Voici leur portrait :
Ellen Johnson-Sirleaf : Elle est la première femme à être élue au suffrage universel à la tête d’un État africain. Elle est co-récipiendaire du prix Nobel de la paix en 2011. Diplômée d’Harvard, elle devient secrétaire d’État aux Finances entre 1972 et 1978 puis ministre des Finances entre 1979 et 1980. Menacée de mort suite à un coup d’état, elle repart aux États-Unis où elle a poursuivi une carrière dans le domaine de la finance. Elle a dirigé par exemple le PNUD, au niveau du continent. Depuis, elle reconstruit un pays ravagé par 14 années de guerre civile. “Nous pouvons dormir la nuit sans avoir peur”, était son slogan de campagne.
Joyce Banda : Entrée en politique en 1999, elle est élue vice-présidente du Malawi en 2009, après avoir occupé le poste de ministre des Affaires étrangères, et celui de ministre de la Femme et l’Enfance. En avril 2012, elle succède au président Mutharika, et devient la première femme présidente du Malawi. La décriminalisation de l’homosexualité, et le refus d’accueillir sur le sol du Malawi le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI constituent quelques faits d’éclat qu’elle vient de poser.
Ngozi Okonjo-Iweala : Économiste mondialement reconnue, elle devient la première Africaine candidate à la direction générale de la Banque mondiale en 2011. Née en 1954 alors que son pays fait partie de l’Empire britannique, elle a fréquenté les meilleures écoles nigérianes. A 18ans, Ngozi Okonjo-Iweala part aux Etats-Unis à Harvard et au MIT dans le Massachusetts où elle en ressort diplômée. Elle commence à travailler à la Banque Mondiale. Une fois que Olusegun Obasanjo est élu président, il lui demande de rédiger un rapport sur les réformes économiques. Dés lors, elle quitte son poste à la Banque mondiale et devient ministre des Finances. Ngozi Okonjo-Iweala a mené une guerre sans merci contre la corruption qui sévit au Nigéria. Elle a rendu le secteur de l’énergie plus transparente. Elle peut également se satisfaire du fait qu’elle a obtenu des créanciers du Nigeria l’effacement d’une dette de 18 milliards de dollars. A force de vouloir trop bien faire son travail, le président Obasanjo l’abandonne et la ministre nigériane démissionne. "Les femmes représentent le troisième plus grand marché émergent du monde. Si vous investissez dans les femmes, vous investissez dans l’humanité entière", a déclaré Mme Okonjo-Iweala récemment à Lagos.
Nkosazana Dlamini-Zuma : Élue dimanche 15 juillet présidente de la Commission de l’Union africaine. Elle devient non seulement la première femme à accéder à présidence de cette institution, mais également la Sud-Africaine devient la première anglophone. Ancienne épouse de Jacob Zuma, Nkosazana Dlamini-Zuma est sur la scène politique depuis des années. En effet dés 1971, elle intègre le parti ANC de Mandela alors interdit par l’apartheid. En 1985, elle devient directrice non-gouvernementales aux problèmes liés à la santé des réfugiés. En 1994, Nkosazana Dlamini-Zuma devient la première ministre noire de la Santé dans le gouvernement de Nelson Mandela. Se principale priorité est la lutte contre le tabagisme et elle interdit la cigarette dans les lieux publics en 1999. La même année, elle devient ministre des affaires étrangères. C’est l’une des rares voire la seule à être restée sans interruption un membre du gouvernement depuis sa première nomination. Elle est considérée comme une des femmes les plus influentes du continent.
Fatou Bensouda : elle prête serment le 15 juin dernier à la CPI à La Haye. La Gambienne est devenue la première africaine procureure de la CPI, succédant à l’Argentin Luis Moreno-Ocampo, arrivé au terme de son mandat de neuf ans.
Elle occupait le poste de procureur adjoint de la CPI depuis 2004 date à laquelle elle a intégré l’institution.
Fatou Bensouda est notamment connu pour avoir été conseillère juridique et substitut du procureur au Tribunal pénal international pour le Rwanda en Tanzanie. Sa principale tâche est de réconcilier l’Afrique avec la CPI. En effet, plusieurs états africains ont menacé de se retirer du traité de Rome pour former une « Cour criminelle africaine » afin de dénoncer une justice contre les africains. A ce jour, quatorze mandat d’arrêt internationaux ont été émis par la CPI, tous de nationalités africaines.
Diplômées, indépendantes et présentes dans les domaines importants de la vie de leur pays, du continent et voire même à l’internationale, les femmes prennent le pouvoir en Afrique. Elles offrent ainsi un beau message aux africaines. D’ailleurs, n’oublions pas que trois femmes ont été désignées prix Nobel de la paix en 2011 dont deux africaines : la présidente libérienne et sa compatriote Leymah Gbowee, une militante responsable d’un mouvement pacifiste en faveur des femmes.
Diaraou Baldé
Selon le but primordial de la CPI et de certains Etats occidentaux de nommer une africaine: Madame Fatou Bensouda pour réconcilier l’Afrique avec la CPI; c'est une masquarade toute faite. Malheureusement il est impossible de réconsilier l'inconsiliable. Cette dame Fatou Bensouda était choisi pour des agendas cachés des Etats qui manupilent la CPI. Elle était choisie suite à sa personnalité facile et faible, manupilable facile. Il parrait même selon les temoins qu'elle a été acheté matériellement par ces mêmes dirigeants qui ont des intérêts en Afrique. En fin de compte elle n'est pas capable de prendre des décisions en faveur de l'Afrique. Donc Madame Fatou Bensouda est un pion au CPI comme tout autres poins marionnettes installés aux présidences de certains Etats Africains comme la Cote d'Ivoire, le Congo Braza, le Gabo, ...
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