vendredi 12 août 2016

POURQUOI KABILA ACCUSE DE HAUTE TRAHISON

Kabila a pris le peuple en otage, il a plongé le pays dans la corruption, les injustices et a affamé le peuple.  

Il monte des stratagèmes diaboliques pour rester au pouvoir, ...
Il faut lui combattre par tous les moyens car il ne veut pas libérer la démocratie en  RDC. Il cherche le glissement et faire comme Kagame au Rwanda, en organisant un faux referendum biaisé 
Haute trahison
Pour sa part, le G7 accuse le président Kabila et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de haute trahison. Dans une déclaration politique publiée jeudi 11 août à jeudi à Kinshasa, cette plateforme politique de l’opposition considère qu’en annonçant, l’un après l’autre, le report des élections présidentielle et législatives au-delà des délais constitutionnels, Joseph Kabila et Corneille Nangaa ont lancé un grave défi au peuple congolais et, plus particulièrement aux forces politiques et sociales acquises au changement.

« Le G7 stigmatise le fait qu’au lieu d’interpeller la CENI et de lui demander de publier le calendrier électoral dans le délai constitutionnel, ce soit le président de la République lui-même, garant du fonctionnement régulier des pouvoirs publics, qui se substitue à la CENI et décrète unilatéralement la date de la publication du calendrier électoral en violation de l’article 211 de la Constitution », indique Charles Mwando Nsimba, président en exercice du G7.
Ce regroupement de partis de l’opposition estime que « tout est donc désormais clair » :
« Selon la volonté du président Kabila et de sa Ceni, le calendrier électoral ne sortira pas avant le mois de septembre 2017. Pour n’avoir pas veillé à la tenue de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel et, de surcroit, pour avoir entravé en parfaite connaissance de cause cette élection, Joseph Kabila aura commis un parjure et violé intentionnellement la Constitution de la République. »
Mwando Nsimba indique que le président de la République se sera dès lors rendu coupable, avec la complicité active des autorités de la CENI, de haute trahison telle que définie par l’article 165 de la Constitution.