Le président de la RDC, Joseph Kabila, au sommet de la CIRGL le 8 août à Kampala.
REUTERS/Edward Echwalu
La réunion des chefs d'Etats de la région des Grands Lacs s'est achevée mercredi 8 août 2012 à la mi-journée à Kampala. Les dirigeants étaient réunis sous l'égide de la CIRGL, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, pour mettre en place une force militaire neutre sensée «éradiquer» les forces négatives du Nord-Kivu. Depuis le mois d'avril, les rebelles du M23 combattent dans cette zone l'armée regulière congolaise. Après deux jours de réunion à Kampala, aucune décision concrète n'a été annoncée
Le sommet des chefs d'Etats de la région des Grands Lacs s'est achevé sans progresser sur la création d'une force neutre qui pourrait être déployée dans l'est de la République démocratique du Congo.
Le communiqué final indique que les dirigeants ont décidé qu'un sous-comité interministériel devra statuer sur sa composition. Le secrétaire exécutif de la CIRGL est optimiste et attend prochainement, la composition de cette force neutre : «Dès la semaine prochaine nous allons nous retrouver à Goma avec le sous-comité des ministres de la Défense qui aura pour mission d’essayer d’opérationnaliser la force neutre. Il y a des pays qui sont déjà prêts à donner des contingents pour cette force internationale. Il est important qu’il y ait une appropriation régionale. »
L'appropriation de la crise qui se déroule au Nord-Kivu est donc une gageure pour la CIRGL. En plus de la création d'une force régionale, le ministre de la Défense congolais annonce que des sanctions pourraient être prises contre ceux qui s'opposeraient au processus de pacification : «Ceux qui constituent un frein ou qui font obstruction au processus de pacification s’exposent à des sanctions qui pourront être prises collectivement par les pays de la région.»
Mais avant les sanctions, il faudra concrétiser le principe d'une force militaire neutre annoncé conjointement par les présidents Kagamé et Kabila lors du dernier sommet de l'Union Africaine. Une force militaire qui reste pour l'instant à l'état de projet.
Les chefs d'Etats de la région doivent se retrouver, de nouveau à Kampala, dans quatre semaines, afin de vérifier l'avancée de la composition de la force neutre.
Le communiqué final indique que les dirigeants ont décidé qu'un sous-comité interministériel devra statuer sur sa composition. Le secrétaire exécutif de la CIRGL est optimiste et attend prochainement, la composition de cette force neutre : «Dès la semaine prochaine nous allons nous retrouver à Goma avec le sous-comité des ministres de la Défense qui aura pour mission d’essayer d’opérationnaliser la force neutre. Il y a des pays qui sont déjà prêts à donner des contingents pour cette force internationale. Il est important qu’il y ait une appropriation régionale. »
L'appropriation de la crise qui se déroule au Nord-Kivu est donc une gageure pour la CIRGL. En plus de la création d'une force régionale, le ministre de la Défense congolais annonce que des sanctions pourraient être prises contre ceux qui s'opposeraient au processus de pacification : «Ceux qui constituent un frein ou qui font obstruction au processus de pacification s’exposent à des sanctions qui pourront être prises collectivement par les pays de la région.»
Mais avant les sanctions, il faudra concrétiser le principe d'une force militaire neutre annoncé conjointement par les présidents Kagamé et Kabila lors du dernier sommet de l'Union Africaine. Une force militaire qui reste pour l'instant à l'état de projet.
Les chefs d'Etats de la région doivent se retrouver, de nouveau à Kampala, dans quatre semaines, afin de vérifier l'avancée de la composition de la force neutre.
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