dimanche 30 novembre 2014

Sommet de la Francophonie : Hollande appelle les dirigeants au respect du jeu démocratique

29 NOVEMBRE 2014



Dakar (AFP)
Le président français François Hollande a martelé samedi son avertissement aux dirigeants qui voudraient s’accrocher au pouvoir à tout prix, devant les chefs d’Etat et de gouvernement majoritairement africains réunis au XVe sommet de la Francophonie à Dakar.

Ce sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) rassemble une trentaine de dirigeants qui devront désigner le successeur d’Abdou Diouf, ex-président sénégalais.La situation s’est compliquée depuis la chute, fin octobre, du président burkinabè Blaise Compaoré, que Paris et M. Diouf souhaitaient voir hériter du poste.
Les rencontres se tiennent sous la menace d’Ebola en Afrique de l’Ouest, qui a tué près de 7.000 personnes en un an, et du groupe islamiste armé Boko Haram, soupçonné d’être responsable d’un attentat ayant fait au moins 120 morts vendredi dans une mosquée au Nigeria anglophone, entouré de pays francophones. 
M. Hollande a appelé dans son discours les dirigeants africains à "s’unir contre la barbarie" après cette tuerie, et à tout faire "pour qu’il n’y ait plus d’Ebola".
"La Francophonie est soucieuse des règles en démocratie, de la liberté du vote, du respect des lois constitutionnelles et de l’aspiration des peuples, de tous les peuples à des élections libres", a assuré M. Hollande, citant en exemples la "leçon" de la transition tunisienne et "la belle démonstration" du peuple burkinabè.
"Cette transition doit servir de leçon là où les règles constitutionnelles sont malmenées et où l’alternance est empêchée", a répété le président français sous les applaudissements, sans citer de pays.
Des élections sont prévues l’an prochain en Guinée, en Côte d’Ivoire, en République démocratique du Congo (RDC) et au Congo, les présidents de ces deux derniers pays étant accusés par leurs oppositions de vouloir garder le pouvoir par tous les moyens.
Avant son départ pour Dakar, M. Hollande avait déjà mis en garde les dirigeants voulant se maintenir contre vents et marées, comme Blaise Compaoré, qui espérait briguer un nouveau mandat après 27 ans au pouvoir.

- ’Pas de candidat de la France’ -

Ce contre-exemple pourrait obérer les chances de deux des cinq candidats à l’OIF, dont quatre Africains : l’ex-président burundais Pierre Buyoya, au passé de putschiste, et l’écrivain congolais Henri Lopes, dont l’âge (77 ans) et le statut d’ambassadeur de son pays à Paris pourraient s’avérer rédhibitoires.
Restent l’ex-gouverneure générale du Canada Michaelle Jean, d’origine haïtienne, dont la France a loué la candidature - peu au goût en revanche des pays africains, au nom d’une règle non écrite voulant que le poste revienne à un pays du Sud -, ainsi que l’ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l’Estrac et l’Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu, peu connu.
"La France n’a pas de candidat", a déclaré François Hollande, se félicitant que ce ne soit pas elle "qui désigne le secrétaire général de la Francophonie".
C’est le président sénégalais Macky Sall, hôte du sommet, qui conduit les discussions, afin notamment de conduire un ou plusieurs candidats africains à se désister, ont indiqué ded sources diplomatiques françaises.
Le vainqueur doit être annoncé dimanche après des discussions à huis clos, pendant lesquelles une candidature de dernière minute est possible.
Dirigée pendant 12 ans par Abdou Diouf, l’OIF, jusqu’alors connue pour ses missions de coopération dans le développement et de soutien à la langue française, a gagné en poids politique grâce à la diplomatie d’influence dans les crises africaines pratiquée par M. Diouf.
Macky Sall a inauguré ce sommet consacré aux jeunes et aux femmes en appelant à la solidarité contre Ebola, annonçant que le site construit pour l’occasion, pour un coût de 57,875 milliards de francs CFA (plus de 88 millions d’euros), porterait désormais le nom de "Centre international de conférences Abdou Diouf" (Cicad).
Symbole des inquiétudes régionales, les participants étaient priés de prendre leur température pour vérifier l’absence de fièvre, premier symptôme d’Ebola, qui affecte sévèrement la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia.
Avant une réunion à huis clos des 57 pays membres de plein droit de l’OIF sur la situation politique et économique mondiale, Abdou Diouf a affirmé dans le dernier discours de sa vie publique, à 79 ans, que la plus grande menace n’est "pas seulement le terrorisme ou le changement climatique", mais "c’est de persister dans l’idée d’une communauté internationale qui ne soit pas une véritable communauté démocratique de nations".

Francophonie: Michaëlle Jean succède à Abdou Diouf

publié il y a 1 heure, 48 minutes, | Denière mise à jour le 30 novembre, 2014 à 4:19 | sous Actualité. Mots clés: , , 

Photos de famille des chefs d'Etats et d'autres invités de marque au XVe sommet de la Fraoncophonie qui se tient du 29 au 30 novembre à Dakar. Radio Okapi/Ph. Sifa Maguru.
Photos de famille des chefs d'Etats et d'autres invités de marque au XVe sommet de la Fraoncophonie qui se tient du 29 au 30 novembre à Dakar. Radio Okapi/Ph. Sifa Maguru.

La Canadienne Michaëlle Jean est la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 

Elle a été désignée par consensus dimanche 30 novembre par les chefs de l’Etat réunis au XVe sommet de la Francophonie à Dakar. Elle succède au Sénégalais Abdou Diouf qui a occupé ce poste pendant 12 ans. 
Cette ex-gouverneure générale du Canada, née à Haïti et âgée de 57 ans, a été désignée par consensus et non à l’issue d’un vote des 53 pays membres de plein droit de l’OIF, a indiqué à l’AFP une source proche des discussions.
L’OIF a annoncé cette nomination sur son compte Twitter, précisant que Mme Jean prendra ses fonctions en janvier 2015.
Il s’agit de la première nomination d’une personnalité non africaine à ce poste, modifiant une règle non écrite selon laquelle le secrétaire général vient d’un pays du Sud – certains revendiquaient même une chasse gardée africaine – tandis que l’administrateur appartient à un pays du Nord.
« Je remercie les chefs d’Etat et de gouvernement de la confiance qu’ils me témoignent en me désignant secrétaire générale de la Francophonie », a déclaré Mme Jean dans un communiqué transmis à l’AFP par son équipe de campagne.
Elle a rendu hommage à son prédécesseur, l’ex-président sénégalais Abdou Diouf, qui quittera ses fonctions fin décembre, après avoir dirigé l’OIF pendant 12 ans.
« Je mesure la tâche qui m’attend et je veillerai à prendre grand soin de l’héritage que nous lègue le président Diouf », a ajouté Michaëlle Jean.
Quatre autres candidats étaient en lice, tous Africains, pour ce mandat de quatre ans créé en 1997, qui a successivement été occupé par l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali et Abdou Diouf.
Concouraient l’ex-président burundais Pierre Buyoya (65 ans), l’écrivain et diplomate congolais Henri Lopes (77 ans), l’ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l’Estrac (66 ans) et l’ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu (65 ans).
(Avec l’AFP)
Lire aussi sur radiookapi.net:

jeudi 27 novembre 2014

MASSACRES DE BENI: UNE TUERIE TERRIBLE JAMAIS CONNUE LA RDC DEPUIS 1960

Debout les peuples congolais, la nation est en danger, Sauvons la RDC
*********
Sous complices des Kabilistes, Les massacres et crimes sont bien planifiés dans le Kivu, pour exterminer les autochtones et balkaniser la RDC
... DANGER- DANGER ...
http://media-cache-ec0.pinimg.com/736x/39/15/17/391517e5de45a50b992d015ea91cb8a0.jpg

Une confusion dilatoire est entretenue par Mr PALUKU Julien et le gouvernement central de Joseph KABILA pour distraire le peuple congolais et la communauté internationale. Ils veulent cacher la vérité et les responsables de ces massacres planifiés

Monsieur Julien PALUKU: "ditez à Joseph KABILA que le peuple congolais en a marre de lui, qu'elle est fatiguée de sa politique sans avenir et cruelle."  Qu'il doit s'en aller au lieu de continuer à distraire le congolais.

Les implications du régime kabila et ses responsabilités dans les massacres de BENI/Nord-Kivu et ceux de MUTARULE au Sud-Kivu sont claires et bien connues déjà par le peuple congolais. Il faut arreter, c'est asses;
Votre objectif: "Devaster le Kivu -  faire large Razzia - Répeupler le Kivu par les RwandoUgandais et Balkaniser la RDC." 

"Rappeler à Kabila de dégager, que c'est le moment. Plus tard, ça lui  sera fatale"

Le plan diabolique de: Faire du RAZIA dans les Kivu, tuer et chasser les autochtones pour y installer le nouveau peuple TUSTI qui arrivent du Rwanda, de l'Ouganda, Cela pour opérer une Balkanisation facile au bénéfice d'une population monoéthnique. cela vous coutera très chers et vs n'y arriveriez pas

Mr PALUKU, pourquoi, cherchez vous à distraire et tromper les peuples ? 
Les acteurs des massacres de BENI ne sont pas du tout des ADF Nalu. 
Comment pouvez-vous démontrer aux gens que les soient disant ADF nalu dont vous incriminez et vivant en RDC plus de 20ans sont des rebelles et pourtant ils n'attaquent pas  en Ouganda??

Depuis cette longue période, ils n'ont jamais jeté une pierre même en Ouganda leur territoire à conquérir mais qu'ils ont intérêts actuellement de tuer les populations congolaise, pour quel but?

  L'incompétences très remarquées du Maire de BENI, les commandements et S/cdats de la région militaire et du gouverneur du Nord Kivu dont vous êtes. Il fallait que vous démissionner de vos postes pour atténuer vos complicités dans ces massacres. Etes-vous habituez de compter des cadavres, jusqu'à quand et vous en réjouir de vos postes et vos responsabilités??. 

Les massacres portent les marques Rwandaises du type tusti...., les témoignages et les résultats de nos recherchent montrent que les guerres n'ont jamais finies au KIVU et le plan de Balkanisation est toujours en cours, bien connu par Kabila et ses acolythes


Kabila: vous aviez organisé les stratégies de tuer cet homme que le peuple appelé LIBERATEUR, pour quels intérêts ??  Congolais ou RwandoUgandais ou vos intérêts privés ??? Ditez-nous Mr kabila exactement vos motivations sur la RDC ??

VOICI: "la RDC est malade" dit le DOCTEUR

Le Potentiel: «Dr Mukwege, la RDC est malade»

publié il y a 8 heures, 51 minutes, | Denière mise à jour le 27 novembre, 2014 à 11:11 | sous Revue de presse. Mots clés: 
Dr Denis Mukwege, gynécologue rendu célèbre mondialement pour les soins administrés aux femmes victimes des violences sexuelles dans les provinces du Nord et Sud Kivu en RDC. Photo droits tiers
Dr Denis Mukwege, gynécologue rendu célèbre mondialement pour les soins administrés aux femmes victimes des violences sexuelles dans les provinces du Nord et Sud Kivu en RDC. Photo droits tiers

Revue de presse kinoise du jeudi 27 novembre 2014.L’intervention du docteur Denis Mukwege, lauréat du prix Sakharov, au Parlement européen, a intéressé quelques journaux parus ce jeudi dans la capitale congolaise. 

Le Potentiel titre en sa une: «Dr Mukwege, la RDC est malade». Selon le quotidien, le gynécologue congolais exige une réelle volonté politique pour soigner la RDC et appelle au respect de l’Accord-cadre pour la paix, signé à Addis-Abeba (Ethiopie) en 2013. 
Le tabloïd indique que le Dr Kukwege a prononcé ce discours au moment où il recevait  le prix Sakharov en récompense du travail admirable qui consiste à soigner et redonner de la dignité aux femmes victimes de viols de guerre en RDC.
Dans les colonnes du journal Le Potentiel, Denis Mukwege a appelé les partenaires occidentaux à lutter pour l’installation d’un Etat de droit en RDC et appelle les Congolais à façonner leurs lois, leur justice et leur gouvernement, pour servir aux intérêts de tous.
Le journal La Tempête des Tropiques revient sur la réaction du président du Parlement européen au discours du docteur Mukwege qui recevait le prix Sakharov, au Parlement européen à Strasbourg, en France.
Le tabloïd cite Martin Schulz qui, de son côté, a appelé le gouvernement congolais à jouer son rôle dans la prise en charge des victimes de viols de masse. Le numéro un du Parlement européen estime nécessaire que le gouvernement de la RDC mette en place des réformes du secteur de la sécurité et des institutions issues d’élections justes.
le journal l’Avenir revient au pays et parle de l’insécurité qui prévaut depuis plus de deux mois dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Selon L’Avenir, le gouvernement américain se dit profondément préoccupé par la brutalité et les attaques de plus en plus fréquentes contre la population civile du territoire de Beni et présente ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes de ces violences horribles.
Le journal indique que ces tueries en série sont perpétrées par les présumés rebelles ougandais des ADF qui opèrent par des décapitations, des mutilations et des viols.
Les États-Unis appellent le gouvernement congolais à diligenter une enquête rapide et approfondie pour que les auteurs de ces crimes soient connus et qu’ils répondent de leurs actes, souligne L’Avenir.
Cet aspect intéresse Forum des As qui titre : «Washington exige une enquête approfondie à Beni». Forum des As cite le directeur du bureau des Relations avec la presse au département d’État américain, Jeff Rathke qui demande que les attaques de Beni ne restent pas impunies. Il a exprimé la volonté de Washington de mettre fin aux massacres à répétition contre les civils dans le territoire de Beni.
Dans un autre chapitre, le journal parle de l’examen du projet de budget 2015. Devant les sénateurs, le vice-ministre et ministre du Budget, Daniel Mukoko Samba a livré toute la structuration du Budget avec, à la clé, des tableaux avec des chiffres qui indiquent des améliorations enregistrées dans certains secteurs-clé de la vie nationale, comme par exemple la santé et l’éducation, indique Forum des As.
Le quotidien est également revenu sur l’engagement de Mukoko Samba de veiller à ce qu’à l’avenir le gouvernement dépose son projet dans le délai constitutionnel.
De son côté, le journal La Prospérité parle d’un nouveau rapport de la Monusco sur les droits de l’homme en RDC. Selon le tabloïd qui cite le directeur-adjoint du Bureau Conjoint des Nations unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), Abdoul Aziz Thioye, qui note une hausse assez significative des cas de violations des droits de  l’Homme au mois d’octobre comparativement au mois de septembre dernier.
 Le journal indique que le BCNUDH a enregistré 236 cas enregistrés en octobre en RDC.

mercredi 26 novembre 2014

Bukavu: Martin Kobler rend hommage au docteur Denis Mukwege

Le patron de la Monusco, Martin Kobler en compagnie de travailleurs de l'Hôpital de Panzi, à Bukavi (Sud-Kivu), le mercredi 26 novembre 2014/Ph. Monusco.
Le patron de la Monusco, Martin Kobler en compagnie de travailleurs de l'Hôpital de Panzi, à Bukavi (Sud-Kivu), le mercredi 26 novembre 2014/Ph. Monusco.
Le chef de la Monusco, Martin Kobler a visité, mercredi 26 novembre, l’hôpital de Panzi, à Bukavu (Sud-Kivu), où il a rendu hommage au docteur Denis Mukwege, lauréat du prix Sakharov. Le Parlement européen a récompensé ce gynécologue congolais pour son travail auprès des femmes victimes de viols et de violences sexuelles lors de conflits armés en RDC.

La visite de M. Kobler s’inscrit également dans le cadre de la campagne dénommée «16 jours d’activisme contre les violences sexuelles », lancée mardi dernier dans le monde entier.

A l’occasion, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu a également visité des femmes victimes des violences sexuelles, admises aux soins à l’hôpital de Panzi:

«J’ai vu de petites enfants qui ont été violées. C’est quelque chose qui n’est pas acceptable. On a l’hôpital mais il faut aussi combattre les causes profondes et lutter contre l’impunité».

Pour Martin Kobler, l’hôpital de Panzi constitue une des actions concrètes de lutte contre ce fléau et donc le prix «Sakharov» constitue une reconnaissance de la communauté internationale sur la lutte menée dans l’Est de la RDC par les acteurs engagés.

«Le prix Sakharov est un honneur et l’appréciation de son travail ici. Ça démontre le soutien de la communauté internationale, pas seulement en Europe mais dans le monde entier », a-t-il indiqué.

Après Bukavu où il est arrivé hier, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu est attendu ce soir à Kalemie dans le Nord-Katanga.
Plusieurs fois pressenti pour le Nobel de la paix, le docteur Mukwege se voit décerné le prix Sakharov qui récompense les personnes ou organisations qui consacrent leur existence à la défense des droits de l’homme et des libertés.



lundi 24 novembre 2014

l'homme d'affaires belge George Forrest accusé d'habus et d'éxpulsion forcée des villageois dans leurs terroirsau Katanga

Il est épinglé par amnesty dans l'exploitation abusive et pillage en  RDC

  • Il y a 8 heures
Le groupe minier Forrest International appartient à l'homme d'affaires belge George Forrest.
L'organisation de défense des droits humains Amnesty International a accusé lundi un groupe minier belge de s'être rendu complice de centaines d'expulsions forcées dans le sud-est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le Groupe Forrest International minier appartient à l'homme d'affaires belge George Forrest.
L'ONG affirme disposer de preuves accablantes et irréfutables dont des photos satellitaires.
Selon Amnesty International, des "centaines" d'expulsions se sont déroulées du 24 au 25 novembre 2009.

L'organisation basée à Londres indique que des bulldozers d'une filiale du Groupe Forrest International ont rasé plusieurs centaines d'habitations qui appartenaient à des exploitants artisanaux à Kawama, près de Lubumbashi.
La filiale, Malta David Forrest, accuse Amnesty International d'acharnement et réfute les accusations.

L’ONU accuse le M23 de crimes au KIVU

La mission de l'ONU en République démocratique du Congo (RDC) accuse l'ancien groupe rebelle, le M23 de meurtres et de viols.

Selon un rapport rendu public jeudi, le M23 aurait tué et violé près de 300 personnes.

Selon les chercheurs de l’ONU, les rebelles du M23 ont tué au moins 116 personnes, et violé 161 femmes et jeunes filles entre avril 2012 et novembre 2013.

Les autorités locales qui ont refusé de collaborer avec les rebelles ainsi que les jeunes qui ont résisté à l'enrôlement forcé ont été particulièrement visés.
Beaucoup d’épouses de militaires ont été victimes d'abus sexuels.
L'ONU demande au gouvernement congolais d'enquêter sur ces crimes et de s'assurer que les responsables soient traduits en justice.
Le groupe armé a été vaincu par l'armée congolaise soutenue par les troupes de l'ONU en novembre 2013.
Plus de 200 ex-rebelles du M23 ont bénéficié d'une loi d'amnistie adoptée en février 2014, beaucoup d'autres sont encore dans des camps au Rwanda et en Ouganda.
Aucun des dirigeants du groupe n’a été traduit en justice.
Plusieurs rapports précédents des Nations unies ont indiqué que le M23 a bénéficié du soutien militaire et financier du Rwanda.
Le Rwanda a toujours nié tout soutien au mouvement rebelle.