Le péril du treillis au sein des FARDC. Le FDDC pour un combat contre cet ennemi caché du Congo
Ces derniers temps, nos compatriotes de l’Est ont vécu des moments d’angoisse suite aux nouvelles alarmantes de défection d’une partie de soldats de notre armée nationale. Pour rappel, dans la nuit de dimanche 1er à lundi 2 avril des militaires FARDC de l’ex-rébellion CNDP ont quitté leur position à Rubare pour se diriger au Sud vers la localité de Katale. Au même moment, des ex-CNDP installés dans les camps militaires de Kabira, Rugarama et Mugogo faisaient mouvement vers Rutshuru-centre pour rejoindre le grand camp militaire. Le lendemain dans la matinée, tous ces militaires ont pris les armes et munitions pour se diriger vers la forêt de Runyoni au pied des volcans faisant frontière avec le Rwanda. Dans l’entretemps, le général Bosco Ntaganda, qui venait de passer 24h dans son fief de Kitchanga, est rentré précipitamment à Goma où il a organisé une démonstration de forces en faisant circuler dans les artères de la ville une vingtaine de jeeps bondées de soldats rwandophones lourdement armés de lance-roquettes et des mitraillettes : ce qui a suffit pour faire paniquer toute la ville et ses environs.
Comme par enchantement, des coups de feu ont été entendus le mercredi 04 avril dans la cité d’Uvira où l’on signalait encore la défection du commandant FARDC dans cette cité, le Colonel Bernard Byamungu qui aurait pris la direction des moyens plateaux d’Uvira. Cependant, certains de ses éléments qui s’étaient enfui avec lui se seraient rendus aux FARDC, affirmant que les armes qui ont été emportées par eux ont été brûlées (sic!). Une situation presque similaire en territoire de Fizi, particulièrement à Lulimba, à Kazimia et Ubwari où les militaires ex-CNDP et PARECO ont tiré pendant plusieurs heures. Dans le même registre à Nyabibwe, 100Km au Nord de Bukavu en territoire de Kalehe, une psychose générale s’est emparée de la population, suite à la défection d’une frange des militaires qui ont pris la destination des hauts plateaux de Kalehe. Le climat s’est cristallisé encore lorsque la population a observé des mouvements des dépendants des FARDC qui prenaient la direction de Minova, Kavumu ou encore Bukavu.
En l’absence d’une explication officielle qui tient la route, les populations ont eu droit à plusieurs versions frisant parfois la schizophrénie de la part des responsables FARDC. « Il n’y a aucun problème entre les militaires ex-CNDP et leurs autres frères de l’armée. Il y a eu des agitations mais nous contrôlons la situation. On la gère comme il se doit », a assuré mardi 3 avril le porte-parole de l’opération « Amani Leo», le colonel Sylvain Ekenge sans préciser les causes de ces agitations. Bizarrement, le même Sylvain Ekenge avait déclaré la veille que ces défections n’avaient rien à voir avec le paiement de la solde des militaires ni avec l’octroie de la ration alimentaire, mais parlait plutôt d’intention machiavélique, manipulations et de défection aux « motifs inavoués » en entrevoyant des sanctions à l’encontre des fauteurs des troubles : « Je ne dis pas que la population s’est alarmée pour rien. Quand on voit les militaires se déplacer, la population doit avoir peur. Mais il n’y a rien qui va se passer, tout est sous contrôle. Nous avons fait l’intégration et nous sommes FARDC. C’est lui qui veut nous diviser, c’est son problème », avait déclaré le sinistre porte-parole.
Nous avons tenu à vous rappeler ces faits pour que vous vous rendiez compte à quel point les populations congolaises ne sont plus sécurisées car les services censés faire ce travail républicain n’existent plus en RD Congo.
Absence d’une qualification du problème au sein des FARDC
La qualification du problème est un aspect essentiel de l’analyse stratégique. C’est ainsi que par soucis de manipulation pour des intérêts connus à travers le monde, on parle du problème palestinien alors qu’il s’agit du problème de la colonisation israélienne, ou du problème noir aux USA alors qu’il était d’abord blanc, du problème du statut de la femme dans les pays musulmans alors qu’il s’agit bien évidemment de l’attitude des hommes. C’est ainsi qu’au sein de l’armée nationale congolaise, on se demande si les stratèges congolais ont réellement pris en compte les intérêts du pays dans leurs programmes de restructuration de l’armée nationale. Dans tous les cas, la coopération militaire avec plusieurs pays (USA, Belgique, Afrique du Sud, etc.…) pour la formation de nos soldats, dans un environnement d’absence d’une stratégie propre aux intérêts de la RD Congo, pourrait bien cacher des ambitions secrètes, des plans cachés, des intérêts orientés, etc.… En effet le phénomène d’intégration de tous les groupes armes au sein d’une seule armée pour la défense de la patrie est un cas d’école dans les annales des stratégies de la mise en place d’une armée républicaine. Il aurait fallu que cette "générosité" de la part de nos dirigeants puisse être précédée par l’identification des risques encourus et les ruptures à opérer. Cette irresponsabilité fut exploitée par des voisins mieux avisés afin de maintenir ce déficit avantageux pour leurs intérêts.
L’identification de l’ennemi pour mieux le vaincre
" Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d’ennemi ! " avait prédit en 1989 M. Arbatov, Conseiller M. Gorbatchev, à l’égard des USA. Plus près de nous, le président rwandais va, en janvier 2010, identifier le soucis de son homologue congolais en lui retirant son agent Laurent Nkunda qui donnait du tournis au régime congolais tout en conseillant une intégration des troupes CNDP au sein de la nouvelle armée congolaise. C’est par cette astuce que Kigali a su infiltrer discrètement ses agents dans le système de défense de notre pays. L’environnement géostratégique étant dynamique, le régime rwandais a su adapter son influence sur les dirigeants congolais aux contingentements du moment.
Nous sommes en mesure de vous confirmer, chers compatriotes, que les récents mouvements des troupes ex-CNDP n’est pas un fait du hasard mais ils s’inscrivent dans une stratégie de défense du régime rwandais par le renforcement des soldats rwandophones au sein des FARDC afin de lutter efficacement contre l’opposition rwandaise qui pourrait utiliser le territoire congolais pour frapper le Rwanda. A la longue, les Rwandophones auront consolidé leur emprise sur l’Est de la RD Congo et exigeront, en contre partie, une certaine autonomie. Pour réussir ce pari, les services rwandais travaillent depuis un certain temps à réunifier les différentes tendances au sein de la fameuse communauté des Tutsi congolais communément appelée Rwandophone. Des contacts sont pris en vue de concilier les vue des leaders comme Mkunda, Ntaganda, Makenga, Mutebusi, Makanika, etc…. afin d’arriver à une situation semblable à celle des Touaregs de l’Azawad selon le théorie des dominos. N’en déplaise aux compatriotes qui ont une vue rétrécie des événements, les choses sont actuellement à ce point et il faut que les congolais prennent conscience du danger et réagissent rationnellement vite.
Au sujet de la stratégie à mettre au point en vue de réussir le combat contre son ennemi, voici ce qu’a dit M. Michel Wieviorka : " l’ennemi peut être réel et manipulé par le Malin ou par l’étranger. L’objectif final de la lutte armée est un refaçonnage social complet dans le but de purifier son camp. Un autre ennemi peut se révéler étonnamment artificiel avec le temps. Conséquence : si l’ennemi est une construction, pour le vaincre, il faut non pas le battre, mais le déconstruire. Il s’agit moins au final d’une affaire militaire que d’une question politique ".
Notre pays est rongé par un ennemi réel et manipulé qui se cache sous une apparence artificielle. Nous devons donc nous battre sur deux fronts : militaire pour l’anéantir physiquement et sur le plan politique en vue de le déconstruire et ainsi réhabiliter l’image de notre Nation. Pour réussir ce défi, la résistance congolaise doit s’organiser en ayant le même discours engagé : " Nous en avons assez de voir nos enfants se faire violer. Nous affirmons notre position de combattre ce régime ignoble qui dirige la RD Congo, parce que nous savons que demain, nos enfants nous demanderons : et toi, papa/maman, quel rôle tu as joué pendant la longue période d’hécatombe ? ". Une de nos mamans est en train de mener ce noble combat dans la dignité et l’efficacité. Il s’agit de Maitre Marie-Thérèse Nlandu, la célèbre Avocate de droits de la personne, des pauvres et des opprimés. Elle dirige actuellement les Forces Droits pour la Défense des Citoyens (FDDC) composées de plus de sept mille militaires et soldats ex-FARDC, ces vaillants fils et filles de la RD Congo déterminés à défendre leurs populations du viol, vol et autres exactions commises par les milices qui opèrent librement dans tout l’Est de notre pays. Aux dernières nouvelles les FDDC occupent progressivement le terrain dans le Grand-Nord et l’Ituri en intervenant régulièrement pour sécuriser les populations momifiées par l’incurie des hommes au pouvoir dans notre pays.
Pour ceux qui suivent l’évolution de la situation sociopolitique dans notre pays après cette série d’élections bâclées, Maitre Marie-Thérèse Nlandu apparait comme notre Aung San Suu Kyi qui avait déclaré : " Si mon destin est de mourir de la balle d’un meurtrier, qu’il en soit ainsi. " Il est grand temps que la résistance congolaise taise ses différences et se rallie à l’œuvre salvatrice entreprise par Maman Nlandu à l’intérieur du pays ainsi qu’auprès de certains milieux occidentaux pour la libération totale de notre pays par nous-mêmes.
Bon courage Maman Marie-Thérèse Nlandu et que ton chemin se confonde avec celui de Madame Cory Aquino qui, après un long combat contre le sanguinaire Ferdinand Marcos, est devenue en 1986 la présidente des Philippines en chassant le dictateur.
Jean Mulongo Mbuyu
Comme par enchantement, des coups de feu ont été entendus le mercredi 04 avril dans la cité d’Uvira où l’on signalait encore la défection du commandant FARDC dans cette cité, le Colonel Bernard Byamungu qui aurait pris la direction des moyens plateaux d’Uvira. Cependant, certains de ses éléments qui s’étaient enfui avec lui se seraient rendus aux FARDC, affirmant que les armes qui ont été emportées par eux ont été brûlées (sic!). Une situation presque similaire en territoire de Fizi, particulièrement à Lulimba, à Kazimia et Ubwari où les militaires ex-CNDP et PARECO ont tiré pendant plusieurs heures. Dans le même registre à Nyabibwe, 100Km au Nord de Bukavu en territoire de Kalehe, une psychose générale s’est emparée de la population, suite à la défection d’une frange des militaires qui ont pris la destination des hauts plateaux de Kalehe. Le climat s’est cristallisé encore lorsque la population a observé des mouvements des dépendants des FARDC qui prenaient la direction de Minova, Kavumu ou encore Bukavu.
En l’absence d’une explication officielle qui tient la route, les populations ont eu droit à plusieurs versions frisant parfois la schizophrénie de la part des responsables FARDC. « Il n’y a aucun problème entre les militaires ex-CNDP et leurs autres frères de l’armée. Il y a eu des agitations mais nous contrôlons la situation. On la gère comme il se doit », a assuré mardi 3 avril le porte-parole de l’opération « Amani Leo», le colonel Sylvain Ekenge sans préciser les causes de ces agitations. Bizarrement, le même Sylvain Ekenge avait déclaré la veille que ces défections n’avaient rien à voir avec le paiement de la solde des militaires ni avec l’octroie de la ration alimentaire, mais parlait plutôt d’intention machiavélique, manipulations et de défection aux « motifs inavoués » en entrevoyant des sanctions à l’encontre des fauteurs des troubles : « Je ne dis pas que la population s’est alarmée pour rien. Quand on voit les militaires se déplacer, la population doit avoir peur. Mais il n’y a rien qui va se passer, tout est sous contrôle. Nous avons fait l’intégration et nous sommes FARDC. C’est lui qui veut nous diviser, c’est son problème », avait déclaré le sinistre porte-parole.
Nous avons tenu à vous rappeler ces faits pour que vous vous rendiez compte à quel point les populations congolaises ne sont plus sécurisées car les services censés faire ce travail républicain n’existent plus en RD Congo.
Absence d’une qualification du problème au sein des FARDC
La qualification du problème est un aspect essentiel de l’analyse stratégique. C’est ainsi que par soucis de manipulation pour des intérêts connus à travers le monde, on parle du problème palestinien alors qu’il s’agit du problème de la colonisation israélienne, ou du problème noir aux USA alors qu’il était d’abord blanc, du problème du statut de la femme dans les pays musulmans alors qu’il s’agit bien évidemment de l’attitude des hommes. C’est ainsi qu’au sein de l’armée nationale congolaise, on se demande si les stratèges congolais ont réellement pris en compte les intérêts du pays dans leurs programmes de restructuration de l’armée nationale. Dans tous les cas, la coopération militaire avec plusieurs pays (USA, Belgique, Afrique du Sud, etc.…) pour la formation de nos soldats, dans un environnement d’absence d’une stratégie propre aux intérêts de la RD Congo, pourrait bien cacher des ambitions secrètes, des plans cachés, des intérêts orientés, etc.… En effet le phénomène d’intégration de tous les groupes armes au sein d’une seule armée pour la défense de la patrie est un cas d’école dans les annales des stratégies de la mise en place d’une armée républicaine. Il aurait fallu que cette "générosité" de la part de nos dirigeants puisse être précédée par l’identification des risques encourus et les ruptures à opérer. Cette irresponsabilité fut exploitée par des voisins mieux avisés afin de maintenir ce déficit avantageux pour leurs intérêts.
L’identification de l’ennemi pour mieux le vaincre
" Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d’ennemi ! " avait prédit en 1989 M. Arbatov, Conseiller M. Gorbatchev, à l’égard des USA. Plus près de nous, le président rwandais va, en janvier 2010, identifier le soucis de son homologue congolais en lui retirant son agent Laurent Nkunda qui donnait du tournis au régime congolais tout en conseillant une intégration des troupes CNDP au sein de la nouvelle armée congolaise. C’est par cette astuce que Kigali a su infiltrer discrètement ses agents dans le système de défense de notre pays. L’environnement géostratégique étant dynamique, le régime rwandais a su adapter son influence sur les dirigeants congolais aux contingentements du moment.
Nous sommes en mesure de vous confirmer, chers compatriotes, que les récents mouvements des troupes ex-CNDP n’est pas un fait du hasard mais ils s’inscrivent dans une stratégie de défense du régime rwandais par le renforcement des soldats rwandophones au sein des FARDC afin de lutter efficacement contre l’opposition rwandaise qui pourrait utiliser le territoire congolais pour frapper le Rwanda. A la longue, les Rwandophones auront consolidé leur emprise sur l’Est de la RD Congo et exigeront, en contre partie, une certaine autonomie. Pour réussir ce pari, les services rwandais travaillent depuis un certain temps à réunifier les différentes tendances au sein de la fameuse communauté des Tutsi congolais communément appelée Rwandophone. Des contacts sont pris en vue de concilier les vue des leaders comme Mkunda, Ntaganda, Makenga, Mutebusi, Makanika, etc…. afin d’arriver à une situation semblable à celle des Touaregs de l’Azawad selon le théorie des dominos. N’en déplaise aux compatriotes qui ont une vue rétrécie des événements, les choses sont actuellement à ce point et il faut que les congolais prennent conscience du danger et réagissent rationnellement vite.
Au sujet de la stratégie à mettre au point en vue de réussir le combat contre son ennemi, voici ce qu’a dit M. Michel Wieviorka : " l’ennemi peut être réel et manipulé par le Malin ou par l’étranger. L’objectif final de la lutte armée est un refaçonnage social complet dans le but de purifier son camp. Un autre ennemi peut se révéler étonnamment artificiel avec le temps. Conséquence : si l’ennemi est une construction, pour le vaincre, il faut non pas le battre, mais le déconstruire. Il s’agit moins au final d’une affaire militaire que d’une question politique ".
Notre pays est rongé par un ennemi réel et manipulé qui se cache sous une apparence artificielle. Nous devons donc nous battre sur deux fronts : militaire pour l’anéantir physiquement et sur le plan politique en vue de le déconstruire et ainsi réhabiliter l’image de notre Nation. Pour réussir ce défi, la résistance congolaise doit s’organiser en ayant le même discours engagé : " Nous en avons assez de voir nos enfants se faire violer. Nous affirmons notre position de combattre ce régime ignoble qui dirige la RD Congo, parce que nous savons que demain, nos enfants nous demanderons : et toi, papa/maman, quel rôle tu as joué pendant la longue période d’hécatombe ? ". Une de nos mamans est en train de mener ce noble combat dans la dignité et l’efficacité. Il s’agit de Maitre Marie-Thérèse Nlandu, la célèbre Avocate de droits de la personne, des pauvres et des opprimés. Elle dirige actuellement les Forces Droits pour la Défense des Citoyens (FDDC) composées de plus de sept mille militaires et soldats ex-FARDC, ces vaillants fils et filles de la RD Congo déterminés à défendre leurs populations du viol, vol et autres exactions commises par les milices qui opèrent librement dans tout l’Est de notre pays. Aux dernières nouvelles les FDDC occupent progressivement le terrain dans le Grand-Nord et l’Ituri en intervenant régulièrement pour sécuriser les populations momifiées par l’incurie des hommes au pouvoir dans notre pays.
Pour ceux qui suivent l’évolution de la situation sociopolitique dans notre pays après cette série d’élections bâclées, Maitre Marie-Thérèse Nlandu apparait comme notre Aung San Suu Kyi qui avait déclaré : " Si mon destin est de mourir de la balle d’un meurtrier, qu’il en soit ainsi. " Il est grand temps que la résistance congolaise taise ses différences et se rallie à l’œuvre salvatrice entreprise par Maman Nlandu à l’intérieur du pays ainsi qu’auprès de certains milieux occidentaux pour la libération totale de notre pays par nous-mêmes.
Bon courage Maman Marie-Thérèse Nlandu et que ton chemin se confonde avec celui de Madame Cory Aquino qui, après un long combat contre le sanguinaire Ferdinand Marcos, est devenue en 1986 la présidente des Philippines en chassant le dictateur.
Jean Mulongo Mbuyu
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