mercredi 31 juillet 2013

Rwanda: Twagiramungu rentre d'exil

Dernière mise à jour: 13 juin, 2013 - 18:13 GMT
Faustin Twagiramungu.
L'ancien Premier ministre Rwandais, Faustin Twagiramungu, annonce qu'il va mettre fin à son exil belge le 21 juin prochain, et rentrer au Rwanda. Faustin Twagiramungu, un “hutu modéré”, a été chef du gouvernement rwandais de 1994 jusqu'à sa démission en 1995. François Misser l'a rencontré à Bruxelles pour BBC Afrique. Faustin Twagiramungu motive ce retour après 18 années d'exil, si l'on excepte une brève participation à la présidentielle de 2003, par son souci de promouvoir les libertés et la réconciliation dans son pays.Interview.

François Misser: Vous rentrez à Kigali en quelle qualité? Êtes vous réfugié?

Faustin Twagiramungu: C’est-à-dire que je n’ai pas vécu au Rwandapendant ces derniers 18 ans. Mais je suis politicien en exil en Belgique, et j’ai décidé maintenant d’aller faire de la politique au Rwanda, parce que c’est là que se trouve le peuple rwandais.

Vous voyagez avec un passeport rwandais?

J’ai mon passeport rwandais tout comme j’ai mon passeport belge, donc je pense que je suis devenu international et cosmopolitain.

Alors vous rentrez au Rwanda, mais pour quoi faire?

J’y vais pour deux raisons. D’abord je suis Rwandais à part entière. Je ne crois pas que je puisse dire bon je reste ici et personne ne m’interdit de rentrer dans mon pays. Deuxièmement comme je viens de vous le dire je suis un homme politique. Je pense que j’ai encore la force d’exercer mon droit, de pouvoir m’exprimer dans mon pays, de faire des suggestions, de faire même des projets, pourquoi pas, tant politiques que autres. Donc je rentre pour ces deux raisons.

Mais est-ce qu’on va vous laisser faire? Il y a eu l’exemple de Mme Ingabire, ou d’autres dirigeants de l’opposition qui se sont retrouvés derrière les barreaux.

Nous allons d’abord essayer de faire enregistrer notre parti politique. Et j’imagine que nous le ferons dans le cadre de la loi rwandaise. Et après on verra. Si le parti n’est pas enregistré, si allons prendre d’autre décisions. Si le parti est enregistré, nous allons enregistrer que nous sommes agréés pour faire la politique, et à partir de là on peut commencer les activités politiques. Je voudrait tout simplement vous dire que nous ne pouvons pas nous écarter de certaines lois. Nous ne pouvons pas prétendre faire de la politique alors que le pays ne veut pas qu’on fasse de la politique. Ce n’est pas une bataille politique que nous allons mener sur le terrain. Nous aimerions bien respecter cette loi, et nous croyons que les autorités rwandaises nous permettront d’exercer notre droit.

Quel est votre programme?

Notre programme est très simple. Nous pensons qu’il y a des valeurs et des principes qu’il faut défendre. Ces principes là, ce sont des principes tout à fait démocratiques: la liberté, c’est universel. 
Tout le monde aimerait être libre, pour exercer ses droits, qui sont nombreux de toute façon. En plus de ça, en ce qui concerne le Rwanda, nous devons aussi défendre la valeur de la vérité, sur notre histoire et sur ce qui s’est passé, dans les moments dramatiques comme dans les moments de bonheur. Troisiement, nous devons éduquer, surtout la jeunesse, à savoir vivre ensemble et ne pas vivre dans la séparation basée sur des idées -comment dirais-je- d’ethisme, de tribalisme ou de races qui n’existent pas.

Il y aura une élection présidentielle en 2017. Est-ce que votre retour anticipe cette échéance? Allez-vous être candidat?

Moi je suis citoyen rwandais. Personne ne peut m'empêcher d'être candidat si je le désire. Mais aujourd’hui je ne peux pas anticiper et dire ‘écoutez je me présenterai comme candidat’. Ce n’est pas pour cela que je vais au Rwanda. Au Rwanda je cherche d’abord cette réconciliation du peuple rwandais, le défense de cette liberté, faire triompher les valeurs du combat démocratique, et surtout ne pas tomber dans l’hypocrisie mais parler de la vérité.

Alors la réconciliation justement... le président de Tanzanie a lancé un appel au dialogue avec l’opposition, vous l’avez salué. Est-ce que ce dialogue doit s’étendre jusqu’à l’opposition armée? Est-ce qu’il faut discuter avec l’opposition armée, ceux qui préconisent le génocide?

Je ne crois pas que ceux qui préconisent le génocide aimeraient faire un retour au Rwanda. Quel retour? Un retour triomphal, ou un retour pour aller en prison? S’ils veulent venir et être mis en prison, bon, qu’ils viennent, mais je crois qu’il y a des jeunes Rwandais qui sont au Congo qui aimeraient rentrer chez eux, qui ne se soupçonnent pas et qui ne préconisent pas ce génocide. Qui ne l’ont même pas connu! Des enfants qui sont né en 94 ou après. 
Ou alors disons ceux qui étaient nés en 1990 ou même 1989. Franchement, croire que ces gens là préconisent un autre génocide, c’est un mensonge.

DRC: le Rwanda recrute pour M23

Dernière mise à jour: 31 juillet, 2013 - 17:58 GMT
Des rebelles du M23
Des rebelles du M23

Quatre Rwandais ont déclaré à la BBC que l'armée les a recrutés de force pour se battre pour le groupe rebelle M23 dans l'est de la République démocratique du Congo.
Les quatre ont indiqué qu'ils avaient demandé l’asile en Ouganda, après avoir fui les combats.
L'armée rwandaise a rejeté leurs allégations, les accusant d’avoir monté de toute pièce leurs histoires dans le but d'obtenir l'asile.

La semaine dernière, les Etats-Unis ont demandé auRwanda de cesser de soutenir le M23.
Les experts des Nations Unies et les autorités congolaises indiquent que le Rwanda continue d’envoyer des troupes pour soutenir les rebelles.
Quelques 800.000 personnes ont été déplacées dans la region de l’est de la RDC, riche en ressources minières depuis le debut de la rébellion du M23 en Avril 2012.

Ces combattants du M23 proviennent essentiellement de la communauté tutsie.
Mais le Rwanda dément soutenir le groupe armé.

L'ONU a donné un ultimatum aux habitants de Goma jusqu'à 14H00 GMT jeudi pour désarmer, à défaut de quoi, la force sera utilisée.
Une nouvelle brigade d'intervention de 3.000 hommes a été déployée pour lutter contre divers groupes armés, y compris le M23.
Les quatre déserteurs, parmi lesquels figurent un homme qui se présente comme un capitaine de l'armée rwandaise, ont parlé à la BBC sous couvert d'anonymat.

Il a déserté après avoir vu mourir de nombreuses personnes innocentes, a-t-il-dit.

Il a indiqué que le président rwandais Paul Kagame est le commandant en chef du M23.
"Tout ce qu'il dit doit être fait», a-t-il-ajouté.
Mr. Paul Kagame a toujours nié soutenir les rebelles.
Un autre déserteur, qui se décrit comme un étudiant en médecine, a déclaré à la BBC qu'il a été «kidnappé» par des soldats dans la ville frontalière de Gisenyi en Août 2012 et conduit de l’autre côté de la frontière où il a soigné plus de 300 autres recrues blessées dans lescombats.

"Ils les ont emmenées au front avant même de terminer leur formation», a-t-il declaré.
Le porte-parole de l’armée rwandaise Joseph Nzabamwita a indiqué qu'il ne pouvait commenter que si la BBC divulguait les noms de ses sources, ajoutant que les concernés doivent avoir monté leur histoire afin de demander l'asile.

Egypte: ballet diplomatique au Caire où se trouve une délégation de l'Union africaine

Le gnéral Abdel Fatah al-Sissi annonce la destitution de Mohamed Morsi à la télévision égyptienne, le 3 juillet 2013.
Le gnéral Abdel Fatah al-Sissi annonce la destitution de Mohamed Morsi à la télévision égyptienne, le 3 juillet 2013.
AFP PHOTO / EGYPTIAN TV

Par RFI
Les diplomates et responsables politiques étrangers se succèdent au Caire. Après Catherine Ashton et deux sénateurs américains républicains, une délégation africaine de l'Union africaine se trouve dans la capitale égyptienne et a pu rencontrer le président Mohamed Morsi ce mercredi 31 juillet. 
Mais alors que les partisans du président déchu continuent de se rassembler dans divers endroits de la ville, le gouvernement vient de demander au ministre de l'Intérieur de mettre fin à leurs « sit-in ». Dans l'autre camp, on appelle néanmoins à poursuivre la mobilisation face à cette menace.

Avec nos envoyés spéciaux au Caire, Mathias Taylor et Daniel Vallot

Selon l’agence de presse égyptienne Mena, la délégation de l'Union africaine est conduite par l’ancien président malien, Alpha Oumar Konaré. Il a pu rencontrer lundi soir, comme Catherine Ashton la veille, le président déchu Mohamed Morsi. Un entretien d’une heure sur lequel rien n’a filtré pour le moment.

Les membres de la délégation de l’Union africaine, qui devraient rencontrer ce mercredi des représentants de la Ligue arabe, affichent désormais des ambitions mesurées. Il ne s’agit pas de tenter une méditation, contrairement à ce qu’essaye de faire l’Union européenne, mais simplement de rencontrer les parties en présence et de s’informer sur la crise en Egypte.

L'Union africaine en position de force auprès des pro-Morsi
L’Union africaine a suspendu l’Egypte de son organisation suite à la destitution de Mohamed Morsi. Une position qui tranche avec celle des Etats-Unis ou de l’Europe et qui ne devrait pas faciliter les relations diplomatiques entre l’Union africaine et les autorités actuelles, les autorités de transition.

En revanche, elle devrait permettre aux diplomates africains d’accéder plus facilement au camp adverse, celui des pro-Morsi, qui a salué bien entendu, l’attitude de l’Union africaine. C’est donc un atout considérable par rapport à Catherine Ashton, à l’Europe ou aux Etats-Unis, car les pro-Morsi considèrent qu’en refusant de condamner le coup d’Etat, les pays européens et les Américains ne peuvent prétendre à jouer un rôle de médiateur dans cette crise, contrairement, donc, aux pays africains.

Le gouvernement veut mettre fin aux «sit-in» des pro-Morsi

Ce mercredi en fin d'après-midi, le gouvernement égyptien a déclaré dans un communiqué lu à la télévision qu'il considérait les « sit-in » organisés par les Frères musulmans comme une menace pour la sécurité nationale, et a annoncé qu'il allait intervenir pour y mettre fin. Il a été demandé au ministre de l'Intérieur de faire tout le nécessaire pour y remédier dans le cadre de la loi.

Les partisans des Frères musulmans observent des « sit-in » en plusieurs endroits du Caire et ont fait savoir qu'ils resteraient sur place jusqu'à ce que le président Morsi, déposé le 3 juillet par l'armée, soit rétabli dans ses fonctions. Réagissant au communiqué gouvernemental, les Frères musulmans ont appelé à poursuivre la mobilisation, malgré la menace de la police.

mardi 30 juillet 2013

Mugabe apongeza wapinzani kwa kufanya kampeni kwa utulivu huko Zimbabwe

Rais wa Zimbabwe Robert Mugabe
REUTERS/Philimon Bulawayo

Na Emmanuel Richard Makundi
Zikiwa zimesali saa kadhaa kabla ya wananchi wa Zimbabwe kupiga kura katika uchaguzi mkuu, Rais Robert Mugabe amelihutubia Taifa huku akiwashukuru wananchi na vyama vya upinzani kwa kufanya kampeni safi wakati huu upinzani ukilalama kuhusu kufanyiwa hujuma.
Kwa taarifa zaidi sikiliza ripoti ya Emmanuel Richard Makundi.............

WRAP MAKUNDI MUGABE CONGRATULATES OPPOSITION PARTIES
 
30/07/2013

RDC: la Monusco lance un ultimatum au M23

Rebelles du M23 lors de leur retrait de Saké, à 42 Km de Goma (RDC), le 30 novembre 2012.
Rebelles du M23 lors de leur retrait de Saké, à 42 Km de Goma (RDC), le 30 novembre 2012.
REUTERS/James Akena

Par RFI
La Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo lance un ultimatum de 48 heures à tous les détenteurs d'armes à feu à Goma et dans la région. Clairement visés par cette demande, les hommes du M23, qui stationnent dans les environs, doivent impérativement rendre leurs armes avant jeudi à 16 heures. Faute de quoi la Monusco n'exclut pas l'« usage de la force ».

« Au Nord-Kivu, la Monusco considère toute personne ne faisant pas partie des forces de sécurité nationale et possédant une arme à feu à Goma et dans les localités situées au nord de la ville comme une menace imminente pour les civils. 

Et la mission désarmera ces individus afin d’imposer une zone de sécurité pour protéger la région densément  peuplée de Goma et Saké. » C'est par ces mots que la force onusienne en RDC a annoncé, dans un communiqué, son intention de procéder à un désarmement complet de Goma et de sa région.

À partir de ce mardi 30 juillet à 16 heures, tous les détenteurs d'armes à feu ont donc 48 heures pour déposer leurs armes ou quitter cette zone. 

Selon la mission des Nations unies, plus d'un million de civils vivent dans la région relativement étroite de Goma et Saké. Entre les deux villes se trouvent également les camps des déplacés de Mugunga qui abritent provisoirement environ 70 000 personnes déplacées par le conflit.

Le M23 particulièrement visé
Particulièrement visés par cet ultimatum, les rebelles du Mouvement du 23-Mars, accusés par la Monusco de nombreuses exactions dans la région. 

« Depuis la mi-mai, cette région a connu des attaques répétées menées par le M23 contre les positions des FARDC (Forces armées de RDC, NDLR), dans une tentative apparente de progresser sur Goma et Saké. Lors de ces attaques, dont la toute dernière a commencé le 14 juillet dernier, le M23 a tiré indistinctement, y compris à partir d’armes lourdes, causant des victimes parmi les civils. » 

L'organisation accuse également le mouvement d'avoir pris pour cible les installations de la Monusco. 

Pour ces raisons, la mission a décidé de créer, en coopération avec les FARDC, une zone de sécurité qui pourra « être élargie et reproduite ailleurs, le cas échéant ».

L'avertissement de la Monusco est clair : passé le jeudi 1er août à 16 heures, toute personne dans la région ne faisant pas partie des forces de sécurité nationale, et n'ayant pas déposé ses armes, sera considérée « comme une menace imminente de violence physique à la population civile, et la Monusco prendra toutes les mesures
nécessaires, y compris l'usage de la force, pour les désarmer conformément au mandat et aux règles d'engagement de la Mission. 
»
TAGS: JOSEPH KABILA - M23 - ONU - PAUL KAGAME - RDC

dimanche 28 juillet 2013

Le pape célèbre la messe à Rio

Dernière mise à jour: 28 juillet, 2013 - 15:39 GMT
Le pape François a célébré la messe devant 3 millions de fidèles sur la plage de Copacabana à Rio.
Le pape François a célébré la messe devant 3 millions de fidèles sur la plage de Copacabana.
Le pape François a célébré dimanche la messe de clôture des Journées mondiales de la jeunesse de Rio deJaneiro devant une foule immense, estimée à plus de 3 millions de personnes, réunies sur la plage de Copacabana.

La plupart des pélerins avaient passé la nuit sur la plage longue de quatre kilomètres, ayant apporté une tente ou dormi à la pleine étoile.

La veillle il les avait incités sur cette même plage à "ne pas être des chrétiens à temps partiel".

Le Saint-Père a demandé aux jeunes catholiques d'annoncer "sans peur" leur foi aux "frontières" du monde sans faire de différences, en leur assurant que "l'Evangile est pour tous" et pas seulement pour "les plus accueillants".
Le pape, qui est âgé de 76 ans, a séduit les pélerins des JMJ par son énergie, par sa chaleur et son franc parler.

Plus de trois millions de fidèles ont assisté à la messe célébrée par le pape François à Rio
Plus de trois millions de fidèles ont assisté à la messe célébrée par le pape François à Rio
La présidente du Brésil Dilma Rousseff, la présidente argentine Cristina Kirchner et le président bolivien Evo Morales, assistaient à l'office.
Les XXVIIIe Journées mondiales de la jeunesse portaient sur la mission, à partir de la phrase de l'Evangile: "Allez, et de toutes les nations faites des disciples".

L'Église a besoin de vous, de l'enthousiasme, de la créativité et de la joie qui vous caractérisent", a ajouté le pape argentin, au terme du premier voyage à l'étranger de son pontificat.

La hiérarchie catholique exprime sa satisfaction au sujet du succès du voyage de 5 jours du pape en Amérique latine.

Au cours des trois dernières décennies l'Eglise catholique a perdu des millions de fidèles qui se sont tournés vers de petites églises évangéliques et qu'il faut reconquérir.
"Allez dans les favelas (les bidonvilles)", a-t-il lancé à l'assistance.
"Nous ne pouvons continuer de nous cantonner dans nos paroisses, dans nos communautés, quand tant de gens attendent le message des Evangiles", a exhorté le pape François.
Le pape devrait révéler plus tard le nom de la ville qui accueillera les prochaines JMJ.

Avant de s'envoler pour Rome dans la soirée il rencontre les évêques Latino-américains dans l'après-midi.

La vie de Madiba au grand écran

Dernière mise à jour: 25 juillet, 2013 - 12:31 GMT
Elba fait partie des nombreux acteurs qui ont interpreté Madiba dans un film
Elba fait partie des nombreux acteurs qui ont interpreté Madiba dans un film
L'autobiographie de Nelson MandelaUn Long Chemin vers la Liberté porté au grand écran, sera projeté en première mondiale au Festival du Film de Toronto en Septembre.
Idris Elba, la vedette britannique de The Wire etLuther, interpretera le rôle de Mandela dans ce film qui fait partie des nombreux longs-métrages annoncés pour l'affiche du festival.

Certains spéculent déjà que Elba sera reconnu pour son rôle dans Mandela: Un Long Chemin vers la Liberté.
Le livre dont s'inspire le film est l'histoire de la vie rurale du héros de la lutte anti-apartheid et sa survie en 27 ans de prison.

Naomi Harris aura le rôle de Winnie Mandela dans le film réalisé par Justin Chadwick et qui sortira en 2014.
Le 38eme Festival international du film de Toronto aura lieu du 5 au 15 septembre.

Le directeur du festival, Pier Handling, a déclaré que le premier groupe de films "est un avant-gout de la sélection extraordinaire de cette édition du festival."
"Ce sont des oeuvres dont tout le monde parlera car elles expriment l'essence contemporaine."

Egalement à l'affiche du festival, Le Cinquième pouvoir, un film sur Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks interpreté par Benedict Cumberbatch.
D'autres vedettes dont les films seront projetés au festival sont l'américaine Meryl Streep dans Le Temps d'un été et le britannique Colin Firth dans The Railway Man.
Des films à voir également à Toronto : 12 Years A Slave de Steve McQueen, et The Invisible Woman, un drame sur Charles Dickens réalisé par l'acteur Ralph Fiennes.

Toronto est maintenant considéré comme l'évènement crucial pour tout directeur qui espère influencer les membres des différents jury pendant la saison des prix du 7eme art.

"Silver Linings Playbook" fut le lauréat du festival l'an passé, et c'était le premier des nombreux prix que David O'Russell avait amassé pour sa comédie romantique avant la cérémonie des Oscars du mois de février.

Papa Francis awaunga mkono vijana wanaodai mabadiliko ya jamii

Kiongozi wa kanisa katoliki duniani Papa Francis akiwa Rio De Jeneiro,Brazili
Kiongozi wa kanisa katoliki duniani Papa Francis akiwa Rio De Jeneiro,Brazili
REUTERS/Ueslei Marcelino

Na Martha Saranga Amini

Kiongozi wa kanisa katoliki duniani papa Francis amewaunga mkono vijana waliochukua hatua ya kuandamana kwa lengo la kutaka mabadiliko akihutubia takribani watu milioni mbili huko Brazil.

Papa Francis aliwaambia waumini wa kanisa Wakatoliki ambao wengi wao walikuwa vijana waliokusanyika katika pwani moja huko Rio de Janeiro kwamba alifuatilia habari duniani na kuona wimbi kubwa la vijana likifanya maandamano kwa lengo la kueleza uhitaji wa haki na udugu.
Papa aliongeza kuwa Vijana wanaoonekana wakiandamana wameamua kuwa watendaji wa mabadiliko na kuwataka vijana kuwajibika wanapoguswa na masuala ya kijamii na kisiasa katika maeneo mbalimbali duniani.
Mamilioni ya waandamanaji walijitokeza katika maeneo mbalimbali nchini brazil mwezi uliopita wakipinga ufisadi,matumizi mabaya ya mali ya umma,na gharama kubwa za kufanyika kwa kombe la dunia mwaka 2014 nchini humo maandamano ambayo mara zote huishia kuwa ghasia.

Banyamulenge manifestent leur pseudo-inquiétude au Kivu pour cautionner l'agression rwandaise et distraire la comunauté internationale.

Stratagèmes tusti analogue

Chaque fois que les troupes rwandaises du M23 échouent au front au Kivu. 

Soient les banyamulenge du Kivu, soit Ruberwa azarias ou Kigali ou Nkunda qui plaident la cause tusti, ils mobilisent l'opinion et médias pour manifester leur inquiétude en RDC. 

Seulement dans le but de justifier la cause de l'intervention rwandaise en RDC et pour distraire la communauté internationale en l'attirant vers leur cause tusti"

Baadhi wa wapiganaji waasi wa M23 wakiwa kambini Rumangabo DRC waasi hawa wanatuhumiwa kukiuka haki za binadamu kwa kuwatesa raia
Baadhi wa wapiganaji waasi wa M23 wakiwa kambini Rumangabo DRC waasi hawa wanatuhumiwa kukiuka haki za binadamu kwa kuwatesa raia
Reuters/James Akena

Na Martha Saranga Amini
Wakati mapigano yanaendelea Huko mashariki mwa Jamhuri Ya Kidemokrasia ya Congo,DRC Watu wanaozungumza lugha ya Kinyarwanda al maarufu kama Banyamulenge wamevilaumu vyombo vya usalama na raia kuendelea kuwanyanyasa huku Viongozi wa Jimbo la Kivu ya Kaskazini wakisema watahakikisha usalama wa raia hao.

Katika mazungumzo na Gavana wa Jimbo la Kivu ya Kaskazini raia hao kutoka kabila la Banyamulenge waliilaumu serikali ya Rwanda pamoja na waasi wa Kundi la M23,kutetea vita vya mashariki mwa Drc kuwa ni kwa lengo la kusaka maslahi ya wanyarwanda.

Kwa upande wao Viongozi wa serikali pamoja na wale wa kijeshi wamesema tayari wamefanikiwa kusuka mikakati iliyo thabiti ili kuhakikisha kwamba usalama wa Banyamulenge unazingatiwa katika Jimbo nzima la Kivu ya Kaskazini.
Hayo yanajiri wakati Hali ya wasi wasi inazidi kutanda katika mji wa Kiwanja ulioko umbali wa kilomita takribani hamsini kaskazini mwa Jiji la Goma ambapo imeripotiwa kuwa zaidi ya watu mia mbili waliozingirwa Wakati wa Mkutano wa Hadhara ulioshikiliwa na M23 Alhamisi iliyopita wanaendelea kushikiliwa,kupigwa na kuteswa katika Gereza la Nyongera.
Mashirika ya kimataifa na Asasi za kiraia Huko Kivu ya Kaskazini yanasema kuna Hofu kwamba huenda baadhi ya Watu watakuwa wameuawa,au kukumbwa na majeraha makali kufuatia Vichapo wanavyopigwa na Waasi waM23.
Hata Hivyo M23 Hawajathibitisha wala kukanusha taarifa zinazohusiana na kukamatwa kwa watu katika Mji wa Kiwanja. 
 

Sondage sur l'agression rwandaise en RDC


Le M23 a ménacé de s'attaquer à la Monusco en cas de déploiement des drones dans l'Est de la RDC. Une décision suicidaire d'après-vous? Donnez votre avis.

La tension est montée d'un cran depuis la décision du conseil de sécurité de déployer des drones dans l'Est de la Rdc, entre la Monusco et les rebelles du M23. Ces rebelles, soutenus par le Rwanda et l'Ouganda ont menacé de s'attaquer à la mission Onusienne, et prévenu des conséquences humanitaires de leurs éventuelles attaques. La ménace du M23 de s'attaquer à la monusco vous paraît-elle suicidaire? Donnez votre avis...
C'est sur africatime.com: cliquer sur le lien 

http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/sondages/le-m23-menace-de-sattaquer-la-monusco-en-cas-de-deploiement-des-drones-dans-lest-de-la-rdc

ROI ALBERT II en Images

La vie d'Albert II en images
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La vie d'Albert II en images | Vu: 6397 fois © Photonews
Ce 3 juillet 2013 restera une date importante de l’Histoire de la Belgique. Le roi Albert II a annoncé son abdication prochaine. Le 21 juillet, le Prince Philippe succèdera à son père. Retour en images sur la vie d’un Roi qui, lorsqu’il était monté sur le trône il y a tout juste 20 ans était annoncé comme un Roi de transition mais qui a accompagné la Belgique dans les différentes crises et transformations qui ont marqué ces deux décennies.

Suivez ici toute l’info sur l’abdication du roi !
La naissance
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La naissance | Vu: 3936 fois © Photonews
Albert de Belgique voit le jour le 6 juin 1934 au Château du Stuyvenberg, à Bruxelles. Il est le troisième enfant du roi Léopold III et de la reine Astrid, après Joséphine-Charlotte et Baudouin. Un an plus tard, le 29 août 1935, sa maman disparaît dans un tragique accident de voiture à Küssnacht, en Suisse. Aujourd’hui encore, le souvenir de la reine Astrid est encore bien présent en Belgique.

La guerre et l'exil
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La guerre et l'exil | Vu: 3538 fois © Photonews
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le roi Léopold III décide de rester en Belgique (alors que le gouvernement prend la direction de la France), signe la reddition de l’armée belge et rencontre Hitler pour notamment discuter avec lui du sort de la population belge. Mais sans succès. Réfugiés à Limoges, les parlementaires belges votent une motion condamnant cette décision. Considéré comme prisonnier par l’armée allemande dès 1940, il est finalement déporté en Allemagne avec toute sa famille en juin 1944. À cette époque, le prince Albert est âgé de 10 ans. La famille royale est libérée par l’armée américaine en mai 1945. Le trône de Belgique est alors occupé par le régent Charles depuis la libération du pays en 1944. Le prince Albert vivra en exil en Suisse jusqu’en 1950.

Le mariage avec Paola Ruffo di Calabria
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Le mariage avec Paola Ruffo di Calabria | Vu: 3598 fois © Photonews
Le 2 juillet 1959, le prince Albert épouse Paola Ruffo di Calabria, une jeune et ravissante princesse italienne. Ils se sont rencontrés en 1958 à l’ambassade belge à Rome lors des cérémonies d’intronisation du pape Jean XXIII. Le couple aura trois enfants : Philippe (1960), Astrid (1962) et Laurent (1963).

Une monarchie plus moderne
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Une monarchie plus moderne | Vu: 3098 fois © Photonews
Avec la reine Paola, Albert II a participé à une légère modernisation de la monarchie. Alors que Baudouin apparaissait comme un roi austère, son frère semblait plus bonhomme, plus proche de son peuple. Sur le plan religieux aussi, Albert II, bien que croyant et pratiquant, a toujours laissé ses convictions sur un plan personnel alors que pour Baudouin, elles étaient le moteur de son action. Mais le scandale de la fondation de la reine Fabiola et des livres assez critiques sur la famille royale ont un peu terni l'image de la famille royale ces derniers temps.
 
Formation militaire et engagement économique
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Formation militaire et engagement économique | Vu: 3202 fois © Photonews
Le 17 juillet 1951, le jeune Baudouin devient roi au lendemain de l’abdication de son père. Âgé de 16 ans, le prince Albert débute sa formation militaire dans la force navale. Nommé prince de Liège, il prend la présidence de la CGER en 1954, il devient président de la Croix-Rouge et président d’honneur du COIB en 1958. En 1962, il devient président d'honneur de l'Office belge du commerce extérieur, fonction qu’il occupera jusqu’à son accession au trône. Le prince Albert a toujours beaucoup aimé participer aux différentes missions économiques et ses qualités d’ambassadeur étaient régulièrement louées par les dirigeants d’entreprises. Jusqu'à aujourd'hui, ces missions économiques étaient menées par le prince Philippe.

En 1993, Albert sort de l'ombre
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En 1993, Albert sort de l'ombre | Vu: 3042 fois © Belga
Le 31 juillet 1993, le roi Baudouin meurt inopinément pendant ses vacances dans sa villa de Motril, à l’âge de 62 ans. Les Belges s’attendent à voir le prince Philippe monter sur le trône car Baudouin a toujours pris son neveu sous son aile pour le préparer à sa succession. Tout le monde avait presque oublié que l’héritier du trône n’était pas Philippe mais son père Albert et que celui-ci ne comptait pas renoncer au trône. Le 9 août 1993, il prête serment devant les Chambres réunies et devient Albert II, 6e roi des Belges.

Une grave crise conjugale
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Une grave crise conjugale | Vu: 3797 fois © Photonews
Le couple que forment Albert et Paola connaît une grave crise conjugale durant la deuxième moitié des années 60. Un divorce avait même été envisagé mais il se dit que le roi Baudouin s’y était à l’époque opposé. Cette période fut marquée par la naissance de Delphine Boël, fruit de la relation du prince Albert et de la baronne Sybille de Sélys Longchamps. L’existence de cette fille illégitime n’a jamais été officiellement reconnue par Albert II, même s’il y a fait mention lors de son discours de Noël en 1999. «Cette fête de Noël est aussi l’occasion pour chacun d’entre nous de penser à sa propre famille, à ses périodes heureuses mais aussi à ses moments difficiles.

La Reine et moi nous nous sommes remémorés des périodes très heureuses mais aussi la crise que notre couple a traversée il y a plus de 30 ans. Ensemble nous avons pu, il y a très longtemps déjà, surmonter ces difficultés et retrouver une entente et un amour profonds. Cette période de crise nous a été rappelée il y a peu. Nous ne souhaitons pas nous appesantir sur ce sujet qui appartient à notre vie privée. Mais, si certains qui rencontrent aujourd’hui des problèmes analogues pouvaient retirer de notre expérience vécue quelque motif d’espérer, nous en serions si heureux. »

Albert II et les crises
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Albert II et les crises | Vu: 2968 fois © Belga
À la fin des années 2000 et au début des années 2010, Albert II a dû gérer des crises politiques aussi nombreuses que profondes. Après la chute du gouvernement au printemps 2010 et les élections qui ont suivi, le roi a multiplié les entretiens avec les personnalités politiques, remplissant plus que jamais son rôle de chef d’orchestre dans les négociations. Mais la crise la plus marquante du règne d’Albert II est bien entendu l’affaire Dutroux. Le 15 août 1996, Sabine et Laetitia sont retrouvées dans une cache de la maison de Marc Dutroux.

À la fin de l’été 1996, les corps de Julie et Mélissa et d’Ann et Eefje sont découverts dans une propriété de Dutroux. L’émotion qui traverse la population est immense lorsque les dysfonctionnements de la justice qui ont conduit à ces drames apparaissent au grand jour. Le 20 octobre 1996, la Marche blanche rassemble plus de 300 000 personnes dans les rues de Bruxelles et les familles des victimes sont reçues au Palais.
Une volonté de prendre du recul
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Une volonté de prendre du recul | Vu: 3025 fois © Photonews
Les négociations interminables en vue de la constitution du gouvernement après les élections de 2010 ont mis le roi à rude épreuve et il semblait craindre beaucoup que la même situation se reproduise l’an prochain après le scrutin du 25 mai 2014, quelques jours avant son 80e anniversaire. Le souverain a donc préféré profiter du calme politique et institutionnel qui caractérise la Belgique actuellement pour s’éclipser en faveur de son fils.


RDC: la Monusco dénonce les abus imputés au M23 au Nord-Kivu

publié il y a 7 heures, 35 minutes, | Denière mise à jour le 27 juillet, 2013 à 6:28 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Politique,Régions, Santé, Sécurité, Société. Mots clés: , , , , , 


Le général Abdoullah Wafi, commissaire général de la police de la Monusco. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo
Le général Abdoullah Wafi, commissaire général de la police de la Monusco. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

La Monusco se dit alarmée par des allégations de meurtre, de recrutement forcé et de détention illégale de civils, attribuées au M23 dans le Nord-Kivu. 

Dans son communiqué parvenu samedi 27 juillet à Radio Okapi, la mission onusienne affirme avoir reçu des affirmations sur le pillage d’une vingtaine de maisons, mercredi 24 juillet, par les rebelles à Kiwanja, en territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Depuis ces pillages, ces rebelles auraient kidnappé une quarantaine d’hommes accusés d’avoir consommé des boissons alcooliques interdites et brulé des bistrots à Kiwanja, selon la même source.
La Monusco dit avoir également été informée du recrutement forcé de dix personnes, lundi 22 juillet à Kibumba, en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu) par le M23.

Selon la même source, trois parmi ces recrues auraient été tuées pour avoir tenté de fuir.
« La mission condamne toutes ces allégations récurrentes de violations graves des droits de l’homme attribuées aux éléments du M23 et réitère son appel au M23 d’assurer le plein respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire », affirme le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations Unies en RDC chargé de l’état des droits, Abdallah Wafy.
Et d’ajouter: «la Monusco prévient le M23 qu’il sera tenu pour responsable du sort de toute personne enlevée ou recrutée de force par ses éléments».
Depuis la reprise des hostilités la mi-juillet avec les Forces armées de la RDC (FARDC), le M23 est accusé d’empêcher les humanitaires d’accéder dans les zones sous son contrôle, notamment à Mutaho. «Cette prise de position du groupe rebelle intervient au moment où de très nombreuses personnes déplacées ont besoin d’assistance humanitaire,  notamment de vivres, d’abris,  d’eau, et des soins de santé», déplore la Monusco dans son communiqué.

La mission onusienne rappelle par ailleurs que Sultani Makenga et plusieurs autres responsables du M23 ont été impliqués par le passé dans des violations graves des droits de l’homme, notamment des exécutions extrajudiciaires massives commises à Kiwanja les 4 et 5 novembre 2008.

La Monusco réitère son engagement à assurer la protection des civils, y compris les enfants qui subissent également les exactions et brimades du M23.
Réagissant mercredi 24 juillet, le porte-parole militaire de la rébellion, colonel Vianney Kazarama, a démenti l’arrestation de ces jeunes qui se seraient, selon lui, enivrés avec des boissons prohibées.
Le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku Kahongya, de son côté, a demandé aux casques bleus présents à Kiwanja de protéger la population conformément au mandat de la Monusco.
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