samedi 14 avril 2012

Pourquoi la Fibre optique n'est pas opérationnelle en RDC ? : halte à la mascarade

Dans tout domaines de la gestion de l'Etat congolais, rien ne marche. C'est domage, car on ne gère pas une nation de cette manière-là? la gestion kabiliste de la RDC est chaotique. Le Potentiel éssaye de décrire une situation méfieuse au sein des travaux de l'allongement de la fibre optique de Moanda jusqu'à Kinshasa. Il faut comprendre que cela n'est pas étonnant avec le gouvernement Kabila au pouvoir. La fibre optique a été possible et vite fait dans les pays anglophones de l'Est africain, plus pauvres que la RDC. Tels que l'Ouganda, Kenya, Tanzanie et même le Rwanda dont la distance n'est pas aussi négligeable. sans même trop parlé des sommes énormes ni tergiverssé sur d'aucune  question des décideurs. La SCPT n'est pas la seule domaine de l'Etat qui souffre de la mégestion et des mafias politicofinancière installée par Kabila en RDC. Il faut un changement àla tête de l'Etat pour que les choses bouges 

selon: (Le Potentiel 13/04/2012)

Le lancement de la fibre optique achoppe sur l’affrontement entre deux forces. La première est apparente et s’affaire sur le terrain ; la seconde évolue dans l’ombre avec des arguments fallacieux de rentabilité. Au final, c’est l’extérieur qui dicte sa loi avec la complicité des dirigeants congolais, relais du libéralisme sauvage au détriment des intérêts majeurs du peuple congolais. Le mal étant identifié -la maffia- il faut l’extirper plutôt. Halte à la mascarade !

Le Premier ministre intérimaire a effectué un aller-retour Kinshasa-Muanda-Kinshasa pour s’enquérir de l’évolution de la situation en rapport avec la mise en service de la fibre optique. Les choses traînent, sans une raison valable. Du fait des tireurs de ficelles qui ont manifestement la peau dure.

Cette visite du chef du gouvernement intérimaire à Muanda, a le mérite de mettre à nu les insuffisances, l’irresponsabilité caractéristique et des appétits gloutons des décideurs congolais, qui se mettent au service de l’étranger et des milieux financiers maffieux. Il y a à boire et à manger dans ce dossier de la fibre optique. Le blocage actuellement constaté ne se justifie pas que de la volonté de s’assurer une meilleure rentabilité à travers une gestion saine de la fibre optique. Des forces occultes freinent tous les élans que prend ce projet pour des raisons inavouables.

La Société congolaise des postes et des télécommunications (SCPT) a pu obtenir d’une banque commerciale de la place un crédit de 12 millions USD. Des tergiversations injustifiées ont entouré la délivrance de ce précieux sésame pour qu’enfin la banque accepte de libérer le solde du prêt consenti. Auparavant, 3 millions USD de cette enveloppe avait pris des destinations inconnues. Les murs non appropriés construits, sur le site prévu pour l’installation de la station d’atterrage, ont été démolis. Un nouvel opérateur est à pied d’œuvre et promet de tout finir au plus tard le 9 juin 2012. Pendant ce temps, les 3 millions ne constituent plus une préoccupation pour ceux qui ont en charge la protection des finances de la République. Pour quelles raisons le gouvernement paiera-t-il une créance de 3 millions USD pour des murs détruits par la nonchalance et la gloutonnerie de certains décideurs ? Ils sont connus, l’heure est venue pour que la justice se charge réellement de leur sort ainsi que la société étrangère qui avait gagné ce marché. Effectuer des missions sur le terrain est considéré comme une mascarade de plus. Ce serait même contreproductif dans l’avancement des travaux en cours. Le plus intéressant serait de traquer ces fossoyeurs des finances publiques, dans le but de dissuader quiconque se hasarderait à rééditer les mêmes indélicatesses.

Les avancées avec Koyiagalo

La SCPT étant très avancée, rien ne devra l’arrêter surtout que les équipements fournis par Alcatel n’attendent que leur installation pour servir les usagers et à travers eux la nation entière. Sur le site devant abriter la station d’atterrage, des briques appropriées sont déjà apprêtées et n’attendent plus qu’à être utilisées. Les 6 000 m2 d’espace seront occupés non seulement par la station d’atterrage, mais aussi par d’autres équipements, notamment des groupes électrogènes de secours.

Le câble à fibre optique passe à 30 km de la côte de Muanda. Le point d’atterrage étant construit, la SCPT n’aura plus qu’à matérialiser la connexion à la partie qui va jusqu’à Kinshasa pour qu’enfin la boucle soit définitivement bouclée.

Selon des sources, la dernière correspondance du ministre des Finances sur instruction expresse du chef de l’Etat, garantissant le prêt, a permis de verser respectivement 3 millions et 5 millions aux soumissionnaires concernés. A tout prendre, rien n’empêche la RDC de disposer de sa fibre optique, en optant pour ligne tracée par le consortium WACs. Les moyens pour sécuriser la ligne, par la construction de 16 stations tout le long du trajet, et les véhicules pour le déplacement des ingénieurs formés en Chine ne font pas défaut. Faire prévaloir un autre plan ne serait pas un agenda de la RDC. Le Premier ministre intérimaire arriverait-il à résister aux assauts des maffieux ? Il doit pousser vers la bonne direction, en n’écoutant pas les champs des cygnes habituées à servir les intérêts autres que ceux de la Nation congolaise.

L’ombre de la Banque mondiale

Des sources proches de ce dossier pointent du doigt la Banque mondiale et ses suppôts locaux comptés parmi des décideurs. Les actes posés par les uns et les autres pour freiner l’évolution de la mise en place de la fibre optique édifient quant à la détermination de chaque décideur concerné à faire avancer les choses dans l’intérêt de la majorité et de la République.

Des indiscrétions recueillies, il est apparu qu’un autre plan était aussi en gestion. Il s’agit de celui qui aurait été proposé par la Banque mondiale. Dans ce cas, la fibre serait venue du Ghana et la ligne Inga-Shaba allait être mise à contribution pour le transport de la fibre optique. Un expert sous le sceau de l’anonymat est formel : «Si les choses ont traîné, c’est parce que les élèves modèles des institutions de Bretton Woods, parmi lesquels des décideurs, auraient juré de faire triompher l’option levée par la Banque mondiale au détriment du consortium Wacs».

Des millions USD engagés par la République doivent porter. Il est hors de question que des individus cherchent à satisfaire des intérêts autres que ceux de la nation. On les laisse prendre le dessus sur des options bénéfiques et clairement élaborées. S’il se confirme que l’ombre de la Banque mondiale planerait aussi sur ce dossier, des observations claires devront être formulées pour que des décideurs pointés du doigt ne continuent plus à fragiliser ce processus très avancé depuis l’avènement du Premier ministre Koyiagalo.

Pour sa part, le chef de l’Etat a choisi d’accompagner cette difficile mise en place, en désignant des experts chargés de suivre de près ce dossier. De temps en temps, il descend sur le terrain de manière à faire avancer la mise en service de la fibre optique. C’est cette impulsion qui a donné lieu à toutes les avancées constatées.

Ce jeu de cache-cache auquel se livrent certains décideurs marionnettes est une mascarade à laquelle il est temps de mettre un terme. Les données en présence dévoilent déjà le pot aux roses.

Pour le reste, il suffit d’actionner le levier de la sanction et du nationalisme pour que la fibre optique devienne une réalité en RDC.
Par Le Potentiel



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