jeudi 31 octobre 2013

Jeshi la DRC ladhibiti ngome ya mwisho ya M 23 ya Bunagana

Jeshi la DRC katika mji wa Bunagana

Na Victor Melkizedeck Abuso
Jeshi la Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo limefanikiwa kuchukua udhibiti wa ngome ya mwisho ya waasi wa M 23 mjini Bunagana Mashariki mwa nchi hiyo karibu na mpaka wa Uganda.

Msemaji wa serikali ya DRC Lambert Mende ameliambia Shirika la Habari la Ufaransa AFP kuwa mafanikio ya jeshi la serikali sasa yanatoa nafasi ya kuendelea kwa mazungumzo ya amani kati ya kundi hilo na wajumbe wa serikali.
Ripoti zinasema kuwa, waasi wa M 23 waliokuwa wanapiga kambi katika ngome yao ya kijeshi ya Bunagana wanaelezwa kutorokea kusikojulikana huku kiongozi wa kundi hilo Betrand Bissimwa akiripotiwa kukimbilia nchini Uganda.
Serikali ya Uganda imethibitisha kuwa Bissimwa yuko nchini humo baada ya kuitwa na msuluhishi Mkuu wa mazungumzo ya amani kati yao na serikali ya DRC Crispus Kiyonga.
Mwakilishi wa serikali ya Kinsasha katika mazungumzo hayo ya amani Francois Muamba, amedokeza kuwa ikiwa kundi la M 23 litakubali mapendekezo waliyotoa basi kuna matumaini kuwa suluhu likapatikana haraka.
Rais Joseph Kabila amesema kuwa bado kuna nafasi ya upatikanaji wa suluhu kupitia mazungumzo ya kisiasa na diplomasia na waasi hao na hivyo wanastahili kuweka silaha chini au wataendelea kushambuliwa kijeshi.
Mjumbe maalum wa Umoja wa Mataifa MONUSCO katika Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo Martin Kobler mapema juma hili aliliambia Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa kuwa kundi la waasi la M 23 sio tishio tena kijeshi Mashariki mwa nchi hiyo.
Kobler alieleza kuwa waasi wa M 23 wametoroka katika kambi zao za kijeshi na sasa wanajificha karibu na mpaka wa Rwanda baada ya kulemewa na wanajeshi wa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo wakisaidiwa na wale wa Umoja wa Mataifa.
Mapigano kati ya waasi na majeshi ya serikali yalianza wiki iliyopita baada ya mazungumzo ya amani kuvunjika jijini Kampala Uganda na kufikia siku ya Jumatatu jeshi la serikali lilifanikiwa kuchukua miji ya Rutshuru, Kiwanja na Rumangambo yote ambayo hapo awali ilikuwa inathibitiwa na waasi hao kwa kipindi cha mwaka mmoja.
Kurudishwa nyumba kwa waasi hao kwa mujibu wa mwakilishi wa Umoja wa Mataifa nchini DRC ni ishara tosha waasi hao wamedhoofishwa kijeshi na huenda huu ndio ukawa mwisho wao.
Hata hivyo, waasi hao wa M 23 wanasema kuwa wamejiondoa katika ngome zao kwa muda tu ili kuuonesha ulimwengu kuwa wao hawataki vita kwa mujibu wa rais wa kundi hilo Betrand Bissimwa.

RDC: des milliers de réfugiés fuient les combats en Ouganda

Des déplacés congolais qui fuient l’avancée des combats, le 27 octobre 2013.
Des déplacés congolais qui fuient l’avancée des combats, le 27 octobre 2013.
REUTERS/Kenny Katombe

Par RFI
L’offensive de l’armée contre les rebelles du M23 se poursuit en RDC. Un conflit qui a des répercussions dans les pays voisins et surtout en Ouganda. À Kisoro, ville frontalière de Bunagana, dernier bastion congolais du M23 repris mercredi par l’armée congolaise, les humanitaires doivent gérer un afflux de réfugiés massif depuis le début de la semaine.

La journée de mercredi a été rude pour les humanitaires ougandais. Fuyant l’avancée de l’armée congolaise, des milliers de familles se sont réfugiées chez leur voisin par le poste frontalier de Bunagana.
«C’était un afflux massif, confirme Jimmy Ogwang, un employé de terrain du HCR. A midi on avait comptabilisé entre 5 000 et 8 000 réfugiés. La plupart était des femmes et des enfants. A 17h, on en avait transféré plus de 1 400 au centre de transit».

Risque de crise sanitaire
Et dans le centre de transit il faut s’assurer que la situation sanitaire demeure stable. «Parfois ils viennent des villages et ne sont pas habitués à utiliser les latrines. Notre travail est de veiller à ce qu’ils les utilisent. Car s’ils ne les utilisent pas bien, c’est là qu’il y a un risque d’épidémie. Mais pour l’instant je ne vois pas de gros risque sanitaire dans le centre», ajoute Jimmy Ogwang.
Si une petite partie des réfugiés est repartie en RDC, une fois la cité de Bunagana sous contrôle de l’armée, le HRC reste sur ses gardes : «Nous nous attendons à recevoir plus de réfugiés car la situation au Congo est toujours incertaine. Les forces gouvernementales ont repris la majorité de la zone, mais on voit que le M23 ne fait que se retirer, donc on ne sait pas trop ce qu’il pense en ce moment. Et, après le M23 il y a d’autres milices dans la zone ».

Des rebelles cachés parmi les réfugiés
Dans l’immédiat, les humanitaires tentent d’avoir accès aux milliers de réfugiés qui se sont dispersés le long de la frontière, chez des proches ou dans des bâtiments publics. Selon des agents du HCR et de la Croix-Rouge sur le terrain, pour sûr deux militaires M23 qui ont traversé en même temps que les réfugiés ont été remis aux autorités ougandaises.

Chauffeur de taxi ougandais
Tout a commencé ce matin, lorsque les militaires FARDC, ont été signalés aux environs de Tchengerero. Les populations ont commencé à affluer vers la frontière. Mais lorsque les combats ont commencé, certains militaires M23 ont ôté leurs tenues et ont traversé parmi les civils. J’en ai compté une trentaine. J’en ai pris sept dans mon taxi. Je les connaissais. Ils m’ont dit qu’ils étaient chômeurs au Rwanda et qu’ils étaient partis d’eux-mêmes, chercher du travail de l’autre côté de la frontière dans les rangs du M23. Arrivés à quelques mètres du poste frontalier de Cyanika, à la frontière avec le Rwanda, ils sont descendus du véhicule.
 
31/10/2013 par RFI
tags: M23 - Ouganda - RDC - Réfugiés

POURQUOI : KAGAME EST IDENTIQUE A HITLER ??

 
Les mêmes causes produisent les mêmes effets:  à la base la mauvaise partage de l'Afrique en 1805
 
HITLER au 19ème Siècle a déclenché la 2ème guerre mondiale pour revendiquer le mauvais partage de l'Afrique en 1805 à Berlin à son égard. 
 
Voici KAGAME au 21ème Siècle déclenche une grande guerre régionale "guerre mondiale africaine" appuyé par les Anglo-saxonnes pour revendiquer les territoires des pays voisins dont la RDC, disant dans ses discours que la conférence de Berlin a mal partager l'Afrique, que son pays doit être élargit dans les pays voisins.
 
Et enfin des comptes créeer un empire HIMA AFRICAIN, Un tutsi land qui engloberai le Rwanda actuelle, l'Ouganda, le Burundi, l'Est de la RDC et une partie de la Tanzanie d'où resident les tutsis Tanzaniens (Nord Ouest TZ)
Paul Kagamé au combat
Les œuvres criminels de Paul Kagamé sur les réfugiés Hutu et congolais en RDC


Nord-Kivu : les FARDC prennent le contrôle de Bunagana

publié il y a 23 heures, 47 minutes, | Denière mise à jour le 30 octobre, 2013 à 5:09 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité. Mots clés: ,

Des militaires congolais en patrouille à Goma (Photo Monusco)Des militaires congolais en patrouille à Goma (Photo Monusco)
Les militaires congolais ont pris le contrôle de Bunagana ce mercredi 30 octobre en début d’après-midi. Des témoins assurent que les FARDC ont conquis cette cité sans opposition des rebelles du M23 qui l’occupaient depuis une année. Bunagana, située à la frontière ougandaise, était considérée comme le fief politique de la rébellion.

L’armée congolaise a confirmé la reprise de cette cité sur twitter:
« Depuis un peu plus d’une heure, Bunagana est totalement sous notre contrôle. On a combattu depuis tôt ce matin. Les autres [les rebelles, NDLR] ont décroché et certains se sont repliés sur les collines de Mbuzi et Chanzu, d’autres sont partis en Ouganda, comme Bertrand Bisimwa », le président de la branche politique du M23, a déclaré à l’AFP Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.

Des sources dans la région rapportent que les combattants du M23 avaient déjà abandonné la cité avant l’arrivée des FARDC.

Dans la matinée, d’autres avaient révélé que le gros des troupes de la rébellion ainsi que les cadres politico-militaires du mouvement rebelle, n’étaient plus visibles à Bunagana.

Les mêmes sources affirmaient que les rebelles avaient pris position dans les collines de Chanzu, Mbuzi et Runyonyi.

C’est sur ces collines que les FARDC ont lancé un nouvel assaut.
Plusieurs témoignages font état des détonations d’armes lourdes et légères entendues à partir de ces collines cet après-midi.
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Kabila a toujours eu peur des occidentaux: voici il repond directement à leur demande. Aux mépris du peuple congolais, ils l'on installé au pouvoir en RDC et le protège avec des éléctions truquées

Joseph Kabila: le succès militaire n’annule pas les efforts politiques et diplomatiques

publié il y a 19 heures, 7 minutes, | Denière mise à jour le 31 octobre, 2013 à 1:00 | sous Actualité, Kinshasa, La Une, Sécurité. Mots clés:

Ouverture des concertations nationales par le Président Kabila le 7/09/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John BompengoOuverture des concertations nationales par le Président Kabila le 7/09/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Au cours d’une adresse à la télévision publique, ce mercredi 30 octobre, le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, a déclaré que les récentes victoires des Forces armées de la RDC (FARDC) contre les rebelles du M23 n’avait pas « pour conséquence de rendre caduques les options politiques et diplomatiques pour rétablir une paix durable ». 

Depuis la fin de la semaine passée, l’armée congolaise a fait subir aux rebelles une série de revers, reprenant le contrôle de plusieurs localités occupées par le mouvement rebelle depuis plus d’une année.

VOICI LES PROPOS AMBIGUËS DE Christophe Boisbouvier, un Américain qui soutien la balkanisation de la RDC via Kagamé. Il repond à la RFI, que Kabila arrête la progression des militaires congolais sur terrain. Un ennemis pire du peuple congolais

Russell Feingold, envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs.

Par Christophe Boisbouvier
« Le président Kabila a remporté plusieurs succès militaires ces derniers jours, mais je l'encourage à faire preuve de retenue », déclare sur RFI l'envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs. 

Cette région, Russell Feingold la connaît bien. Pendant ses dix-huit années au Sénat, il a siégé à la sous-commission Afrique de la Chambre haute. Depuis le mois de juillet, cet homme de confiance de Barack Obama multiplie les tête-à-tête avec le Congolais Joseph Kabila et le Rwandais Paul Kagame. De passage à Paris, l'envoyé spécial de Washington répond sans tabou aux questions de RFI et aborde tous les problèmes, y compris celui de la démocratie à Kinshasa.

RFI: Dans l’est du Congo, depuis vendredi, la guerre a repris à l’avantage des forces armées congolaises (FARDC). Pour résoudre le problème des rebelles du M23, la solution militaire ne serait-elle pas finalement la meilleure ?
Russell Feingold: "Non, ce n'est pas ma lecture des choses. La solution militaire ne répond pas aux problèmes posés par le M23 et par les quarante ou quarante-cinq autres groupes de la région. Ce qu’il nous faut, c’est un accord de paix négocié avec le M23. Le processus est en cours, dans le cadre des négociations de Kampala, il faut que ces pourparlers aboutissent bientôt, car cela pourrait mettre un terme aux affrontements, mais il faut y parvenir sans accorder d’amnistie à ceux qui ont commis des crimes graves. Donc selon moi, un effort militaire plus poussé risque de mettre en péril les pourparlers de Kampala, et par là même la possibilité de voir le M23 rendre les armes. Cela risque aussi de mettre en péril les initiatives pour la paix que soutiennent la communauté internationale et l’Union africaine. Donc oui, nous avons vu que les militaires congolais avaient remporté plusieurs succès ces derniers jours, mais nous pensons néanmoins qu’à l’heure actuelle, la retenue permettra de mieux servir le Congo et les peuples de la région."

VOICI LA REPONSE DE KABILA AUX PROPOS AMÉRICAINS ET OCCIDENTAUX


« Les options que dès le début j’avais annoncées comme réponse à la crise dans l’Est de notre pays demeurent d’actualité. Pour mémoire, notre action devait être menée sur les plans politiques, diplomatiques et militaires. C’est ce qui a été fait », a souligné le chef de l’Etat.

Le gouvernement congolais est en pourparlers avec les rebelles du M23 à Kampala depuis le mois de décembre 2012. Ces pourparlers plusieurs sont actuellement  suspendus. Les deux parties ne s’accordent pas sur certains points du document final proposé par la facilitation. Les discussions achopperaient sur la question de l’amnistie et de l’intégration des rebelles dans l’armée congolaise.
Joseph Kabila a rappelé l’action menée par l’armée congolaise ces dernières semaines au Nord-Kivu:

« Après une longue série de harcèlements contre leurs positions et les agglomérations à forte concentration de populations, les FARDC ont reçu l’ordre de réagir. Elles ont ainsi libéré la plupart des entités du Nord-Kivu qui depuis dix-neuf mois se trouvaient sous le contrôle des ennemis de la paix. »
Hommage aux FARDC et aux casques bleus
Le chef de l’Etat a salué l’action des « forces armées qui au péril de leur vie se sont acquittées de leur serment de défendre la patrie ». Il a également rendu hommage aux « forces de défense et de sécurité tombées sur le champ d’honneur depuis le début de cette crise ».
Joseph Kabila a aussi salué l’action des casques bleus de la Monusco qui combattent aux côtés de l’armée congolaise au Nord-Kivu. Il a notamment rendu hommage aux trois soldats tanzaniens de la brigade d’intervention tués ces derniers mois au cours des combats contre les rebelles du M23.

« Par ma voix, la nation congolaise leur exprime sa reconnaissance. Je présente à leurs proches ainsi qu’aux gouvernements contributeurs des troupes de la Monusco les condoléances attristées des tous les Congolais », a indiqué le président congolais.

Le chef de l’Etat a invité les rebelles du M23 à déposer les armes. Faute de quoi, a-t-il prévenu, « nous n’aurons d’autre option que de les y contraindre par la force ».
Il a lancé le même appel à tous les groupes armés nationaux et étrangers actifs dans l’Est de la RDC :

« Le même appel est adressé aux autre groupes armés nationaux. Mettre fin à toutes les activités militaires rendrait les uns et les autres éligibles à la réinsertion à la vie nationale. Quant aux groups armés étrangers, FDLR, ADF/Nalu, LRA et FNL qui continuent de semer la désolation dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, je les mets en demeure de déposer les armes et de mettre fin à toute exaction sur les populations congolaises. Faute de quoi, ils s’exposent à une opération de désarmement forcé aussi vigoureuse que celle en cours. »
Accord d’Addis-Abeba
Par ailleurs, Joseph Kabila a demandé aux pays voisins de la RDC d’appliquer « effectivement » l’accord d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies qui sont, selon lui, la voie royale pour la paix et la stabilité dans la région.
Cet accord a été signé le 24 février dernier dans la capitale éthiopienne par onze pays africains sous l’égide des Nations unies. Il vise la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis plus de deux décennies. Les pays signataires se sont notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique. Mais la RDC et les Nations unies accusent le Rwanda et l’Ouganda de soutenir la rébellion du M23, active dans la province du Nord-Kivu depuis mai 2012.
S’adressant aux Congolais, le chef de l’Etat leur a demandé de « saisir la situation au Nord-Kivu pour renforcer la cohésion nationale ».

« L’heure n’est pas  à la chasse aux sorcières, a-t-il lancé, mais au rassemblement des Congolais dans toutes leurs diversités autour du seul objectif qui vaille : la grandeur et la dignité du Congo. »
Joseph Kabila a prononcé ce discours quelques heures après la reconquête de Bunagana, dernière grande cité du Nord-Kivu occupée par les rebelles du M23 depuis plus d’une année et reprise par les FARDC ce mercredi. Avant Bunagana, l’armée congolaise avait repris le contrôle de Kibumba, Kiwanja, Rutshuru et Rumangabo.
Vous pouvez aussi suivre la vidéo de l’allocution du chef de l’Etat.
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Nord-Kivu: les FARDC préparent une attaque contre les dernières positions du M23

publié il y a 3 heures, 6 minutes, | Denière mise à jour le 31 octobre, 2013 à 12:55 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité. Mots clés: , ,

Un campement des FARDC à Kibati Goma, au Nord-Kivu.
Un campement des FARDC à Kibati Goma, au Nord-Kivu.

Des responsables de l’armée congolaise indiquent que les FARDC vont lancer bientôt lancer un assaut contre sur le dernier verrou du M23. Après avoir été délogé de Bunagana, mercredi 30 octobre, ces rebelles se sont retranchés sur les collines de Mbuzi, Chanzu et Runyonyi dans les groupements Jomba et Kisigari. Les mêmes sources affirment que les militaires congolais se sont déjà positionnés dans la vallée du secteur de Mbuzi, Chanzu et Runyonyi.

« Le temps de mettre au point le dernier plan d’attaque qui devrait leur permettre de déloger les rebelles du M23 encore retranchés dans ces collines », confie un responsable militaire.
Des témoins rapportent qu’un important arsenal militaire est déployé dans cette zone.

Le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu, annonce que des combattants du M23 ont commencé à se rendre à l’armée régulière ; après avoir pris connaissance de l’imminence de l’attaque de l’armée congolaise.

Par ailleurs, le camp des réfugiés de Nyakabande et la ville de Kisoro en Ouganda se vident petit à petit. Les Congolais, qui y avaient trouvé refuge à la suite des combats entre les rebelles et l’armée, ont commencé à rentrer dans leur pays en passant par le poste frontalier de Bunagana.
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RDC: Clémént Kanku demande à Joseph Kabila de “s’installer dans l’Est”

publié il y a 3 heures, 52 minutes, | Denière mise à jour le 31 octobre, 2013 à 11:54 | sous Actualité, Kinshasa, Politique, Sécurité, Société. Mots clés: , , ,

Clément Kanku, Député National du Mouvement de Libération du Congo (MLC), ce 15 mars 2011 à KinshasaClément Kanku, Député National du Mouvement de Libération du Congo (MLC), ce 15 mars 2011 à Kinshasa
Après le succès des Forces armées de la RDC (FARDC) sur les rebelles du M23, le président du parti d’opposition Mouvement pour le renouveau (MR), Clément Kanku, appelle le chef de l’Etat à s’installer dans l’Est du pays. Selon lui, la présence de Joseph Kabila « réconfortera les hommes de troupes afin de mettre fin aux invasions récurrentes des pays voisins dans cette contrée ».



«C’est l’occasion pour nous de saluer la performance des FARDC qui doivent être suffisamment récompensées. Nous pensons même que c’est l’occasion pour le chef de l’Etat de concrétiser sa promesse d’installer son quartier général dans l’Est comme il avait une fois promise», a déclaré Clément Kanku au cours d’une déclaration politique le mercredi 30 octobre à Kinshasa.

Le président du MR a appelé les militaires « à aller jusqu’au bout pour bouter l’ennemi en dehors du territoire national ».
Au terme d’une offensive lancée le vendredi 25 octobre dernier, les militaires congolais ont repris plusieurs localités occupées par les rebelles du M23 depuis plus d’une année.

Au cours d’une adresse à la télévision publique le mercredi, le chef de l’Etat congolais a estimé nécessaire de maintenir les options politiques et diplomatiques malgré le succès militaires pour rétablir la paix durable dans l’Est de la RDC.
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RDC: vers une attaque imminente des dernières positions du M23

octobre 30, 2013, | Denière mise à jour le 30 octobre, 2013 à 12:00 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Sécurité. Mots clés: , ,

Les FARDC en patrouille dans l'Est de la RDC. Photo MONUC/Marie FrechonLes FARDC en patrouille dans l'Est de la RDC. Photo MONUC/Marie Frechon
Plusieurs sources font état d’un mouvement de déplacement des habitants de Bunagana, Runyonyi et Nyarubare vers des localités contrôlées par l’armée congolaise. Ces déplacés disent fuir une imminente offensive des militaires contre ces positions tenues par des rebelles du M23. 

Depuis le mardi 29 octobre, indiquent ces sources, la cité de Bunagana, située à la frontière avec l’Ouganda, se vide peu à peu de ses habitants.

 Certains ont trouvé refuge dans la cité ougandaise de Kisoro.
Des civils appartenant au M23 auraient également  pris la même destination. A en croire des sources dans la région, le gros des troupes de la rébellion ainsi que les cadres politico-militaires du mouvement rebelle, ne sont plus visibles à Bunagana. Une dizaine de rebelles en civil seraient encore présents dans la cité.
Les mêmes sources indiquent que les rebelles ont pris position dans les collines de Chanzu, Mbuzi et Runyonyi.

Des sources à Runyonyi et Nyarubare signalent également un déplacement des habitants de ces deux localités depuis mardi.
Ces populations arrivent progressivement à Tchengerero, Rubare et Rutshuru-centre, cités récemment reconquises par l’armée congolaise.
Ces mouvements de populations sont signalés alors que l’imminence d’une offensive des FARDC contre le M23 se précise.
Un porte-parole de l’armée congolaise cité par l’AFP a fait état ce mercredi 30 octobre dans la  matinée d’un mouvement des blindés dans la province du Nord-Kivu en vue d’une offensive contre les rebelles du M23 retranchés sur les hauteurs près de la frontière ougandaise.

« Pour l’instant, il y a des chars de combat qui font mouvement vers Rutshuru » à partir de la base de Rumangabo, a déclaré à la même source le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo au Nord-Kivu, colonel Olivier Hamuli.
Selon un commandant des FARDC, « beaucoup » de chars de combat venus du nord étaient déjà rassemblés mardi soir aux abords de Rutshuru.

Le même soir, un journaliste de l’AFP avait vu plusieurs véhicules de transport de troupes faire route vers le Nord depuis Goma.
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mardi 29 octobre 2013

Raia wa Norway ashukiwa ugaidi Kenya

 18 Oktoba, 2013 - Saa 06:49 GMT
Mabaki ya gari katika shambulio la Westgate

Polisi nchini Norway wanamchunguza Hassan Abdi Dhuhulow, kuhusu shambulio la kigaidi katika kituo cha biashara cha Westgate nchini Kenya karibu mwezi mmoja uliopita.
Mtuhumiwa huyo mwenye umri wa miaka 23, raia wa Norway mwenye asili ya Somalia, anashukiwa kusaidia mpango wa kufanyika kwa shambulio hilo.
BBC imezungumza na mmoja wa ndugu wa mtuhumiwa aliyeko nchini Norway, ambaye amesema, Hassan Abdi Dhuhulow aliondoka kutoka mji wa Larvik kwenda Somalia mwaka 2009.
Watu wapatao 67 waliuawa katika shambulio hilo mjini Nairobi, ambapo kundi la al-Shabaab lenye uhusiano na kundi la kigaidi la al-Qaeda lilikiri kuhusika na shambulio hilo.

Wiki iliyopita shirika la ujasusi la Norway, PST, lilisema kuwa limewatuma maafisa wake nchini Kenya kuthibitisha taarifa hizo kwamba raia wa Norway alihusika katika shambulio la Westgate, lililoanza tarehe 21 Septemba na kudumu kwa siku nne.
Bado haijafahamika ni wapiganaji wangapi walihusika. Awali polisi wa Kenya walikadiria kuwepo kwa washambuliaji kati ya 10-15 katika kituo cha kibiashara cha Westgate, lakini picha za CCTV ambazo zimekwishatolewa na serikali ya Kenya, imewaonyesha washambuliaji wanne.

Hassan Abdi Dhuhulow anaaminika kuwa mmoja kati ya watu wanne walionekana katika picha za CCTV.
Wachunguzi wa vinasaba bado wanaendelea na kazi ya uchambuzi wa mabaki na vifusi katika eneo la Westgate na hakuna miili zaidi iliyogundulika na haifahamiki kama washambuliaji hao waliuawa au bado ni hai.

Miili ya magaidi yapatikana Westgate'

 18 Oktoba, 2013 - Saa 15:52 GMT
Wanajeshi wa Kenya wakati waliopokuwa wakizingira Kituo cha Biashara cha Westgate kilichoshambuliwa na magaidi
Miili miwili iliyoungua vibaya aliyoopolewa katika eneo la kituo cha biashara cha Westgate nchini Kenya siku ya Alhamisi inawezekana kwa kiasi kikubwa ikawa ni ya magaidi walioshambulia kituo hicho, Mbunge mmoja wa Kenya ameiambia BBC.

Ndung'u Gethenji mwenyekiti wa kamati ya Bunge inayochunguza shambulio hilo pia amesema mwili mwingine ambao umepatikana unawezekana kwa kiasi kikubwa ukawa ni wa mmoja wa wanajeshi.
Mamlaka ya Kenya kwa sasa inaendelea na uchunguzi wa kisayansi wa miili hiyo.

Karibu watu wapatao 67 walifariki dunia wakati magaidi wanaodhaniwa kuwa ni wa kundi la wanamgambo wa Al Shaabab waliposhambulia kituo hicho Septemba 21 mwaka huu.
Shambulio hilo lilisababisha eneo hilo kuzingirwa kwa siku nne ambapo pia sehemu kubwa ya kituo hicho cha biashara iliharibiwa.
Mamlaka ya Kenya imeyataja majina manne ya watuhumiwa wa shambulio hilo, japo hawajatoa ufafanuzi zaidi.
Bado haijajulikana kama magaidi waliofanya shambilizi hilo kama walitoroka au la na pia imekuwa ni vigumu kujua idadi ya magaidi waliohusika kwenye tukio hilo.

Awali maafisa wa serikali ya Kenya walisema inakadiriwa magaidi hao walikuwa kati ya 10 na 15 lakini picha za CCTV zilionyesha magaidi wapatao wanne tu ndo waliokuwepo kwenye tukio hilo.
Tayari Kundi la Kigaidi la Al Shabaab limeshakiri kuwa ndilo lililohusika na shambulio hilo kufuatia majeshi ya Kenya kwenda nchini Somalia kupambana na kundi hilo.

Gbagbo restera en détention

Dernière mise à jour: 29 octobre, 2013 - 13:12 GMT
Laurent Gbagbo écoute la décision des juges à la CPI, le 29 octobre 2013.

Laurent Gbagbo devra rester en détention à La Haye aux Pays-Bas dans l’attente d’un éventuel procès pour crimes contre l’humanité.
Les juges de la Cour pénale internationale ont rejeté en appel la demande de mise en liberté provisoire déposée par les avocats de l’ex-chef d’Etat ivoirien.
"La chambre d'appel a décidé, à la majorité, de confirmer la décision de la chambre préliminaire" ordonnant le maintien en détention de M. Gbagbo, a indiqué la CPI dans un communiqué.
Des manifestants pro-Gbagbo, le 29 octobre 2013, devant la CPI à La Haye.

La défense avait fait appel de la décision de la chambre préliminaire, qui date du 11 juillet.
Avant l’annonce de la CPI, des partisans de Laurent Gbagbo s’étaient rassemblés mardi matin devant la Cour à La Haye, avec des pancartes et des t-shirts “Libérez Gabgo”.

Début juin, les juges de la CPI avaient indiqué au procureur qu'ils avaient besoin de preuves supplémentaires pour décider de mener ou non un procès contre Laurent Gbagbo, 68 ans, pour son rôle présumé dans les violences post-électorales qui avaient déchiré la Côte d'Ivoire de décembre 2010 à avril 2011.

RDC: le M23 "presque neutralisé" selon l'ONU

Dernière mise à jour: 29 octobre, 2013 - 08:07 GMT
L'arrivée de soldats des FARDC à la base militaire de Rumangabo, au Nord de Goma, le 28 octobre

Les rebelles du M23 ne contrôlent plus que quelques centaines de kilomètres carrés de la République Démocratique du Congo et affichent de moins de moins de résistance, indiquent les Nations Unies.

Martin Kobler, le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, briefait le Conseil de Sécurité sur la situation dans le pays, après les derniers combats, et notamment la reprise de plusieurs villes de l'Est de la RDC par les forces armées et la MONUSCO.
A l'issue du Conseil, l'ambassadeur de la France près l'ONU Gérard Arault, a résumé les propos du représentant: "On peut dire aujourd'hui que le M23 est militairement fini.

L'attaque conduite par les FARDC avec le soutien de la MONUSCO a été un succès. Tout le monde en a conclu que nous devions revenir à la table des négociations à Kampala"
Les 15 membres du Conseil, à travers une déclaration, ont condamné les attaques perpétrées par le M23 contre la MONUSCO dans le Nord Kivu et qui ont causé la mort d'un Casque Bleu tanzanien.

Ils ont également demandé au gouvernement congolais de retrouver les auteurs de ce crime afin de les traduire devant la justice.
La neutralisation du M23 ne signifie cependant pas, pour le représentant permanent du Rwanda près l'ONU la fin de la crise dans l'est de la RDC.
Eugene - Richard Gasana a également rappelé que son pays a "la responsabilité de protéger" sa population et ne va "tolérer aucune atteinte a sa sécurité"

Lundi, le ministre de la Défense de la RDC a appelé les rebelles du M23 à se rendre, après les derniers revers infligés au groupe par l’armée congolaise au Nord-Kivu.
L’armée congolaise a repris lundi aux rebelles du M23 la base militaire stratégique de Rumangabo, dans l’est de la RDC, à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale du Nord-Kivu.
Les Forces armées de la RDC, qui il y a un an avaient fui leur poste face devant l’avancée rebelles, ont ainsi repris la cinquième localité aux rebelles en l’espace de quelques jours, semblant marquer un tournant dans le conflit.

Le M23 de son côté évoque un "repli volontaire" de ces sites, pour épargner des vies civiles.

Le mouvement se trouve désormais dans les collines de Bunagana, mais n'exclut pas de revenir dans les villes conquises par l'armée si les négociations de Kampala ne reprennent pas.

MONUSCO yasema mwisho wa kundi la waasi la M 23 umewadia

Wanajeshi wa serikali ya Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo wakisherehekea baada ya kuchukua mji wa Rumangambo

Na Victor Melkizedeck Abuso
Mjumbe maalum wa Umoja wa Mataifa MONUSCO  katika Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo Martin Kobler ameliambilia Baraza la Usalama la Umoja wa Mataifa kuwa kundi la waasi la M 23 sio tishio tena kijeshi Mashariki mwa nchi hiyo.

Kobler ameliambia Baraza hilo kuwa waasi wa M 23 wametoroka katika kambi zao za kijeshi na sasa wanajificha karibu na mpaka wa Rwanda baada ya kulemewa na wanajeshi wa Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo wakisaidiwa na wale wa Umoja wa Mataifa.

Mapigano kati ya waasi na majeshi ya serikali yalianza wiki iliyopita baada ya mazungumzo ya amani kuvunjika jijini Kampala Uganda na kufikia siku ya Jumatatu jeshi la serikali lilifanikiwa kuchukua miji ya Rutshuru, Kiwanja na Rumangambo yote ambayo hapo awali ilikuwa inathibitiwa na waasi hao kwa kipindi cha mwaka mmoja.
Kurudishwa nyumba kwa waasi hao kwa mujibu wa mwakilishi wa Umoja wa Mataifa nchini DRC ni ishara tosha waasi hao wamedhoofishwa kijeshi na huenda huu ndio ukawa mwisho wao.
Hata hivyo, waasi hao wa M 23 wanasema kuwa wamejiondoa katika ngome zao kwa muda tu ili kuuonesha ulimwengu kuwa wao hawataki vita kwa mujibu wa rais wa kundi hilo Betrand Bissimwa.
Balozi wa Ufaransa katika Umoja wa Mataifa Gerard Araud amesema kuwa baada ya waasi hao kudhoofishwa mazungumzo ya amani sasa yataendelea jijini Kampala ili kupata suluhu ya kudumu baada ya kusitishwa wiki iliyopita.

Wakaazi wa miji ya Rumangabo, Kiwanja, Rutshurum Buhumba na Kibumba wamekuwa wakisherehekea ushindi wa jeshi la serikali tangu mwishoni mwa wiki iliyopita.

Umoja wa Mataifa unasema kuwa zaidi ya watu 800,000 wamekimbia makwao baada ya kundi hilo la waasi kuanza Oparesheni zao Mashariki mwa nchi hiyo mwezi Aprili mwaka 2012.

Nchi za Rwanda na Uganda zimekanusha madai ya watalaam wa Umoja wa Mataifa kuwa wanawaunga mkono waasi hao wa M 23.

Combats dans l'est de la RDC: l'armée congolaise investit plusieurs places fortes du M23

Deux casques bleus tanzaniens patrouillent à l'extérieur de Goma, le 6 octobre 2013. L'un des leurs est tombé au combat dimanche 27 octobre.
Deux casques bleus tanzaniens patrouillent à l'extérieur de Goma, le 6 octobre 2013. L'un des leurs est tombé au combat dimanche 27 octobre.
REUTERS/Kenny Katombe

Par RFI
Le M23 a de nouveau reculé ce dimanche 27 octobre au troisième jour des combats avec les forces congolaises (FARDC). Après avoir repris la localité de Kibumba aux rebelles, l'armée congolaise a pris aujourd'hui Kiwanja puis Rutshuru avec l’aide de la Monusco. Un casque bleu tanzanien est mort au cours de l’opération.

Nouvelle journée d’offensive pour l’armée congolaise, et après trois jours de combats, l’heure est aux premières victoires.
En milieu d’après-midi, les forces congolaises ont pris le contrôle de la ville de Kiwanja. Ce fut ensuite le tour de Rutshuru de tomber. Autant de places fortes de la rébellion, à 70 kilomètres au nord de Goma. Les combats ont été intenses et compliqués avec plus de 40 000 civils vivant dans la zone.
Mais l’appui de la brigade d’intervention de l’ONU, qui a ouvert le feu, a sans doute été crucial. Le M23 s’est retiré de la zone.
Sur le front sud, à Kibumba, l’armée congolaise tentait toujours de déloger les derniers éléments du M23, retranchés derrière une colline tout près de la frontière rwandaise. Une opération particulièrement délicate.
Car telle est toujours la ligne rouge : éviter une internationalisation du conflit et une riposte de Kigali.
Ce soir, le M23, affaibli, a demandé une cessation immédiate des hostilités sous la menace de se retirer des pourparlers de paix qui doivent toujours reprendre à Kampala ou d’organiser une contre-offensive.

RDC: l'armée congolaise impose un revers militaire au M23 dans le Nord-Kivu

Une colonne de militaires des forces congolaises (FARDC) progresse à proximité de Kibumba, au nord de Goma.
Une colonne de militaires des forces congolaises (FARDC) progresse à proximité de Kibumba, au nord de Goma.
REUTERS/Kenny Katombe

Par RFI
Après Kibumba, Kiwandja et Rutshuru-centre, les FARDC appuyés par la Monusco ont encore poussé leur avantage contre le M23 ce lundi 28 octobre dans l'est de la RDC en reprenant le camp militaire de Rumangabo. C'est un revers militaire pour le Mouvement du 23 mars (M23) dans le Nord-Kivu, alors que l'armée congolaise poursuit sa progression. Les rebelles menacent de quitter les pourparlers de paix de Kampala.

Dans l’est du Congo, au quatrième jour de combats intenses, l’armée congolaise poursuivait une progression de plus en plus rapide vers le nord, infligeant revers sur revers au M23. Même si en fin d'après-midi il y a eu une accalmie.

Au nord du volcan Nyaragongo, plus rien ne semble vouloir arrêter l’armée congolaise. Depuis la reprise totale de la ville de Kibumba ce lundi matin, après de lourds combats pour faire sauter un dernier verrou des rebelles du M23 nichés dans la colline, tout s’est accéléré.
A midi, ce lundi 28 octobre, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) annonçaient avoir pris le contrôle de Rumangabo, à 40 kilomètres au nord de Goma. Une base militaire stratégique de l’armée aux mains des rebelles depuis plus d’un an. 
En fin d’après-midi, les 30 kilomètres restants jusqu’à Rutshuru, prise la veille, étaient franchis. Selon l’armée, la route qui mène de Goma à Rutshuru est ouverte et sous contrôle.

Moins d'un millier de combattants du M23
En face, le M23 affiche de moins en moins de résistance. Les rebelles ne contrôlent plus que quelques centaines de kilomètres carrés près du Rwanda et de l’Ouganda. Et selon plusieurs estimations, ses combattants seraient moins d’un millier.
Face à ce nouveau rapport de force, la communauté internationale à une nouvelle fois tenté de rasseoir Kinshasa et le M23 à une table de négociations à Kampala, mais l’armée congolaise ne donne pas l’impression de vouloir s’arrêter en si bon chemin. Même si le ministre de la Défense de la RDC, Alexandre Luba Ntambo a affirmé « nous n'avons pas fini avec Kampala. »
Il a tout de même appelé ce lundi les rebelles du M23 à se rendre, affirmant que l'armée, qui les combat dans l'est du pays, ne reculerait devant rien pour défendre le territoire national. « Nous en appelons à des redditions volontaires, au désarmement » des rebelles, a -t-il déclaré à l'AFP. Interrogé sur ce que l'armée était prête à faire pour traquer le M23, le ministre indiqué qu'il n'y avait « pas de limite » en ce qui concerne la « défense des institutions et du territoire national », sans donner davantage de précisions.

RDC: l'armée congolaise a pris deux villes stratégiques au M23

Les forces armées congolaises (FARDC) à Kibumba, le 26 octobre 2013.
Les forces armées congolaises (FARDC) à Kibumba, le 26 octobre 2013.

Par RFI
Après Kibumba, l'armée congolaise a enlevé le 27 octobre, deux places fortes de la rébellion du M23, à Kiwanja et Rutshuru, dans l'est de la République démocratique du Congo. Les FARDC ont progressé avec le soutien de la Monusco, dont un casque bleu tanzanien a été tué. Le M23 s’est retiré de ces zones, parfois sans combat. Les rebelles demandent la cessation immédiate des hostilités et menacent de se retirer du processus de négociations de Kampala.

Kiwanja et Ruthsuru. Derrière ces deux noms, deux villes lourdes en symboles. Et d’abord celui du système M23. Sous la tutelle de la rébellion depuis sa création en 2012, le Mouvement du 23-Mars s’était emparé de tout : de l’administration de la ville, des taxes, mais aussi d’un péage pour ceux qui passaient par sa zone de contrôle.
Pour les FARDC, la prise de ces villes, véritables places fortes du M23, a forcément le goût de la victoire. Surtout que les combats étaient particulièrement compliqués avec plus de 50 000 civils qui vivent dans la zone. L’appui de la brigade d’intervention de l’ONU, qui a ouvert le feu, a sans doute été crucial. Le M23 s’est retiré. Ce lundi matin, l'armée congolaise affirme ce lundi avoir repris le contrôle de la base militaire stratégique de Rumangabo, à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma.

Mais la situation dans la zone reste très volatile, et les FARDC doivent maintenant maintenir leurs positions. Une difficulté à laquelle ils sont également confrontés plus au sud à Kibumba, à 20 km de Goma. Hier soir, l’armée congolaise tentait toujours de déloger les derniers éléments du M23, retranchés derrière une colline à Gisasi, tout près de la frontière rwandaise.

Une poche de résistance
Si l'armée congolaise et la Monusco faisaient état d'avancées importantes hier, la situation reste tendue et volatile sur le front. A une vingtaine de kilomètres de Goma, à l’entrée de Kibumba près de la frontière rwandaise, il y avait encore une poche de résistance du M23 qui dimanche soir n’était toujours pas tombée. Reportage à deux kilomètres de la ligne de front de Kibumba.

La ligne de front de Kibumba
Reportage
La situation reste tendue et volatile sur le front.
 
28/10/2013 par Léa-Lisa Westerhoff

Fuite des habitants vers Goma
Les derniers habitants de Kibumba ont pris la fuite vers Goma. Ils arrivent par petits groupes le long de la route poussiéreuse. Certains ont des gros baluchons sur la tête, d’autres portent des fagots de bois, des bidons en plastique ou leurs enfants.
Ils fuient les combats comme Sifa et ses quatre enfants :
« De Kibumba, j’avais fui à Gasisi à la frontière avec le Rwanda, mais je suis repartie ce matin car il y a des bombes qui ont commencé à tomber, et je n’ai pas pu passer de l’autre côté. La frontière était fermée. »

Comme Sifa, ils sont déjà plus de deux cents à s’être assis, au bord de la route, une fois arrivés au premier char de la Monusco. 
« Ce sont des civils, indique le major Kacem, dans l’immédiat nous les protégeons avant de les évacuer vers un lieu plus sûr et de leur donner de la nourriture. »

Une gymnastique bien connue de tous ces habitants du Nord-Kivu qui, pour certains, vivent leur troisième guerre. Bonannée et ses trois enfants ont déjà quitté leur maison trois fois : 
« J’ai pris les habits des enfants, une bassine et une couverture. La première fois, je suis allée à Kanyarutchinia pendant un mois, une autre fois dans un camp de réfugiés et maintenant, j’ai dû le quitter encore. Je suis fatiguée de ces allers-retours : à chaque fois on espère que c’est la paix et en fait non… ».

De temps en temps, un char de l’armée congolaise passe : direction la ligne de front. Au troisième jour d’une offensive contre la rébellion du M23, plus de 5000 personnes déjà ont été déplacées.

Réaction du M23
Dans un communiqué, le mouvement rebelle affirme s'être replié « sans combat  » par crainte d'être accusé de violations des droits de l'homme. C'est ce qu'explique également Roger Lumbala, le vice-président du de la délégation du M23 à Kampala.

Roger Lumbala
Vice-président de la délégation du M23 à Kampala
Le retrait de Kiwandja et Rutshuru n'est pas une faiblesse mais c'est une prudence sur le plan des droits de l'homme pour éviter les accusations de la communauté internationale.
 
28/10/2013 par Boniface Vignon
Le M23 menace de quitter les pourparlers de paix de Kampala si la médiation du dialogue n'obtenait pas une « cessation immédiate des hostilités ». Ce n'est pas une déroute, affirme Roger Lumbala, le vice-président de la délégation du mouvement à Kampala.

Roger Lumbala
Vice-président de la délégation du M23 à Kampala
Aujourd'hui, nous sommes agressés, nous ne pouvons pas discuter. Si on n'arrête pas les hostilités, la délégation du M23 va quitter la table des négociations.
 
28/10/2013 par Boniface Vignon
tags: M23 - ONU - RDC