Dans tout domaines de la gestion de l'Etat congolais, rien ne marche. C'est domage, car on ne gère pas une nation de cette manière-là? la gestion kabiliste de la RDC est chaotique. Le Potentiel éssaye de décrire une situation méfieuse au sein des travaux de l'allongement de la fibre optique de Moanda jusqu'à Kinshasa. Il faut comprendre que cela n'est pas étonnant avec le gouvernement Kabila au pouvoir. La fibre optique a été possible et vite fait dans les pays anglophones de l'Est africain, plus pauvres que la RDC. Tels que l'Ouganda, Kenya, Tanzanie et même le Rwanda dont la distance n'est pas aussi négligeable. sans même trop parlé des sommes énormes ni tergiverssé sur d'aucune question des décideurs. La SCPT n'est pas la seule domaine de l'Etat qui souffre de la mégestion et des mafias politicofinancière installée par Kabila en RDC. Il faut un changement àla tête de l'Etat pour que les choses bouges
selon: (Le Potentiel 13/04/2012)
Le lancement de la fibre optique achoppe sur l’affrontement
entre deux forces. La première est apparente et s’affaire sur le terrain ; la
seconde évolue dans l’ombre avec des arguments fallacieux de rentabilité. Au
final, c’est l’extérieur qui dicte sa loi avec la complicité des dirigeants
congolais, relais du libéralisme sauvage au détriment des intérêts majeurs du
peuple congolais. Le mal étant identifié -la maffia- il faut l’extirper plutôt.
Halte à la mascarade !
Le Premier ministre intérimaire a effectué un
aller-retour Kinshasa-Muanda-Kinshasa pour s’enquérir de l’évolution de la
situation en rapport avec la mise en service de la fibre optique. Les choses
traînent, sans une raison valable. Du fait des tireurs de ficelles qui ont
manifestement la peau dure.
Cette visite du chef du gouvernement
intérimaire à Muanda, a le mérite de mettre à nu les insuffisances,
l’irresponsabilité caractéristique et des appétits gloutons des décideurs
congolais, qui se mettent au service de l’étranger et des milieux financiers
maffieux. Il y a à boire et à manger dans ce dossier de la fibre optique. Le
blocage actuellement constaté ne se justifie pas que de la volonté de s’assurer
une meilleure rentabilité à travers une gestion saine de la fibre optique. Des
forces occultes freinent tous les élans que prend ce projet pour des raisons
inavouables.
La Société congolaise des postes et des télécommunications
(SCPT) a pu obtenir d’une banque commerciale de la place un crédit de 12
millions USD. Des tergiversations injustifiées ont entouré la délivrance de ce
précieux sésame pour qu’enfin la banque accepte de libérer le solde du prêt
consenti. Auparavant, 3 millions USD de cette enveloppe avait pris des
destinations inconnues. Les murs non appropriés construits, sur le site prévu
pour l’installation de la station d’atterrage, ont été démolis. Un nouvel
opérateur est à pied d’œuvre et promet de tout finir au plus tard le 9 juin
2012. Pendant ce temps, les 3 millions ne constituent plus une préoccupation
pour ceux qui ont en charge la protection des finances de la République. Pour
quelles raisons le gouvernement paiera-t-il une créance de 3 millions USD pour
des murs détruits par la nonchalance et la gloutonnerie de certains décideurs ?
Ils sont connus, l’heure est venue pour que la justice se charge réellement de
leur sort ainsi que la société étrangère qui avait gagné ce marché. Effectuer
des missions sur le terrain est considéré comme une mascarade de plus. Ce serait
même contreproductif dans l’avancement des travaux en cours. Le plus intéressant
serait de traquer ces fossoyeurs des finances publiques, dans le but de
dissuader quiconque se hasarderait à rééditer les mêmes indélicatesses.
Les avancées avec Koyiagalo
La SCPT étant très avancée, rien ne
devra l’arrêter surtout que les équipements fournis par Alcatel n’attendent que
leur installation pour servir les usagers et à travers eux la nation entière.
Sur le site devant abriter la station d’atterrage, des briques appropriées sont
déjà apprêtées et n’attendent plus qu’à être utilisées. Les 6 000 m2 d’espace
seront occupés non seulement par la station d’atterrage, mais aussi par d’autres
équipements, notamment des groupes électrogènes de secours.
Le câble à
fibre optique passe à 30 km de la côte de Muanda. Le point d’atterrage étant
construit, la SCPT n’aura plus qu’à matérialiser la connexion à la partie qui va
jusqu’à Kinshasa pour qu’enfin la boucle soit définitivement bouclée.
Selon des sources, la dernière correspondance du ministre des Finances
sur instruction expresse du chef de l’Etat, garantissant le prêt, a permis de
verser respectivement 3 millions et 5 millions aux soumissionnaires concernés. A
tout prendre, rien n’empêche la RDC de disposer de sa fibre optique, en optant
pour ligne tracée par le consortium WACs. Les moyens pour sécuriser la ligne,
par la construction de 16 stations tout le long du trajet, et les véhicules pour
le déplacement des ingénieurs formés en Chine ne font pas défaut. Faire
prévaloir un autre plan ne serait pas un agenda de la RDC. Le Premier ministre
intérimaire arriverait-il à résister aux assauts des maffieux ? Il doit pousser
vers la bonne direction, en n’écoutant pas les champs des cygnes habituées à
servir les intérêts autres que ceux de la Nation congolaise.
L’ombre de
la Banque mondiale
Des sources proches de ce dossier pointent du doigt la
Banque mondiale et ses suppôts locaux comptés parmi des décideurs. Les actes
posés par les uns et les autres pour freiner l’évolution de la mise en place de
la fibre optique édifient quant à la détermination de chaque décideur concerné à
faire avancer les choses dans l’intérêt de la majorité et de la République.
Des indiscrétions recueillies, il est apparu qu’un autre plan était
aussi en gestion. Il s’agit de celui qui aurait été proposé par la Banque
mondiale. Dans ce cas, la fibre serait venue du Ghana et la ligne Inga-Shaba
allait être mise à contribution pour le transport de la fibre optique. Un expert
sous le sceau de l’anonymat est formel : «Si les choses ont traîné, c’est parce
que les élèves modèles des institutions de Bretton Woods, parmi lesquels des
décideurs, auraient juré de faire triompher l’option levée par la Banque
mondiale au détriment du consortium Wacs».
Des millions USD engagés par
la République doivent porter. Il est hors de question que des individus
cherchent à satisfaire des intérêts autres que ceux de la nation. On les laisse
prendre le dessus sur des options bénéfiques et clairement élaborées. S’il se
confirme que l’ombre de la Banque mondiale planerait aussi sur ce dossier, des
observations claires devront être formulées pour que des décideurs pointés du
doigt ne continuent plus à fragiliser ce processus très avancé depuis
l’avènement du Premier ministre Koyiagalo.
Pour sa part, le chef de
l’Etat a choisi d’accompagner cette difficile mise en place, en désignant des
experts chargés de suivre de près ce dossier. De temps en temps, il descend sur
le terrain de manière à faire avancer la mise en service de la fibre optique.
C’est cette impulsion qui a donné lieu à toutes les avancées constatées.
Ce jeu de cache-cache auquel se livrent certains décideurs marionnettes
est une mascarade à laquelle il est temps de mettre un terme. Les données en
présence dévoilent déjà le pot aux roses.
Pour le reste, il suffit
d’actionner le levier de la sanction et du nationalisme pour que la fibre
optique devienne une réalité en RDC.
Par Le Potentiel
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Potentiel
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