vendredi 24 août 2012

Guerre dans l’Est de la RDC: Didier Reynders préconise des sanctions concertées contre le Rwanda

publié il y a 2 heures, 31 minutes, | Denière mise à jour le 24 août, 2012 à 9:35 |
 
Il faut arrêter l'hypocrisie et la démagogie.La Belgique doit aussi stopper toute sorte de  soutiens au régime sanguinaire de Kagamé. 
 
La guerre est là, une agression déguisée en guerre civile. Ce que déclare Reynders en RDC n'est rien d'autre que du poudre aux yeux des congolais. seule la Belgique continue à soutenir le Rwanda un pays agresseur.
 
Comme la Belgique a toujours soutenu le rwanda depuis toutes les guerres que kagamé a méné en RDC. Elle ne ferait pas le contraire aujourd'hui. Il faut que la Belgique arrête de pousser la RDC vers les négociations car notre pays n'a jamais cessé de multiplier les négociations dépuis la 1ère guerre d'agression jusque à présent sans aboutir de solution favorables aux congolais.
 
L'histoire nous renseigne que la Belgique était toujours dérrière toutes les tentatives de balkanisations de la RDC, depuis la sécession du Katanga de Moise Tchombe, la sécession du Kassaî, et aujourd'hui on ne peut pas écarter la main noire de la Belgique dans cette affaire. c'est pourquoi la Belgique doit etre claire et stopper toute hypocrisie.
 
La RDC n'a pas besoin de la force neutre aux frontières pour sécuriser son Etat, ni la formation militaire telle que préconnise Reynders. Il faut seulement nettoyer notre armée de ces éléments etrangères qui affaiblient et trahissent notre armée à chaque opération militaire. Il faut vider du gouvernement congolais de ces hommes qui trahissent notre pays, corrompus et qui travaillent au solde des énnémis. L'armée congolaise est capable de se défendre face à ces agresseurs mais grace à la mauvaise politique d'un homme corrompu joseph Kabila, on ne peut pas avancer. 
Didier Reyders, ministre Belge des affaires étrangères le 20/08/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDidier Reyders, ministre Belge des affaires étrangères le 20/08/2012 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Reynders dit: « J’ai entendu l’annonce des Etats-Unis qui porte sur la suspension de son aide au Rwanda de l’ordre de 200 mille dollars. Je ne pense pas que ça fasse une pression importante », a affirmé le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, jeudi 23 août à Lubumbashi après sa rencontre avec le président de la RDC, Joseph Kabila. Le diplomate belge estime que si des sanctions doivent être prises contre le Rwanda, elles devraient être consécutives à des concertations au niveau de l’Union européenne ou des Nations unies.
« Moi je préfère travailler avec une coordination pour que si des mesures doivent être décidées qu’elles le soient pour tous ensembles dans l’union Européenne ou aux Nations unies. Les actions isolées semblent être des effets d’annonce », a dit Didier Reynders.
 
Les Etats-Unis ont annoncé, début août, la suspension de leur aide de 200 000 dollars américains après qu’un rapport préliminaire des experts des Nations unies a fourni des preuves de l’implication du Rwanda dans l’actuelle rébellion du mouvement du 23 mars (M23) au Nord-Kivu. D’autres pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et la Suède ont emboité le pas aux Etats-Unis annonçant à leur tour la suspension de leurs aides au Rwanda.
Concernant les stratégies pour mettre fin à la guerre, Didier Reynders préconise le dialogue.

« Pour l’instant nous privilégions le dialogue comme d’ailleurs les pays de la région des Grands Lacs le font. Je rappelle que les chefs d’Etats ont signé les mêmes documents à Kampala- qu’il s’agisse du président Kabila ou du président Kagame ou encore leurs collègues-pour mettre en place une force internationale neutre et de participer à la pacification», a-t-il déclaré.
Les chefs d’Etats des Grands Lacs vont se réunir à Kampala d’ici deux semaines pour valider la proposition des ministres de la Défense de cette communauté sur la constitution de cette force neutre à déployer le long de la frontière entre le Rwanda et la RDC. Cette force vise à combattre les groupes armés dont le M23 et les FDLR. Le comité ministériel a proposé que soient exclus de cette force le Rwanda, le Burundi, l’Ouganda et la RDC.
Au cours d’un entretien avec des journalistes congolais, le président Joseph Kabila avait déclaré, fin juillet , qu’il examinait toutes les voies pour rétablir la paix dans l’Est de la RDC, évoquant notamment des solutions « politique, militaire, diplomatique ou même les trois ».
Les Forces armées de la RDC font face depuis mai dernier à la rébellion du M23, un mouvement dont les ténors sont issus de l’ex-rébellion du CNDP. Les rebelles du M23 réclament l’application des accords du 23 mars 2009 signés entre le gouvernement congolais et le CNDP. Accords qui prévoyaient l’intégration des rebelles dans l’armée et celle des cadres civils de ce mouvement dans les institutions politiques de la RDC.
Lire aussi sur radiookapi.net:

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire