ont crié, l'Élysée reste de marbre. Tout simplement parce que cette souffrance-là est congolaise chez un peuple le plus francophone du monde en démographie et en superficie. Il ne fait pas bon d'être congolais par ce temps qui passe, mais les Rdéciens comme "Djamba Yohé" demeureront fidèle et suki pembe à cette République au peuple détruit.
Congolaises, Congolais, défendons-nous seuls, nous pouvons faire ce que la MONUSCO n'a pas la vocation de faire.


Vive la République Démocratique du Congo,

Vive le Peuple Congolais,
Djamba Yohé,
Gaston-Marie,
Le Congolais de l'Atlantique Nord.
Ottawa, le 31 octobre 2008,
Canada.

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