mardi 30 décembre 2014

Humour sur le viol


polémique sur internet avec son humour sur le viol

Publication: Mis à jour:  Rire et chansons







"la radio officielle du rire", n'aura pas échappé à son bad buzz 2014. Lundi 29 décembre, le community manager de Rire et Chansons poste sur le mur Facebook de la radio cette affiche:

rire et chansons bad buzz
Branle-bas de combat sur les réseaux sociaux. Le titre de l'affiche parle de "rapports amoureux", tandis que son contenu décrit des actes effectués sans le consentement de la partenaire. Un viol donc. Cherchez l'erreur. Un décalage qui n'amuse pas nombre d'internautes, Sophie Gourion en tête. Web journaliste et blogueuse sur son siteToutalego, elle interpelle la station de radio sur Twitter:

Urgent: Kabila en colère, convoque Moise Katumbi

Pourquoi : Kabila en colère, convoque Moise Katumbi, Kyungu et autres dignitaires katangais
https://www.youtube.com/watch?v=50kNhgg-dRA

https://coraliekiengeshow.files.wordpress.com/2014/11/moise-katumbi-kabila-710x4341.jpg

Joseph Kabila et le gouverneur Moise Katumbi

Pour voir la video de l'énigme Katumbi et les scénario possibles, la fin de Kabila... Cliquer sur le lien suivant: 
https://www.youtube.com/watch?v=50kNhgg-dRA

A l’invitation de «Joseph Kabila», une réunion regroupant des notables katangais, triés sur le volet, est prévue le dimanche 4 janvier prochain au Kalubwe Lodge à Lubumbashi. Un seul point serait inscrit à l’ordre du jour : Dénonciation des propos métaphoriques tenus par le gouverneur Moïse Katumbi Chapwe lors de son retour au pays le mardi 23 décembre. En termes paraboliques, « Moïse » semblait exclure l’idée d’une révision constitutionnelle pour permettre à «Joseph Kabila» de briguer un troisième mandat en 2016. «Depuis lors, Joseph Kabila est fou de rage, confie un membre de l’Agence nationale de renseignements. C’est une question de vie ou de mort pour lui et sa famille biologique. Il est capable de faire couler le sang». Selon des sources bien informées, les «services d’études stratégiques» de la Présidence étudieraient des scénarios destinés à «neutraliser» Katumbi «financièrement et politiquement». Joint lundi 29 décembre au téléphone à Kin, un magistrat du Parquet général de la République, n’excluait pas qu’une «information judiciaire» soit en préparation à l’encontre du gouverneur du Katanga sous la qualification d’«incitation à la haine et propos insurrectionnels». A Lubumbashi, le climat politique est tendu. Arrivé au Katanga le 23 décembre, le «raïs» a séjourné jusqu’au week-end dernier dans sa ferme du Parc de Kundelungu. Depuis dimanche 28, il a «déménagé». Il serait dans l’autre ferme située sur la route de Kasumbalesa.

La «parabole» du gouverneur Moïse Katumbi sur le «troisième penalty» inacceptable a été accueillie par «Joseph Kabila» et les «durs» de son entourage comme une «déclaration de guerre». Ceux qui ont eu l’occasion d’approcher « Joseph » au Katanga assurent que c’est la première que celui-ci laisse apparaître des signes qu’il a été « sérieusement bousculé ». Porte-parole de la majorité présidentielle, Luzanga Shamandevu avait promis, vendredi 26 décembre, à Radio France Internationale, la diffusion d’une «position officielle dans les prochains jours».

A Kinshasa, l’ex-Apareco Marcel Makolo Kotambola – un pitoyable mercenaire politique prêt à embrasser la main qu’il mordait jadis – a été recruté par le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga. Mission : persifler Moïse Katumbi sur les ondes de la RTNC (Radiotélévision nationale congolaise). «Katumbi a été désavoué, il doit démissionner», répète le « pasteur » Makolo Kotambola. Ce n’est pas la première fois que ce média d’Etat – qui est capté aux quatre coins du pays – est détourné de sa véritable mission de service public consistant à informer, éduquer et divertir. La RTNC est réduite en simple instrument de propagande pour « Joseph Kabila » et les membres de l’oligarchie au pouvoir. L’archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo Pasinya, en sait quelque chose.

Dignitaires katangais en conclave

A Lubumbashi, un conclave des notables du Katanga est convoqué pour le dimanche 4 janvier prochain au Kalubwe Lodge, situé au Quartier Kalubwe. La rencontre sera présidée, dit-on, par «Joseph Kabila». En personne. Aux notables conviés devraient être associés quelques «inconditionnels du kabilisme». Le genre d’individus que le juriste André Mbata Mangu aime qualifier de « tambourinaires ». L’ordre du jour porte sur « la parabole » lancée par Katumbi le mardi 23 décembre à la Place de la Poste. Notons que deux « invités » y assisteront en qualité d’«accusés». Il s’agit de Moïse Katumbi Chapwe et de…Gabriel Kyungu wa Kumwanza, le président de l’Assemblée provinciale du Katanga. « La communication du chef de l’Etat ne sera suivie ni de droit de réponse ni de débat », confie une source locale.

Selon diverses sources, trois scénarios seraient en examen au sein des
«services d’études stratégiques» de la Présidence. Dans le premier cas de figure, des députés provinciaux «motivés financièrement» devraient initier une «motion de défiance» contre « Moïse » et obtenir son éviction de la tête de l’exécutif provincial. Problème : l’homme est plutôt populaire au sein de cet organe délibérant. Mais aussi dans la ville. Dans le second cas, il s’agirait de faire mettre en route une «information judiciaire» contre Katumbi pour « incitation à la haine et propos insurrectionnels ». Et ce pour avoir dit lors de son petit mot que la foule venue l’accueillir paraissait plus importante que celle du Burkina Faso. Troisième et dernier cas de figure consiste à «atteindre Moïse au portefeuille» en l’accusant de «crimes économiques» notamment pour non-paiement du fisc et autres taxes douanières.

Coïncidence ou pas, une «plateforme politique de l’opposition», inconnue jusque-là, dénommée « Participation politique kinoise » (PPK), a créé l’événement le dimanche 28 décembre. Son coordonnateur, Thierry Bongo, dit avoir adressé une lettre à «Joseph Kabila» lui demandant l’organisation d’un «audit sur la gestion de toutes les provinces du Congo». Selon Bongo, les chefs des exécutifs provinciaux dilapideraient et détourneraient les deniers publics. Faute de contrôle. Cet audit devrait être conduit par le Parlement et la Cour des Comptes. Quelle est la motivation de « PPK » ? Mystère.

Intimidations et menaces

Depuis qu’une polémique fait rage entre les partisans et les opposants à la révision constitutionnelle, ce ne n’est pas la première fois que « Joseph Kabila » initie des « concertations » entre les dignitaires du Katanga. L’objet a toujours été le même : prendre une position favorable à l’idée d’une révision constitutionnelle.

Réunis le mardi 9 décembre dernier dans la ferme du général François Olenga sur la route de Maluku, les notables de l’ex-Shaba se sont séparés sans parvenir à un consensus. Une seconde retrouvaille eut lieu le lendemain. La réunion s’est achevée par un constat d’échec. Bref, les « Non » étaient supérieurs aux « Oui ». « Les kabilistes y voient la main de Moïse Katumbi alors que les Balubakat reprochent à Joseph Kabila de n’avoir tenu aucune de ses promesses de reconstruction au Nord Katanga », commente un observateur.

Présidée par l’avocat Jean Mbuyu Luyongola, ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, cette rencontre était également l’occasion d’examiner les conséquences du découpage territorial en ce qui concerne le district urbano-rural de Kolwezi. Outre Mbuyu, on notait la présence notamment de Charles Mwando Nsimba et de Gabriel Kyungu wa Kumwanza respectivement 1er vice-président de l’Assemblée nationale et président de l’Assemblée provinciale du Katanga. Sans oublier, l’incontournable « Dada » Jaynet «Kabila». Elle était venue en « éclaireuse ».

Dans les milieux de l’opposition, le scepticisme est de rigueur sur la volonté de l’actuel gouverneur du Katanga de claquer la porte de la « Majorité présidentielle ». «Jean-Claude Muyambo a tenu des propos sans équivoque sur son départ de la mouvance kabiliste, commentait lundi un opposant radical. La parabole lancée par Katumbi ne suffit pas encore pour conclure que l’homme a décidé de traverser la rue pour rejoindre l’opposition… ». N’empêche. « Joseph Kabila » et ses « faucons » prépareraient sérieusement leur « contre-offensive ».

On apprenait que des proches de « Moïse » feraient l’objet d’intimidations voire de menaces physiques proférées par des sicaires d’un régime kabiliste réputé pour sa gâchette facile. Un avocat lushois d’ironiser : « Fort heureusement, Goliath ne gagne pas toujours… ». Affaire à suivre.

Source: Congoindépendant.com

http://coraliekiengeshow.com/2014/12/30/urgent-kabila-en-colere-convoque-moise-katumbi-kyungu-et-autres-dignitaires-katangais/

dimanche 28 décembre 2014

LES M23 DE RETOUR DANS L’ARMÉE CONGOLAISE

Liste Armée : sont nommés par Décret du Président Joseph Kabila au sein des FARDC: 

Une infiltration totale jusqu'au sommet de l'Etat de la RDC planifiée par Kabila lui-même 


N°:  Noms:  Fonctions des tu
tsi au sein des FARDC 

01 Général Jean BIVEGETE Auditeur Général de l'armée (Haut magistrat militaire)
02 Général MASUNZU Cmd Adjoint 10ème Région militaire/Bukavu
03 Général MALICK KIJEGE Inspecteur Général de l'Armée (ex. G4-EMG) FARDC/KINSHASA
04 Général OBED RWIBASIRA Cmd 5ème Région militaire à Kananga/Kasaï-Occidental
05 Général MUSTAPHA MUKIZA Cmd Base militaire de KITONA (Bas-Congo)
06 Général Charles BISENGIMANA Inspecteur Général Adjoint De La Police Nationale/Kinshasa
07 Général JEROME GAGAKWAVU EMG/FARDC-Kinshasa
08 Général BOSCO NTAGANDA Chef d'Etat Major Général De Laurent NKUNDA
09 Général Laurent NKUNDA En rébellion contre la République dans le Nord-Kivu
10 Colonel BONANE Cmd 4ème Brigade Ituri
11 Colonel MAKENGA SULTANI Cmd BRAVO/Nord-Kivu
12 Colonel KAMANZI François
13 Colonel MUNYARU GERERO Françoise Cmd de la Police de l'enfance/Nord-Kivu
14 Colonel MUHINDO François Cmd de la Brigade Delta à Kichanga/Masisi
15 Colonel François ZERO BRAVO EMG-Armée mixée de NKUNDA, (81ème Brigade FARDC)
16 Colonel MUTEBUTSI Jules En exil au Rwanda après la rébellion de Bukavu, Juin 2004
17 Colonel RORIMBERE Dispo/EMG-FARDC
18 Colonel GISHONDO ELIE Dispo/EMG-FARDC
19 Colonel PADIRI Jonas Cmd Brigade EQUO à Kimoka-Sake/Nord-Kivu
20 Colonel BOLINGO MATANE 10ème Région Militaire/Bukavu
21 Colonel BIRORI Benjamin Conseiller Militaire/Ruberwa (En Formation En Chine)
22 Colonel BOSOGO Venant Dispo/EMG-FARDC (en rébellion au Sud Kivu : G47)
23 Colonel WILSON Cmd adjoint de la brigade ALPHA à NYANZALE-MWESE
24 Lt Colonel MUNYAKAZI EMG-Armée Mixée de NKUNDA (83ème Brigade FARDC)
25 Lt Colonel Claude MUCHO ½ Cmd brigade Charly à Mushaki/Masisi
26 Lt Colonel INNOCENT Ex ½ G4 AFDL/RCD aujourd'hui G4 E.M-Armée mixée de NKUNDA
27 Lt Colonel KABUNDI ½ Cmd brigade EQUO à KIKOMA SAKE/Nord-Kivu
28 Lt Colonel BISAMAZA ½ Cmd brigade BRAVO/RUTSHURU au Nord-Kivu
29 Lt Colonel NIYIBIZI Cmd du Br. de la Brigade EQUO/Nord-Kivu 


N.B : le nombre des officiers généraux et Supérieurs de la seule tribu des Tutsi (BANYAMULENGE) dépasse le nombre des Généraux et Colonels que possèdent toutes les tribus réunies du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Sur cette liste, ajouter le nombre de plus ou moins 300 Capitaines dans les FARDC réguliers. 

DES MORTS EN CATASTROPHE: ... ENGAGE LA RESPONSABILITE DU REGIME KABILA

RDC: ONG et société civile s’insurgent après un naufrage meurtrier – RFI

publié il y a 8 heures, 50 minutes, | Denière mise à jour le 28 décembre, 2014 à 2:10 
En République démocratique du Congo (RDC), beaucoup de questions demeurent sans réponses après le naufrage d’une baleinière qui s’est produit sur le fleuve Congo à 1 heure du matin dans la nuit du 22 au 23 décembre. Le drame a eu lieu à une trentaine de kilomètres de la localité d’Isangi, dans la Province orientale. Le bilan toujours provisoire fait état d’une trentaine de morts et de 60 disparus, mais pourrait encore s’alourdir.
Des membres de la Croix-Rouge locale sont arrivés sur les lieux du naufrage d’une baleinière sur le fleuve Congo. 
Le président de la Croix-Rouge en RDC, Dominique Lutula Kitoko, en appelle à la responsabilité de chacun afin qu’aucun nouveau drame ne se reproduise sur les eaux congolaises.
« Les autorités insistent pour que les gens respectent les conditions d’embarquement et de voyage sur le bateau, déplore-t-il. Mais c’est comme si les gens n’en tenaient pas compte. Il faut peut-être un peu plus de rigueur dans les voyages sur nos rivières et même sur nos lacs ».
Officiellement 39 personnes à bord
Le bateau avait officiellement à son bord 39 personnes, mais des témoins parlent de quelques 250 passagers. Pour le président de la société civile de Isangi, Jérémie Imomola, les réglementations n’ont, de toute évidence, pas été respectées.
Lire la suite sur rfi.fr

samedi 27 décembre 2014

RDC: un journaliste de la RTNC abattu à Goma

Un assassinat de trop à Goma, les complices étaient dans le même café et à la même table que la victime selon nos enquêtes.
 

Comment expliquer qu'une seule personne serait abattu dans un groupe au café? Et comment ils ont su que la victime était là??  Ce qui explique la thèse d'un complot. Pourquoi il y a aucune description morphologique des assaillants?  (ni par radio-okapi qui publie le message?).

 Comme dans d'autres assassinats à Goma et à Bukavu, les assaillants ne sont toujours pas décrit morphologiquement. Ce qui explique une large complicité contre les gens qui dénoncent les mal dans la région.

 Selon nos enquêtes, Les tusti rwandais intégrés à l'armée par Kabila sont à la base des assassinats des journalistes et civiles au Kivu, ils veulent éteindre tous les témoins gênants de leurs crimes au Kivu.

 Ces tusti rwando-ougandais veulent tuer tous qui dénoncent ou qui les empêchent de réaliser la balkanisation de la RDC par tous les moyens. C'est un large complot contre la RDC

Un coup monté d'assassinat de trop à Goma

publié il y a 6 heures, 23 minutes, | Denière mise à jour le 27 décembre, 2014 à 11:44 |

Une vue aérienne de la ville de Goma, 26/06/2009.
Une vue aérienne de la ville de Goma, 26/06/2009
.
Un journaliste de la Radio-Télévision nationale congolaise (RTNC) a été tué par balle vendredi 26 décembre soir à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo.
« L’assassinat » de Robert Chamwami Shalubuto a eu lieu « cette nuit-même » et a été « perpétré par des hommes armés », a déclaré Feller Lutaichirwa, vice-gouverneur du Nord-Kivu. « Des enquêtes sont amorcées », a-t-il précisé.

Le drame est survenu vers 21 heures au quartier Keshero de Goma. D’après des témoins, Robert Shamwami Shalubuto se trouvait dans un débit de boissons où il partageait un verre avec quatre autres personnes.
Deux hommes armés ont fait irruption dans le débit de boisson. Ils se seraient directement dirigés vers table qu’occupait le journaliste. L’un des assaillants a ouvert le feu et lui a tiré dessus.
Les assaillants se sont ensuite retirés en emportant le sac de la victime qui contenait notamment ses papiers d’identités.
Atteint à la poitrine, Robert Shamwami est décédé quelque minute après son cheminement à l’hôpital Docs.
Agé de 42 ans, il travaillait à la RTNC depuis 1997. Il était marié et père d’une fille.

Le 25 octobre, Philémon Gira, un autre journaliste de la RTNC, a été la cible d’une attaque à main armée d’assaillants non identifiés. Il a survécu à l’agression mais il a dû être amputé de la jambe gauche.

« Depuis un certain temps, les journalistes sont devenus des personnes à abattre dans la ville. (…) Nous estimons que c’est un front [de guerre] ouvert contre les journalistes », indique Célestin Sibomana, attaché de presse pour la province.
En 16 ans, selon un décompte de l’ONG congolaise Journaliste en danger (JED), une dizaine de journalistes ont été tués en RDC. La plupart exerçaient dans les provinces des Nord-Kivu et Sud-Kivu, où des groupes armés locaux et étrangers sévissent depuis parfois deux décennies.
(Avec l’AFP)
Lire aussi sur radiookapi.net:

vendredi 26 décembre 2014

Rwanda: Rose MUSHIKIWABO n’arrête pas avec ses tapages... Les FDLR sont des rwandais et doivent rentrer chez eux malgré le tustisation du Rwanda

Le Rwanda défie la communauté internationale de désarmer les FDRL après l’ultimatum du 2 janvier-La Voix de l’Amérique
Kagame doit négocier avec les FDLR, la seule condition d'apporter la paix au Rwanda et dans les pays des grands Lacs Africains
décembre 25, 2014, | Denière mise à jour le 25 décembre, 2014 à 9:39 |
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo a, lors d’une conférence de presse mercredi à Kigali, défié la communauté internationale de désarmer les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) après l’ultimatum du 2 janvier selon l’ultimatum lancé deux jours plutôt par le chef de la mission des Nations Unies au Congo, Martin Kobler.
Mme Mushikiwabo s’est dit certaine que cet ultimatum ne serait pas respecté et qu’aucune action militaire ne suivra. 
Elle a mis la communauté internationale au défi d’engager une offensive militaire à l’expiration du délai.
“Depuis le temps que nous voyons le genre de manipulation autour de ce sujet, le manque de bonne volonté, nous savons que nous ne pouvons compter que sur nous-même”, a-t-elle ajouté.
Le processus de reddition volontaire engagé en juillet par les FDLR – que Kigali considère comme une menace et avec lesquels il refuse tout dialogue – est en panne depuis plusieurs mois.
Le désarmement des FDLR est considéré comme un préalable à une paix durable dans l’est congolais, où la défaite en novembre 2013 de la rébellion essentiellement tutsi du M23 – soutenue selon l’ONU par le Rwanda et l’Ouganda – avait suscité un espoir.

Lire la suite sur lavoixdelamerique.com

RDC: Moise Katumbi sera-t-il candidat à l’élection présidentielle?

publié il y a 9 heures, 44 minutes, | Denière mise à jour le 26 décembre, 2014 à 12:54 | 

La petite phrase du gouverneur du Katanga suscite de nombreuses réactions politiques. 
De retour à Lubumbashi après deux mois d’absence, Moise Katumbi a utilisé une image empruntée à l’univers du football, cher au promoteur du tout puissant Mazembe. 

Cette figure de la majorité présidentielle a évoqué « deux penalties acceptés, mais un troisième qui pourrait inciter le public à descendre sur le terrain ».
Ces propos ont été perçus comme une mise en garde à l’égard de Joseph Kabila, le chef de l’Etat qui est en train de finir son deuxième et dernier mandat constitutionnel.
L’UNC se félicite que le cercle de ceux qui disent non à un troisième mandat pour Joseph Kabila s’élargisse. 

« C’est un grand signal, il s’agit du gouverneur de la province d’origine du chef de l’Etat », déclare Vital Kamerhe, le président de ce parti d’opposition. 

« Les jours de Kabila sont comptés, on donnait le Katanga acquis au président et on a la confirmation que ce n’est plus le cas », renchérit Félix Tshisekedi, le secrétaire national aux relations extérieures de l’UDPS.
Pour Martin Fayulu des FAC, Forces acquises au changement, avec cette déclaration, Moise Katumbi a sans nul doute claqué la porte de la majorité présidentielle. Preuve, selon lui, que le camp de Joseph Kabila se vide.
L’un de ceux qui a justement fait défection, le président du parti Solidarité congolaise pour la démocratie, Jean-Claude Muyambo, estime pour sa part que la petite phrase du gouverneur du Katanga était certes un appel à la population à refuser un troisième mandat pour Joseph Kabila. 
Mais que cela ne signifie pas que Moise Katumbi est prêt à quitter le parti présidentiel.

 Il faut savoir si la majorité peut se concilier ou pas avec sa position, explique-t-il.
Lire la suite sur rfi.fr

jeudi 25 décembre 2014

MOISE KATUMBI et JOSEPH KABILA... QUELLES RELATIONS ??

RDC : L'énigme de KATUMBI qui donne la fièvre à « Joseph KABILA »

Font size: Decrease font Enlarge font
imageJoseph KABILA - President sortant de la RDC et Moise Katumbi Chapwe [droite]
Le gouverneur de la province du Katanga, Moise Katumbi Chapwe, a été accueilli  comme "un Moïse" cet après midi par une foule monstre à Lubumbashi. 

Prenant la parole, le Président de Tout puissant Mazembe a injecté dans la foule une énigme qui bouillonne dans les esprits  des congolais : " Au cours d' un match de football, une certaine équipe bénéficie de deux penalties injustes que le gardien adverse sauve à chaque fois.

 Curieusement le même arbitre donne u  troisième penalty à la même équipe, que vont faire les supporters lorsque ce troisième penalty injuste est accordé ? " L’équipe de "LA RENAISSANCE" pourrait bien répondre à cette question. Les supporters vont envahir l'air du jeu.

Qui est cet arbitre qui donne à chaque fois de penalty à l'équipe adverse, Est-ce Malu Malu ?


Juste avant que Moïse Katumbi prenne la parole, le président de l'assemblée provinciale, Gabriel Kyungu dans son introduction a demandé à Monsieur Malu Malu, Président de la CENI, de publier dans l'urgence le calendrier électoral global, ajoutant de n'avoir jamais vu depuis sa jeunesse un politicien reçu comme venait de l'être le Gouverneur Katumbi. 

Le message de Moïse Katumbi à Joseph Kabila,  a été capté 5 sur 5 à Kinshasa, en cas d'un troisième penalty injuste, le Peuple est prêt à envahir l'air du Jeu.

Rival sérieux de Kabila

Dans cette période d’incertitude politique, le nom de Moïse Katumbi revient sur toutes les lèvres,  comme un possible prétendant à la succession de Joseph Kabila. 

L’homme possède de nombreux atouts : jeune, riche, populaire, président du plus important club de foot congolais, Moïse Katumbi vient aussi de la riche province minière du Katanga, véritable« coffre fort » du Congo et forte pourvoyeuse de voix lors des élections. Autant d’avantages, qui font de Moïse, un rival sérieux du président Kabila. 

Pourtant, Katumbi a toujours soutenu Joseph Kabila sans jamais être déloyal. Le rapprochement entre les deux hommes s’était opéré grâce à l’intermédiaire de Katumba Mwankwe, l’éminence grise de Kabila, Katangais lui aussi et aujourd’hui décédé.

Avec le temps, les liens se sont distendus entre les deux hommes et la volonté de changer la Constitution, exprimée par le camp présidentiel, a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Katumbi n’est pas un politique, mis il a pris goût à sa fonction de gouverneur du Katanga. 

Cet après-midi, dans son discours, il a d’ailleurs promis le retour de l’électricité aux Katangais venus l’applaudir à Lubumbashi. 

Derrière le patron du club de football, le politique n’est désormais plus très loin et certains rêvent pour lui d’un destin national.
[avec Afrikarabia]

Cet article a été lu 7643 fois

Qui veut la peau de Moise Katumbi ?

C'est Joseph Kabila

Moïse Katumbi
Moïse Katumbi : le lendemain de son retour à Lubumbashi. Son absence a encore doublé sa quotte de popularité - ©Photo CM/katanganews
Pourquoi a-t-on cherché à distiller une telle rumeur à dix mois de la fin du mandat du gouverneur Moïse Katumbi à la tête de la province du Katanga ? Il doit bien y avoir une raison qu’on cherchera sans doute à dissimuler. 

Et en cas d’attaque, elle ne peut d’abord provenir que da sa famille politique. 

Le PPRD, ce panier à crabes, devient alors un royaume divisé où chacun avance les pions en fonction de ses intérêts. Et Joseph Kabila, au lieu d’être le dénominateur commun est devenu le plus grand commun diviseur.
Qui a allumé le feu le 30 juin ?
Ce jour du 30 juin 2011, une rumeur se répand dans la ville de Lubumbashi. On raconte que ce matin du 30 juin, juste avant le défilé, le président Joseph Kabila aurait eu une prise de bec avec le gouverneur Moïse Katumbi au sujet de la tribune érigée pour abriter les officiels le jour du défilé. On va jusqu’à soutenir que dans son élan de colère, Joseph Kabila aurait même giflé Moïse Katumbi. 

Les preuves pour le démontrer ne manquent pas. On soutient que les hésitations constatées dans le mot introductif du gouverneur Moïse Katumbi trouverait par là leur justification. 
En effet, ce jour-là, Moise Katumbi ne semblait pas être au mieux de sa forme. Contrairement à ses habitudes, quand il a introduit Joseph Kabila, il ne semblait pas être bien dans sa peau. Il était un peu maladroit dans son propos. Est-ce que ceci justifierait cela ? 
La rumeur le soutient. Elle soutient aussi que la lune de miel, qui n’a d’ailleurs jamais existé, entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi appartient au passé. 
On rappelle là-dessus les propos du chef de l’Etat tenus à Kalubwe Lodge lors de la réception qu’il avait accordée aux notables katangais. Et chacun y va de son latin. Il est de plus en plus clair que la cloison est dans le verre.
Voilà que le lendemain du 30 juin, Moïse a pris son jet privé pour aller en vacances. Avec lui, Carine sa femme et ses enfants. On dit même qu’il serait parti avec trois de ses domestiques. 
Déjà, les rumeurs ont semblé défier la vérité. Quelques jours après, Salomon Idi, le fidèle parmi les fidèles  de Moise, son ombre, quitte aussi le pays en compagnie de sa famille. Les doutes semblent se dissiper. Moïse est bien parti… Toute la RDC en est persuadée. Les grandes manchettes des journaux viennent le confirmer à leur tour.
Et à partir de ce jour, plusieurs versions ont circulé sur les raisons de ce départ. Versions plus fournies et animées les unes que les autres. On parle d’empoisonnement, d’autres le disent déjà mort. Et on attend d’être fixé sur la date du rapatriement de sa dépouille mortelle. 
Dans les cœurs de beaucoup de personnes, le deuil a commencé…
Mais on ne dit pas qu’avant le 30 juin, Moïse Katumbi avait pris son congé annuel d’un mois qu’il a interrompu juste une semaine après pour préparer les festivités du 30 juin à Lubumbashi auxquelles le président de la République allait assister. 
C’est pourquoi, après le défilé, il a jugé bon d’aller consommer les trois semaines qu’il lui restait, avec l’autorisation de Joseph Kabila, en personne.
Que retenir ? S’il y a de la fumée, c’est qu’il y a du feu quelque part … S’il y avait une grande complicité entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi, on ne se serait pas permis de faire circuler des rumeurs. 
D’ailleurs, à chacun de ses innombrables séjours à Lubumbashi, on l’a vu, plus d’une fois à l’aéroport de Lubumbashi, saluer à peine le gouverneur Moïse Katumbi. C’est à peine s’il le regarde.
Il lui arrive même de l’ignorer pendant 2 à 3 jours durant son séjour lushois. Des faits similaires alimentent les conversations partout. Alors, il y a problème. Le feu couve sous la cendre…
Joseph Kabila et Moïse Katumbi, deux Katangais que tout différencie
S’il est vrai que Moïse Katumbi porte sa montre à la main droite comme Joseph Kabila et que tous deux sont du PPRD, parti initié par Joseph Kabila, il est aussi vrai qu’entre les deux, il n’y a vraisemblablement rien de solide qui puisse les unir. Voilà qui justifierait sans nul doute tout ce bruit et toutes ces rumeurs  sur les relations entre les deux hommes.
Moïse Katumbi est d’une famille connue dans les affaires. Tout le monde sait que sa famille est bourgeoise. Son père était dans le commerce. 
Les medias occidentaux parlant de lui le présente comme un homme richissime. Et son frère Soriano Katebe passe pour un millionnaire Katangais. 
La conséquence est que Moïse Katumbi peut se permettre de dépenser sans compter. Faire des largesses comme bon lui semble. Alors que la famille du président Joseph Kabila n’a pas de passé connu dans les affaires. 
Ce sont plutôt des révolutionnaires. Ils ont vécu dans la discipline des grands révolutionnaires doublés d’une formation militaire rude et efficace. 
Un monde où le nécessaire suffit. Quand bien même Joseph Kabila serait plus riche que Moïse Katumbi aujourd’hui, il ne se permettrait pas de dépenser autant que ce dernier de peur de susciter certaines curiosités et certains questionnements. 
Déjà à ce niveau, les relations entre les deux sont tendues. Même si on ne le dit pas. Deuxième chose qui le différencie : le sport. Si tous les deux sont des accros du sport, la qualité de ce sport les sépare.  Joseph Kabila est plus dans le sport individuel, qui ne le met pas beaucoup en contact avec la masse. Tandis que Moïse Katumbi, lui, est dans le foot, un sport qui draine du monde. Et par-dessus tout, il est le président du plus grand club congolais. Conséquence : il est obligé de communier avec la masse dans laquelle il se fond souvent. 
Cela ne facilite pas non plus les choses entre les deux hommes. Le président pourrait facilement être amené à croire que le gouverneur du Katanga cherche à lui voler la vedette. Lui, le chef de l’Etat. Alors qu’on acclamerait  avant tout Moïse Katumbi, président d’un club qui réussit.
Autre différence de taille : la politique. Si Moïse Katumbi se retrouve en politique, ce n’est pas parce qu’il le voulait. Il y est tombé par hasard comme jadis Obélix dans la marmite de la potion magique du druide Panoramix. Si bien que Moïse n’a pas les réflexes des politiciens. 
Il lui arrive de formuler des plaintes facilement devant le premier-venu. Dans un monde politique où plusieurs personnes mangent à plusieurs râteliers, ses propos sont véhiculés facilement jusque même aux oreilles de la personne indésirable. 
Il devient donc facile de savoir ce qu’il pense même s’il ne dit pas tout à tout le monde. Joseph Kabila, par contre, a eu une formation militaire doublée de la formation politique et de renseignement. Le sens de l’écoute légendaire que tout le monde admire chez lui n’est en réalité que la conséquence de sa formation. 
Il n’est pas naïf. Loin de là. Ecouter plus lui permet de se faire une idée sur chacun de ses collaborateurs. Sa force vient surtout de sa capacité à transcender ses émotions. Rarement, il peut manifester à une personne sa répugnance, son mépris ou sa haine. 
Il peut lui sourire même quand il n’en a pas envie. A la différence donc de Moïse Katumbi, Joseph Kabila est un monstre politique.
Les cercles autour de Joseph Kabila
Plusieurs cercles autour du chef jouent en défaveur de Moïse Katumbi. On pense dans certains milieux que le gouverneur du Katanga en fait en peu trop, il parle et se surestime un peu trop. 
Et tout ça fait quand même un peu trop. D’où la nécessité et l’urgence de le neutraliser ou, du moins, de freiner ses élans et ses ambitions. Le neutraliser avant le temps pour l’empêcher de briguer un nouveau mandat à la tête de la province du Katanga. 
Le neutraliser pour l’empêcher de se retrouver en 2016, candidat à la présidentielle. Peut-être même président de la République.
Certes, ceux qui veulent le neutraliser n’ont pas tous la même motivation. Trois groupes semblent être en danse pour arriver à cette fin. Trois groupes qui gravitent autour du chef de l’Etat et qui cherchent à inhiber l’action de Katumba Mwanke, parrain supposé de Moïse Katumbi. Trois groupes bien distincts, mais mus par la même motivation : le départ du governatore…
Augustin Katumba Mwanke: El Diablo
Eminence grise du régime, Katumba Mwanke semble de plus en plus marginalisé sur le dossier Moïse Katumbi. Originaire du sud-Katanga comme le gouverneur Moïse Katumbi, membre de l’association socioculturelle Sempya comme ce dernier, on pense, dans certains cercles, qu’il prépare le gouverneur du Katanga pour succéder à Joseph Kabila. D’où une certaine méfiance, une certaine réserve de la part du président. 

Fort, Katumba le demeure. Mais, il n’est plus le seul écouté comme auparavant. Et pour s’en convaincre, Joseph Kabila n’a pas voulu le consulter sur le choix des dirigeants de la très stratégique Gécamines. 
Il n’a pas non plus voulu le tenir informé avant de faire arrêter Alain Ilunga Kitombolwe, l’ADGA de SEP-Congo, pourtant proche de lui. A dessein, Joseph Kabila commence à entretenir certaines rivalités entre son éminence grise, Katumba Mwanke, avec d’autres ténors de la MP. 
Peut-être pour le fragiliser, peut-être encore pour lui faire comprendre qu’il n’est plus le seul à avoir voix au chapitre.
Au stade actuel, Katumba est, sans doute, convaincu que seul Moïse Katumbi peut permettre au président sortant de faire le plein de voix. Et le reconduire comme gouverneur du Katanga pourrait permettre d’envisager sans trop de casse comment modifier la constitution pour… délimiter le nombre des mandats du chef de l’Etat. Sur ce sujet, on pense plutôt qu’Augustin Katumba ne joue pas franc jeu, lui dont la fidélité n’a jamais failli. 
Lui dont toutes les stratégies, ou presque, ont fini par porté les fruits escomptés. Et pourtant, dans le dossier Moïse Katumbi, il a peut-être encore raison.
Jean-Claude Masangu : argentier de la république ou conseiller occulte ?
Connaissez-vous Jean-Claude Masangu ? C’est le très puissant gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Certaines langues affirment qu’il est à la Banque Centrale ce que le pape est au Vatican. 
Fils d’un ancien ambassadeur de la République démocratique du Congo, et ancien directeur général de Citibank Zaïre, Jean-Claude Masangu est gouverneur de la Banque Centrale du Congo depuis 1997. 
Il a été nommé par Laurent-Désiré Kabila et confirmé par Joseph Kabila en 2002 et 2008.
Il est de la tribu Balubakat (Baluba du Katanga), comme Joseph Kabila. Selon plusieurs sources, il serait plutôt favorable au remplacement de Moïse Katumbi par Baudouin Banza Mukalay Nsungu, ancien patron du MPR, fait-privé, originaire comme lui de Malemba-Nkulu. 
Jean-Claude Masangu passe aujourd’hui pour être la tête de file des baluba du Katanga. 
Son point fort : il est aussi discret qu’effacé, à l’image de Katumba Mwanke. Il se caractérise par un sponsoring fort et remarqué pour toute initiative des balubakat. L’argentier de la république a aujourd’hui l’oreille du chef. 
On lui attribue même la nomination d’Ahmed Kalej comme ADG de la Gécamines au lieu de Calixte Mukasa pourtant proche parent de Katumba Mwanke.
A ce cercle, on ajoute aussi le général John Numbi, encore un autre de Malemba-Nkulu. Inspecteur général de la Police Nationale Congolaise suspendu, le général demeure l’un des proches du président Joseph Kabila avec qui il partage bien des choses. Selon certaines indiscrétions, le général John Numbi garde encore une dent contre le gouverneur du Katanga qui aurait tenu des propos durs à son égard à l’époque où ce dernier était en exil.  
Les années ont eu beau passer, la cicatrice n’est pas totalement refermée. Dans ce même cercle, il convient d’ajouter l’ancien gouverneur du Katanga Aimé Ngoie Mukena, toujours de Malemba-Nkulu, qui, selon certaines personnes, ne cache pas sa hargne contre le gouverneur Moïse Katumbi.
Jaynet et Zoé Kabila : la famille du président
L’autre cercle, et non le moindre, est constitué de Jaynet Kabila, sœur jumelle du président, et de Zoé Kabila, son jeune frère. Il est tout de même curieux de constater que, pour se faire enrôler, cette fois-ci, Jaynet et Zoé ont choisi de le faire dans le district du Tanganyika, au Katanga. Les relations entre Moïse, Jaynet et Zoé semblent être au beau fixe. On ne sait pas s’ils s’aiment ou s’ils se détestent. Néanmoins, ils se parlent et se sourient.
Jusque-là très discrète dans le domaine politique de la RDC, Jaynet Kabila, patronne de la Fondation Mzee Kabila, se refusait de faire la politique. Elle aimait insister sur le fait qu’elle se contentait de l’humanitaire. Mais les choses semblent changer. 
Elle s’est fait enrôler à Kalemie, dans le nord-Katanga, qu’elle a relié par un jet privé affrété. Avec, semble-t-il, l’ambition de se faire plus tard élire sénatrice pour la circonscription du Tanganyika. Apparemment quelque chose se profile à l’horizon.
Quant à son frère Zoé, il sera, dit-on, candidat député à Manono d’où son père est originaire. C’est au volant d’une jeep Mercedes que Zoé a débarqué dans le chef-lieu du territoire. A propos de Zoé, les bruits courent selon lesquels il ambitionnerait de devenir le prochain gouverneur du Katanga, à la place de Moïse Katumbi. 
Mais Zoé demeure un grand inconnu aux yeux des Katangais. Même à ceux des Balubakat, qui ont eu un premier contact sérieux avec lui lors de leur conférence de Kamina. Selon certaines personnes, il ne convainc pas. Zoé passe jusqu’ici pour un homme d’affaires prospère et très discret à la tête d’une fortune immense et n’ayant pas d’ambitions politiques.  Il est clair que quelque chose se concocte au sein de la famille du président. 
Peut-être, à défaut d’avoir un enfant à l’âge de postuler à la présidence, on serait déjà en train de planifier «l’après-Joseph» avec un autre membre de la fratrie ? Cela n’est qu’une hypothèse. Mais en cas de confirmation, il va de soi que ce cercle serait aussi tenté de freiner les supposés élans du gouverneur du Katanga.
Evariste Boshab : le dauphin ?
Un autre cercle qui, sans contredit, ne voudrait pas de Moïse Katumbi est probablement celui tenu par Evariste Boshab, le président de l’Assemblée nationale et le secrétaire général du PPRD. 
La raison est toute simple. Ce cercle estimerait qu’après 5 ans de présidence du Bas-Congo avec Joseph Kasa-Vubu, 32 ans de l’Equateur avec Joseph Mobutu, 19 ans du Katanga avec les Kabila père et fils, il serait maintenant temps pour le grand Kasaï de diriger à son tour la RDC. Voilà pourquoi Evariste Boshab se considérerait presque comme le dauphin légitime de Joseph Kabila.
Bien qu’apparemment le courant semble bien passer entre Moïse Katumbi et Evariste Boshab, il ne s’agit en fait que des apparences. Le président de l’Assemblée, loin de s’immiscer dans les conflits et les calculs des katangais, auraient, lui aussi, son propre schéma : déstabiliser le gouverneur du Katanga. Si les attaques frontales viennent de ses frères, c’est tant mieux. Mais il faudrait lui scier les côtes en sourdine. Quitte à en tirer profit au moment opportun.
Moïse Katumbi : la proie
Quand on examine les différents centres d’intérêts, on comprend pourquoi il y a tant d’agitations autour du gouverneur du Katanga. Le problème n’est pas qu’il vend mal l’image du chef, mais plutôt qu’il brouille les pistes de l’ « après Kabila ». 
Le laisser diriger encore le Katanga serait lui donner un avantage pour 2016. Est-ce bien penser ? Non. Gouverneur pour le prochain mandat ou pas, Moïse est déjà parti. Et personne ne pourra plus lui porter ombrage. Alors, au lieu de le redouter, il vaudrait mieux composer avec lui ; et les meubles seront sauvés. 
Entre-temps, Moïse Katumbi a annoncé son retrait de la politique. C’est sérieux, dit-on. A moins que le président Joseph Kabila lui demande de continuer. Mais Kabila, lui, continue encore à scruter les signes des astres…
Par Roger KAS