jeudi 8 octobre 2015

Conflit entre le Rwanda et le BURUNDI

Mshauri mkuu wa ubalozi wa Rwanda afukuzwa Burundi 

Kagame et Nkurunziza,.. Les deux dictateurs qui envahissaient l'Est de la RDC sont en conflit ouvert... cela débouchera probablement aux conflits rotatoire du grand lac qui se répètent sans fin

Rais wa Rwanda Paul Kagame (kushoto) na Rais wa Burundi Pierre Nkurunziza (kulia).
Rais wa Rwanda Paul Kagame (kushoto) na Rais wa Burundi Pierre Nkurunziza (kulia).
AFP PHOTO/JOSE CENDON

Na RFI
Afisa mmoja wa Ubalozi wa Rwanda mjini Bujumbura amefukuzwa kuondoka nchini Burundi na kurejea nchini mwake kwa tuhuma za kuingilia masuala ya ndani ya nchi ya Burundi kufuatia mgogoro wa kisiasa unaoendelea nchini humo.

Désiré Nyahuririra ambaye ni mshauri wa Balozi wa Rwanda nchini Burundi amefukuzwa nchini Burundi na kulazimika kuondoka ndani ya saa chache zijazo kulingana na Ibara ya 9 ya Mkataba wa Vienna kuhusu Mahusiano ya kidiplomasia, imetangazwa na serikali ya Burundi bila kutoa maelezo zaidi.
Kwa Upande wa serikali ya Rwanda, Wizara ya Mombo ya Nje imesema kuwa haina taarifa yoyote ya kufukuzwa kwa mwanadiplomasia wake, na kuamini kuwa huenda jambo hilo likawa kweli kwa vile ukaidi na uzembe wa Serikali ya Burundi vinaelekea kulipelekea taifa hilo katika dimbwi la machafuko, amesema afisa mmoja wa serikali ya Rwanda.
Désiré Nyahuririra amekuwa mtu muhimu katika kuhakikisha mahusiano ya Rwanda na Bujumbura yanaimarika kwa njia ya maridhiano baina ya chama cha CNDD-FDD na Rwanda, hasa kupitia kwa Jenerali wa Burundi Adolphe Nshimirimana aliyeuawa mwezi Agosti uliopita.

Kufukuzwa kwa Désiré Nyahuririra ni hatua nyingine katika mdororo wa Mahusiano baina ya Rwanda na Burundi ambapo Rwanda inanyooshewa kidole na serikali ya Burundi kuwapa mafunzo ya kijeshi waasi wa Burundi, huku Burundi nayo ikidaiwa kuwahifadhi waasi wa kihutu wa Rwanda wa FDLR.

dimanche 4 octobre 2015

M. Katumbi: «Lutter pour sauvegarder notre jeune démocratie» en RDC

Kabila doit partir, il a détruit notre nation et l'a mis à la merci des envahisseurs étrangers et des multinationales

M. Katumbi: «Lutter pour sauvegarder notre jeune démocratie» en RDC
 
L'ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi lors d'une interview à Lubumbashi en RD Congo, le 2 juin 2015. AFP PHOTO / FEDERICO SCOPPA

RFI : Dans votre déclaration politique du 29 septembre, vous dites que tout est mis en œuvre depuis un an pour ne pas respecter la Constitution et retarder les élections. Est-ce qu’il y a une stratégie qui est pensée de longue date au sein du parti au pouvoir le PPRD ?
C'est l'un des poids lourds de la classe politique congolaise. Moïse Katumbi, le riche gouverneur de la riche province du Katanga, quitte le parti PPRD au pouvoir et démissionne de son poste. Si pour l'entourage du président Kabila, c'est un «non-évènement», 
pour d'autres, c'est un séisme politique. Katumbi sera-t-il candidat à la présidentielle de l'an prochain ? En ligne de son fief de Lubumbashi, le leader katangais répond aux questions de RFI.

Moïse Katumbi Oui, il y a vraiment un flou au sein de notre parti. C’est pourquoi j’ai décidé de partir. Parce que ça fait longtemps, ça fait plus ou moins deux ans que j’essaie de partager avec mes frères du PPRD le risque de tuer vraiment notre jeune démocratie.
Avez-vous assisté à des réunions où cette stratégie du glissement a été pensée et mise en œuvre ?
Pas du tout, parce que j’avais ma position et je n’étais pas d’accord avec la majorité, parce que nous allons vers le glissement. Et un jour, on va nous dire que le glissement est vraiment constitutionnel et je crois que si nous allons comme ça, nous n’allons pas aller aux élections en 2016. C’est pourquoi moi-même, j’ai décidé de me ranger à côté de tous les démocrates pour dire non à cette manœuvre.
Donc pour vous les sept élections locales qui sont prévues avant les élections nationales de novembre 2016, c’est une stratégie pour surcharger le calendrier électoral ?
C’est une stratégie, c’est une machine qui est en marche. C’est à nous avec la société civile, avec toutes les forces vives, d’essayer que cette machine soit vraiment cassée.
Est-ce que vous-même, depuis votre lettre de démission du 29 septembre, vous avez reçu des menaces ?
Vous savez, les menaces c’est chaque jour, surtout après ma démission. Et je voudrais dire quelque chose : quand j’ai démissionné, c’est le ministre Lambert Mende qui a parlé de ma richesse, il a parlé de la province que j’ai gérée. J’ai géré la province du Katanga qui est devenue une province pilote. Quand je suis arrivé à la tête de la province du Katanga – je vais donner un exemple – les recettes de la douane c’était 18 millions de dollars l’an. Et aujourd’hui, la douane du Katanga, c’est plus ou moins un milliard de dollars l’an. Et je voudrais aussi souligner qu’entre 2009 et 2010, j’étais traduit en justice en Belgique et en Angleterre et j’ai gagné le procès. Je suis prêt à faire une table ronde parce que je vais crever l’abcès.
Vous parlez du porte-parole du gouvernement. Dans sa réponse à votre lettre, justement, Lambert Mende dit que vous n’avez pas de leçon de gouvernance à donner, vous qui avez chassé du Katanga des magistrats qui voulaient enquêter sur votre gestion de gouverneur.
Je n’ai jamais chassé de magistrats au Katanga. C’est pourquoi je voudrais qu’on puisse avoir une table ronde et que chacun s’explique sur la source de sa richesse, où est-ce qu’il a eu de l’argent. Je suis né au Katanga, j’ai grandi au Katanga, je connais toutes les familles.
Mais c’est vrai que vous êtes quand même l’un des hommes les plus riches du Congo et que certains s’interrogent sur l’origine de votre fortune ?
Ça dérange parce que j’ai travaillé pour mon argent. Nous sommes une grande famille d’hommes d’affaires. Tous les Congolais connaissent très bien notre famille, en commençant par mon père, mon grand frère Raphaël Katebe Katoto. Dans le temps, il y avait deux grands opérateurs économiques en République démocratique du Congo : il y avait mon grand frère, Katebe Katoto, il y avait le père de Jean-Pierre Bemba. Il y avait aussi la famille Moleka. Je peux expliquer l’historique. C’est pourquoi je demande cette table ronde avec monsieur Mende et tous les autres politiciens et nous serons prêts à témoigner devant le peuple congolais.
Votre démission du PPRD tombe quelques jours après celle des sept frondeurs du G7. Est-ce que leur initiative vous a encouragé dans votre démarche ?
Pas du tout, pas du tout. Je suis une grande personne. J’ai pris ma décision, j’étais libre. Les autres ont pris leur décision, ils ont formé leur groupe. Jusque-là, je n’ai pas de groupe. Je me suis dit que j’allais prendre un petit repos.
Mais parmi ces sept frondeurs, il y a trois personnalités du Katanga, comme vous : le doyen Mwando Nsimba, ancien vice-président de l’Assemblée nationale, Gabriel Kyungu, ancien président de l’Assemblée provinciale et puis Dany Banza de l’Avenir pour le Congo. Est-ce qu’il n’y a pas de fait un rassemblement politique qui est en train de se former au Katanga ?
Non, pas du tout. Vous savez, le président Mwando Nsimba a commencé la politique avant même ma naissance. Donc je crois qu’il a vu comme moi qu’il y avait un problème. Même le président Kyungu, même les autres. Ce n’est pas seulement les ressortissants du Katanga.
Mais vous quittez un parti. Est-ce pour en créer un nouveau ou est-ce pour rester tout seul dans votre coin ?
Moïse Katumbi ne va pas créer de parti politique. Moïse Katumbi va réfléchir sur son avenir.
Mais pouvez-vous continuer en politique sans être dans un parti ?
Non. Je fais un appel à toutes les forces vives pour que nous puissions lutter pour sauvegarder et renforcer notre jeune démocratie. Et je serai avec tout le monde, que ce soit la majorité présidentielle, l’opposition, le G7 et la société civile. Je serai à leur côté pour que nous puissions reprendre la liberté d’expression, les droits de l’homme, et renforcer cette jeune démocratie. Je fais un appel à toutes les forces vives.
Est-ce que vous pensez comme certains de vos compatriotes, notamment dans l’opposition et dans le G7, à un front républicain ?
Un front républicain oui, parce que si je fais un appel, c’est pour que nous puissions nous tous lutter pour sauvegarder notre jeune démocratie.
Et dans cette hypothèse est-ce que vous pourriez être candidat à la présidentielle de l’année prochaine ?
Vous savez, nous ne sommes pas encore en 2016. Je suis en train de voir comment nous pouvons sauver d’abord la démocratie dans notre pays. C’est le plus important.
Certains disent que vous êtes d’abord un homme d’affaires et que finalement vous n’irez pas au bout d’un projet politique comme celui d’être candidat l’année prochaine.
J’étais homme d’affaires dans le temps, je suis né dans une famille d’hommes d’affaires. Je me suis lancé en politique pour aider la population. Et je vais le rester. Je serai à l’écoute de la population pour aider cette population.

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RDC : des opposants saluent le Front républicain préconisé par Moïse Katumbi

Debout le peuple congolais, la patrie est en danger..., combattons pour la liberté des congolais.

Le fait de ne pas combattre pour la patrie n'épargnera pas nos vies, donc nous devons combattre les imposteurs pour sauver l'avenir de notre patrie et nos enfants..

Jean Claude Mvuemba, Président National du MPCR et député national, le 17/02/2012. Radio Okapi/Ph. Aimé-NZINGA
Les opposants congolais saluent l'idée de constituer un front républicain pour sauvegarder la démocratie et faire respecter la constitution. Dans une déclaration faite vendredi 2 octobre, le président du Mouvement du peuple congolais pour la république (MPCR), Jean-Claude Mvuemba et celui de l'Alliance des Travaillistes pour le Développement (ATD) de José Makila affirment soutenir cette idée préconisée par l'ancien gouverneur de l'ex-Katanga, Moïse Katumbi.
Après sa démission du gouvernorat de l'ex province du Katanga, Moïse Katumbi a accordé vendredi une interview à Radio France internationale (RFI). Il dit faire appel à un front républicain « pour sauvegarder notre jeune démocratie », a-t-il déclaré.
Jean-Claude Vuemba du MPCR, souhaite la bienvenue à Moïse Katumbi dans l'opposition.
« L'opposition à travers la dynamique [DTP : Dynamique Tshisekedi président] ainsi que l'UDPS à travers plusieurs autres plates formes a toujours réclamé un front uni pour sauvegarder la démocratie. Aujourd'hui, si Moïse Katumbi veut le relancer, nous devons nous accrocher à ça», a affirmé Jean-Claude Mvuemba.
José Makila encourage aussi cette idée et invite Katumbi à rejoindre le camp de la patrie.
« S'il y a des gens qui défendent cette constitution, je pense qu'ils sont de bon côté.  J'apprécie le courage politique du gouverneur Moïse Katumbi qui en dépit de tout ce qu'il a, a bravé le risque et accepte de rejoindre le camp de la patrie.
Il a rappelé que « tout parti politique ou tout regroupement ne soutenant pas les actions du gouvernement ou ne prenant pas part au gouvernement, devient automatiquement de l'opposition.
« L'opposition n'appartient à personne », a signifié José Makila.
Moïse Katumbi a annoncé mardi 29 septembre sa démission du PPRD, le parti présidentiel et du gouvernorat du Katanga. Dans sa déclaration politique publiée sur son compte Twitter, il explique les raisons de son départ du PPRD par le fait que, selon lui, « tout est mis en œuvre pour ne pas respecter la constitution en entretenant retard, flou et illisibilité du cycle électoral et en élaborant une stratégie de glissement des dates des scrutins ».​
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Présidentielle 2016: l’Unafec de Kyungu est favorable à une candidature de Moïse Katumbi

"..Kabila doit partir,.. la seule solution aux misères politiques, viols, guerres, corruptions, injustices sociales, péril de la nation lié aux pays voisins, Etat-chaos en RDC "... Débout les congolais, la guerre est déclarée au peuple par les imposteurs.

Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l'union national des fédéralistes du Congo (Unafec). Radio okapi/Ph. Colin Djuma-Musompo.
Le président de l’Union  nationale  des  fédéralistes  du Congo (Unafec), Gabriel Kyungu wa Kumwanza, affirme que son parti est favorable à une candidature de Moïse Katumbi à l’élection présidentielle prévue en 2016 en RDC. M. Katumbi qui a démissionné de son poste de gouverneur du Katanga et du parti présidentiel le PPRD ne s’est pas déclaré candidat à l’élection présidentielle de l’année prochaine.
Au cours d’une conférence de presse, tenue vendredi 2 octobre, à Lubumbashi (Haut-Katanga).
«Les combattants de l’Unafec me disent actuellement que Moïse Katumbi n’appartenant pas à leur parti, c’est leur œuf. Si nous apprenons qu’il a publié un avis comme quoi il est prenable, il est candidat quelque part. Il cherche à loger sa candidature, l’Unafec est là », a déclaré samedi 3 octobre Gabriel Kyungu, l’un des leaders du G7, les sept partis exclus de la Majorité présidentielle (MP) après avoir adressé une lettre ouverte au chef de l’Etat lui demandant de respecter la constitution pour les élections de 2016.
Kyungu wa Kumwanza a indiqué que cette proposition de candidature sera soumise aux autres membres du  G7 lors de la prochaine assemblée générale des leaders de cette plate-forme politique.
En outre, le président de l’Unafec a fait savoir que pour la présidentielle de 2016 le G7 allait soutenir tout candidat qui soutiendra dans son projet  de  société  la  réunification des  provinces  démembrées.
«Qu’on ne se trompe pas, nous irons aux élections et luttons pour ce que nous appelons l’identité katangaise. Pour l’Unafec, quiconque va développer un programme dans lequel nous allons trouver l’aspect de la réunification du Katanga et de la sauvegarde de l’identité katangaise, sera notre candidat que nous allons proposer aux autres », a fait savoir le président de l’Unafec.
Il a, par ailleurs, annoncé la publication de l’acte constitutif du G7 qui, selon lui, va bientôt s’organiser comme une plate-forme politique.
« Nous consacrons notre charte, c’est-à-dire notre acte constitutif. Nous allons organiser le G7 comme une plateforme politique. Et à partir de là, tout sera ouvert », a annoncé Gabriel Kyungu.
Moïse Katumbi a démissionné du PPRD le 29 septembre dernier, dénonçant un certain nombre de dérives imputables, selon lui, aux autorités de Kinshasa.
Interrogé au cours d’une séance des questions-réponses sur Twitter au sujet de sa probable candidature à la présidentielle de 2016, il a fait savoir que pour le moment, sa priorité est « d’assurer la tenue des élections et la sauvegarde de la démocratie ».
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