Etienne Tshisekedi (Centre D) aux côtés de leader de l'opposition Eugène Diomi Ndongala (Centre G) à l'église Notre-Dame de Kinshasa, le 22 Juin 2012.
AFP / JUNIOR DIDI KANNAH
Par RFI
Amnesty International s’est emparée de l’affaire de la disparition de l'un des leaders de l'opposition en RDC, Eugène Diomi Ndongala, président de la Démocratique chrétienne et proche d’ Etienne Tshisekedi, l’opposant historique de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Eugène Diomi Ndongala a disparu depuis le 27 juin. Les autorités disent qu’il est en cavale après avoir été poursuivi dans une affaire de viol. Ses proches disent qu’il est détenu au secret.
Pour Patrizia Diomi, l’épouse d’Eugène Diomi Ndongala, de nationalité italienne, il ne fait aucun doute que son mari est détenu au secret par les services spéciaux congolais. Elle dit en avoir la confirmation : « Parlons clairement. Les personnes de l’ANR (l’Agence nationale de renseignement ) et les services de sécurité nous ont dit clairement qu’ils l’ont entre leurs mains ».
Patrizia Diomi rejette catégoriquement l’accusation de viol sur mineure pour laquelle son mari fait l’objet d’une poursuite. « C’est un coup monté grossier », dit-elle, tout comme la prétendue cavale en Italie de son mari. On a avancé que Diomi était italien lui aussi, elle dément : « Mon mari est Congolais. Il n’est pas Italien. Lui est citoyen congolais, il n’a jamais eu d’autres nationalités ».
Un collectif des associations de droits de l’homme mène campagne depuis presque deux mois. Maître Jacob Balushi : « C’est un dossier que nous suivons de très près, car on n’aimerait pas que ce qui est arrivé à Chebeya (défenseur des droits de l’homme assassiné), arrive à un digne fils de ce pays comme Diomi Ndongala ».
Mais les organisations non gouvernementales n’apportent pas la preuve de la détention, tout comme les autorités n’apportent pas la preuve de la cavale. C’est la parole de l’un contre la parole de l’autre.
Patrizia Diomi rejette catégoriquement l’accusation de viol sur mineure pour laquelle son mari fait l’objet d’une poursuite. « C’est un coup monté grossier », dit-elle, tout comme la prétendue cavale en Italie de son mari. On a avancé que Diomi était italien lui aussi, elle dément : « Mon mari est Congolais. Il n’est pas Italien. Lui est citoyen congolais, il n’a jamais eu d’autres nationalités ».
Un collectif des associations de droits de l’homme mène campagne depuis presque deux mois. Maître Jacob Balushi : « C’est un dossier que nous suivons de très près, car on n’aimerait pas que ce qui est arrivé à Chebeya (défenseur des droits de l’homme assassiné), arrive à un digne fils de ce pays comme Diomi Ndongala ».
Mais les organisations non gouvernementales n’apportent pas la preuve de la détention, tout comme les autorités n’apportent pas la preuve de la cavale. C’est la parole de l’un contre la parole de l’autre.
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