dimanche 18 mars 2012

La verité de Koffi Annani sur les conflits interminables et complotés

La verité de Koffi Annani sur les conflits interminables et complotés en RDC

http://www.youtube.com/watch?v=plIKGaqPxsM&feature=related

Complot en RDC qui relie la francAfrique, pillages, rebellion fabriquée et téléguidées, implication des certains pays occidentaux et multinationales
http://www.youtube.com/watch?v=koHUzIJbEMU&feature=related

Hommage à Lumumba par le peuple congolais,

 Hommage à Lumumba par le peuple congolais,
pour visualier cliquer sur le lien suivant:

http://www.youtube.com/watch?v=bN3rM0cCcps&feature=related

la verité de Mobutu sur la mort de Lumumba et les crimes de 1960 à Kin:

http://www.youtube.com/watch?v=D1m78j0qv_8&feature=related

Le meilleur discour de Lumumba en 1960 à Kinshasa

Visualier ce meilleur discours de Lumumbe, pour y arriver cliquer sur le lien ci dessous:

http://www.youtube.com/watch?v=rzPO4KQCZP8

Pourquoi France-Rwanda : un négationnisme d’État, un mensonge

FOCUS SUR L'ACTUALITÉ
France-Rwanda : un négationnisme d’État
(Survie 15/03/2012)


Depuis 1994, les plus hautes autorités de l’Etat dissimulent aux citoyens le soutien indéfectible accordé par la France à ceux qui ont préparé puis commis le génocide des Tutsi. Pour cela, il est impératif que le FPR apparaisse comme « l’instigateur global » de la tragédie rwandaise, selon l’expression d’Hubert Védrine. Le rapport d’expertise sur l’attentat du 6 avril remis aux juges Trévidic et Poux, qui disculpe en pratique le FPR, doit donc à tout prix être mis en doute (Billets n°210, février 2012).

Depuis dix-huit ans, les filets de la désinformation sont in­las­sablement tissés par des res­ponsables politiques, des officiers, des journalistes et des intellectuels, le plus souvent les mêmes. Ils ne cessent d’abreuver l’opinion publique de leurs « arguments » : le premier est que pour accéder au pouvoir au Rwanda, le FPR aurait commis l’attentat du 6 avril 1994 et provoqué ainsi le génocide des Tutsi.

Le second est que ce génocide se serait doublé d’un génocide des Hutu, commis par le FPR au Rwanda, puis au Zaïre/ RDC. Enfin, le troisième est que la France aurait essayé en vain une politique de conciliation entre les différentes factions afin d’encourager le Rwanda sur la voie de la démocratie. Une fois le génocide déclenché, elle serait intervenue, seule, pour y mettre fin en lançant l’opération Turquoise.

En résumé, Paul Kagame serait res­ponsable du génocide des siens et coupable d’un génocide des Hutu. Quant à la la France, elle n’aurait rien à se reprocher, bien au contraire, car l’opération Turquoise aurait mis un terme au génocide... Le fait que de tels propos puissent être tenus aujourd’hui sans susciter immédiatement des réactions scandalisées ou ironiques montre le degré de succès de la manipulation opérée depuis 1994.

Derrière la fixation sur l’attentat, la réfutation de la planification du génocide

Si les défenseurs de la politique française au Rwanda ne peuvent accepter l’idée que l’attentat du 6 avril 1994 a été commis par d’autres que le FPR, c’est que leur explica­tion du génocide repose implicitement sur l’idée que l’extermination des Tutsi a été causée par la colère spontanée de la population hutu à l’annonce de la mort du président Habyarimana. Cela permet d’abord de faire porter la responsabilité du génocide au FPR qui l’aurait « déclenché » par sa volonté d’arriver au pouvoir par tous les moyens. En assassinant le président, le FPR aurait déchaîné la fureur meurtrière du « peuple majoritaire » contre les Tutsi. On accuse donc les victimes d’être les bourreaux.

Cela donne, sous la plume de Stephen Smith : « L’expertise [remise aux juges Trévidic et Poux] [...] ne nous apprend pas qui a déclenché l’extermination des Tutsi » (Libération, 23 janvier 2012). On se frotte les yeux. On sait qui a commis le génocide : les militaires extrémistes autour de Bagosora, les milices Interahamwe, le Gouvernement intérimaire rwandais, ses préfets, ses bourgmestres, ses gendarmes, ses policiers communaux, et par une partie de la population hutu embrigadée de gré ou de force par les autorités. Stephen Smith ne va pas jusqu’à prétendre que le FPR a tué les Tutsi. Il ne peut pas l’écrire de but en blanc. Alors il le suggère, en nous faisant croire que sans l’assassinat d’Habyarimana, par le FPR selon Smith, le génocide n’aurait pas eu lieu. Or, c’est faux : tout était prêt pour l’extermination des Tutsi. Il ne manquait qu’un prétexte.

Mais l’essentiel n’est pas là. Accuser le FPR d’avoir abattu l’avion d’Habyarimana et déclenché ainsi un « génocide spontané » permet surtout d’exonérer les dirigeants français de la connaissance du projet génocidaire. Du coup, l’accusation portée contre eux d’avoir soutenu, en connaissance de cause, un régime qui préparait l’extermination des Tutsi tomberait d’elle- même. Le besoin de se disculper est tel que l’historien Bernard Lugan ou le général Didier Tauzin n’hésitent pas à falsifier les jugements rendus par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Celui-ci, disent-ils, n’a condamné personne pour la planification du génocide.

La France n’a donc pas pu collaborer à la préparation de quelque chose qui n’a pas été organisé. Mais Bernard Lugan et Didier Tauzin sont pour le moins mal informés : le TPIR a bel et bien condamné des accusés pour « entente en vue de commettre le génocide ». Et non des moindres, puisqu’il s’agit de l’ancien Premier ministre du GIR, Jean Kambanda, du ministre de l’Information, Eliézer Niyitegeka, et de la ministre de la Famille et de la Promotion féminine, Pauline Nyiramasuhuko. Même si Lugan et Tauzin avaient raison, cela ne signifierait pas pour autant que le génocide n’ait pas été prémédité et planifié. Le juge n’est pas l’historien, même s’il contribue à l’établissement de la vérité historique (lire sur survie.org l’article de Géraud de la Pradelle et Rafaëlle Maison.

Powered by Dailymotion

Les autorités françaises savent qu’un génocide va avoir lieu

Ce qu’il s’agit de faire oublier, c’est que les autorités françaises ont connaissance du projet de génocide des Tutsi depuis octobre 1990, comme en font foi les télégrammes envoyés par l’ambassadeur Martres et l’attaché de défense, le colonel Galinié. La détermination des extrémistes hutu à mettre en œuvre leur plan est attestée par les massacres de Tutsi organisés ou couverts par le régime Habyarimana de 1990 à 1993, sortes de répétitions du génocide.

Pourtant, les dirigeants français accentuent leur soutien militaire à un régime qui se serait effondré sans cela : livraisons d’armes, formation des troupes rwandaises, appui au combat (des Français commandent l’artillerie et pilotent des hélicoptères lors d’affrontements avec le FPR), prise en main des Forces armées rwandaises (FAR) par des officiers français, l’un d’entre eux, le lieutenant-colonel Maurin, devenant même conseiller du chef d’Etat-major qu’il rencontre quotidiennement. Intégrés aux FAR dans le cadre de la formation qu’ils leur dispensaient, présents en particulier auprès des unités d’élite, on voit mal comment les militaires français auraient pu ignorer les préparatifs du génocide.

Cela est d’autant plus possible que les Français forment non seulement les soldats rwandais (les effectifs des FAR sont multipliés par huit en quelques mois) mais aussi les miliciens interahamwe, fers de lance du génocide. Des militaires français ont aussi participé aux contrôles d’identité chargés d’identifier les Tutsi, y compris quand ceux-ci étaient sous leurs yeux livrés aux miliciens et tués. Au-delà de la défense de la stabilité d’un Etat allié, mise en avant pour justifier l’engagement français, certains responsables politiques et militaires de notre pays ont poussé la connivence idéologique jusqu’à considérer le Tutsi comme l’ennemi.

La thèse du « double génocide »

Le second « argument » avancé par les défenseurs de la politique menée au Rwanda consiste à accuser le FPR d’avoir commis un génocide des Hutu. Réagissant, le 13 janvier 2012 sur France Culture, au rapport d’expertise sur l’attentat du 6 avril 1994, Hubert Védrine, secrétaire général de l’Elysée à l’époque des faits, évoque ainsi « le rapport des Nations unies qui a indiqué qu’il y a eu après le génocide, qu’on évalue en gros à 800 000 morts, ce qui est déjà atroce... environ 4 millions de morts dans l’Est du Congo, en RDC, sous la responsabilité principale de l’armée du Rwanda, ce rapport que Kagame a réussi à bloquer pendant deux ou trois ans, n’est paru que quand ils ont enlevé le mot de génocide... ». Rembobinons : Kagame a bloqué un rapport des Nations-Unies qui montrait qu’un génocide avait été commis, sous la responsabilité principale de l’armée du Rwanda, dans l’Est de la RDC, et que ce génocide avait fait 4 millions de morts.

Hubert Védrine ne dit pas la vérité quand il cite le rapport du projet Mapping du Haut-Commissariat des Nations unies pour les Droits de l’homme. Daté d’août 2010, ce rapport consacre deux sections à la question de savoir si un génocide des Hutu a été perpétré au Zaïre/RDC (§ 27- 33 et § 500-522). Le paragraphe 31 du rapport répertorie les raisons de répondre par l’affirmative. Il mentionne entre autres « l’ampleur des crimes et le nombre important de victimes, probablement plusieurs dizaines de milliers [...] une majorité d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de malades ». Nous sommes très loin des quatre millions de morts annoncés par Hubert Védrine. Ce chiffre de quatre millions de morts ne provient pas du rapport du Projet Mapping.

Celui-ci note seulement que « les dix années [1993-2003] ont été marquées par une série de crises politiques majeures, de guerres et de nombreux conflits ethniques et régionaux qui ont provoqué la mort de centaines de milliers, voire de millions, de personnes » (§ 15). Le rapport examine aussi les raisons de ne pas retenir l’accusation de génocide : l’intention de détruire le groupe hutu reste à établir. Les Hutu demeurés au Zaïre, après le retour au Rwanda de centaines de milliers des leurs, ont pu être pourchassés et massacrés parce qu’ils étaient assimilés aux génocidaires [1]. Compte-tenu des éléments contradictoires relevés, le rapport conclut à la nécessité d’une investigation plus approfondie : « Seule une pareille enquête suivie d’une décision judiciaire sera en mesure de déterminer si ces incidents constituent des crimes de génocide » (§ 522).

Une accusation récurrente depuis 1994

Cette accusation de génocide portée contre le FPR ne date pas des guerres du Congo. Elle est présente depuis 1994 dans les propos des responsables français compromis dans la politique menée au Rwanda. Elle s’exprime sous leur plume par l’usage d’un pluriel significatif. C’est Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, qui déclare dans une tribune publiée par Libération : « La France [...] exige que les responsables de ces génocides soient jugés » (16 juin 1994).

En novembre de la même année, François Mitterrand parle des génocides rwandais dans la version écrite de son discours au sommet franco-africain de Biarritz. Dominique de Villepin, directeur de cabinet d’Alain Juppé en 1994, mentionne en septembre 2003 sur RFI « les terribles génocides qui ont frappé le Rwanda ». En 2006, Bernard Debré, ministre de la Coopération du gouvernement Balladur, intitule un livre La véritable histoire des génocides rwandais. En 2012, c’est Hubert Védrine qui reprend la même antienne.

Cela ne doit rien au hasard. Toutes les personnalités citées ont été des artisans de la politique menée par la France au Rwanda. Une politique qui a abouti à la complicité dans un génocide. Il est donc essentiel de persuader les Français que le FPR de Paul Kagame est au moins aussi criminel que nos alliés les extrémistes hutu qui ont exterminé les Tutsi. Pierre Péan et Stephen Smith ont été les chevilles ouvrières de cette désinformation dans les médias, comme l’a montré, à propos de ce dernier, François- Xavier Verschave dans Négrophobie (2005).

Des chercheurs universitaires com­me Claudine Vidal et André Guichaoua ont pour leur part apporté leur caution à un livre qui, tout en reconnaissant la réalité du génocide des Tutsi, prétend qu’un génocide des Hutu a été commis par le FPR (Rwanda. L’histoire secrète, par Abdul Joshua Ruzibiza). Mais tous n’ont fait que relayer la position des dirigeants français aux affaires à l’époque, exprimée par petites touches insistantes depuis 1994.

Quand, en 1994, Alain Juppé et François Mitterrand avancent la thèse du « double génocide », elle n’est à leurs yeux qu’une arme rhétorique, celle qu’utilisent également les extrémistes hutu, pour relativiser le génocide des Tutsi. A cette époque, les soldats du FPR ont bien tué des Hutu, mais ces crimes étaient motivés par la vengeance. Ce que personne n’avait prévu, c’est que le FPR commettrait au Zaïre/RDC entre 1996 et 2003, de très graves crimes, que les négationnistes cherchent par tous les moyens à transformer en un deuxième génocide.

Il n’y a pas eu de génocide des Hutu

Au Rwanda, en 1994-1995, le FPR visait les génocidaires ou ceux qu’il considérait comme tels. Il a pu également poursuivre un but politique, asseoir son pouvoir, comme l’écrivent les auteurs d’Aucun témoin ne doit survivre : en mettant fin au génocide, « Le FPR tua des milliers de gens, aussi bien des non-combattants que des troupes gouvernementales et des miliciens. En cherchant à établir leur [sic] contrôle sur la population locale, ils [sic] tuèrent aussi des civils par des exécutions sommaires et des massacres. Il semble qu’ils aient tué des dizaines de milliers de gens durant les quatre mois de combat, entre avril et juillet » (Human Rights Watch/FIDH, Karthala, 1999, p. 805).

A qui s’ajoutent les dizaines de milliers de Hutu tués au Zaïre/RDC. Malgré l’ampleur des tueries, il ne s’agit cependant pas d’un génocide car le FPR n’a jamais eu l’intention d’exterminer les Hutu en tant que groupe. Si cela avait son projet, pourquoi avoir accueilli ceux qui revenaient du Zaïre après le démantèlementdes camps de réfugiés ? Des camps sous la coupe de génocidaires réarmés par la France, qui faisaient peser une menace sur le Rwanda sans que la communauté internationale ne se donne les moyens de séparer les assassins des autres réfugiés.

La thèse du « double génocide » ne vise qu’à un équilibre dans l’horreur dont l’objectif est de blanchir la politique française au Rwanda. Elle est le complément de l’affirmation selon laquelle les responsables français auraient tenté de concilier les factions en présence en soutenant activement le processus de démocratisation du Rwanda et les négociations de paix d’Arusha.

Malheureusement, la politique menée par nos dirigeants fut en réalité beaucoup moins glorieuse. Bien loin d’une politique d’apaisement, les autorités françaises se sont engagées dans un soutien sans failles aux génocidaires, avant, pendant et après 1994. Billets d’Afrique aura l’occasion d’y revenir dans son numéro d’avril.


VIDEO
http://survie.org/billets-d-afrique/2012/211-mars-2012/article/france-rwanda-un-negationnisme-d

[1] « Finalement, les faits qui démontrent que les troupes de l’AFDL/APR ont épargné la vie, et ont même facilité le « double génocide », elle n’est à leurs yeux retour au Rwanda d’un grand nombre qu’une arme rhétorique, celle qu’utilisent de réfugiés hutus plaident à l’encontre également les extrémistes hutu, pour de l’établissement d’une intention claire relativiser le génocide des Tutsi. A cette de détruire le groupe », § 32





Publié le 13 mars 2012 par Groupe Rwanda
© Copyright Survie
Visiter le site de: Survie

Lumumba prophète

vidéo de Lumumba qualifier de prophète par certains en 1960,
Pour visualiser cliquer sur le lien:

http://www.youtube.com/watch?v=c67AarW75HM&feature=related

Vidéo sur la mort de Lumumba en 1960


C'est vidéo qui parle de l'assasinat de LUMUMBA en 1960 au Katanga par les belges
cliquer dessus pour le visualiser:
http://www.youtube.com/watch?v=HtzfCMHX1Yg&feature=related

Pourquoi KAGAME est un dictateur et criminel hors cadre?

La vérité reste et finie par explosée: on ne peut pas cacher que kagame est un dictateur et criminel. Tôt ou tard il repondra à ses actes malgré l'injustice de la communauté internationale qu'il bénéficie actuellement. Modou Diagne Fada n'est le premier à dénoncer que kagame est dictateur et criminel. Il devait aller au CPI repondre de ses actes, si justice il avait à l'ONU

http://www.africatime.com/rwanda/index.asp

Modou Diagne Fada crée un incident diplomatique(Dakaractu 15/03/2012)
DAKARACTU.COM Incident diplomatique: Modou Diagne Fada vient de traiter Paul Kagamé, président du Rwanda, de "dictateur" sur la RTS1.


© Copyright Dakaractu

Pourquoi la condamnation de Lubanga et non Nkunda, Mutebusi

Pourquoi la CPI et la communauté internationale ferment les yeux envers les crimes commises par les pro Kagame NKUNDA, MUTEBUSI, ...???
certainement, il ya trop d'injustices, une manupulation au sein de la CPI et la communauté internationale. Ils traquent les proies, les victimes de la CPI par rapport à leurs intérets. Rien de justice envers les Africains qui sont les plus faibles dans leur collumateur.
Mr. MORENO arretez cette politique d'injustice et de haine contre les faibles et ceux qui ne roulent pas vers vos intérets. Vous vous moquez des africains.
La CPI un instrument des pays riches, de plus forts pour maintenir leurs influences économiques, politiques, surtout les mafias et la colonisation africaine. 

CPI : Ocampo salue la condamnation de Lubanga
(BBC Afrique 16/03/2012)


Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno Ocampo, a salué, au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la Cour à La Haye, la condamnation de Thomas Lubanga. L’ex chef de l’Union des patriotes congolais a été reconnu coupable, mercredi 14 mars, d’avoir enrôlé des enfants dans ses troupes et de les avoir fait participer au combat.

« C’est une victoire pour l’humanité » a lancé Luis Moreno Ocampo, pour saluer la condamnation de Thomas Lubanga.

« Depuis que le monde a adopté le traité de Rome, nous sommes moins primitif » selon le procureur, qui a indiqué qu’il demanderait une sentence proche du maximum prévu par la Cour.

La CPI prévoit une sentence maximale de perpétuité, mais uniquement dans des cas d’extrême gravité.

En-deça, c’est une peine de 30 ans à laquelle peut être condamné un accusé. Les charges pour lesquelles Thomas Lubanga a été reconnu coupable sont faibles, au regard des crimes pour lesquelles la Cour est compétente, génocide, crimes contre l’humanité.

Bosco Ntaganda

Fort de sa victoire, le procureur a, pour la première fois publiquement, appelé en des termes forts les autorités de Kinshasa à arrêter Bosco Ntaganda, poursuivi par la Cour depuis 2006.

Ex complice de Thomas Lubanga durant la guerre, Bosco Ntaganda avait ensuite formé sa propre milice puis à la faveur de l’accord de paix, a été enrôlé dans l’armée congolaise et coule des jours tranquilles à Goma, à l’est de la RDC.

Le procureur a aussi félicité la défense, pour être parvenue à démontrer que dix des témoins appelés par le procureur avait menti aux juges. Leur déposition a été écartée du jugement.

Pour le procureur, cela n’a rien changé au fond du dossier, Thomas Lubanga est bel est bien reconnu coupable.



© Copyright BBC Afrique

lundi 12 mars 2012

France/Côte d’Ivoire: Mercenaires, meurtriers mais protégés ? (La Libre 18/03/2010)

 
France/Côte d’Ivoire: Mercenaires, meurtriers mais protégés ? (La Libre 18/03/2010)

La ministre Michèle Alliot-Marie priée de venir s’expliquer devant le tribunal aux armées. Sur l’affaire curieuse (et sulfureuse ?) de Bouaké.

Cela a été confirmé de source gouvernementale mercredi : Michèle Alliot-Marie, ex-ministre de la Défense et aujourd’hui Garde des Sceaux, a demandé au Conseil des ministres de l’autoriser à être entendue comme témoin par le tribunal aux armées de Paris. Cette prochaine audition fera assurément du bruit. L’affaire en jeu, en effet, est politiquement et diplomatiquement délicate.

La juge d’instruction de ce tribunal veut entendre l’ex-ministre de la Défense pour tirer au clair la sombre affaire de Bouaké. Du nom de cette ville de Côte d’Ivoire où, fin 2004, le camp militaire français de la force onusienne Licorne, déployée à l’époque dans ce pays, avait été victime d’un raid aérien meurtrier. Deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes avaient bombardé ce camp, tuant (outre un humanitaire américain) neuf militaires français et blessant 38 soldats tricolores.

Six ans après ce raid, le tribunal aux armées (compétent pour juger les crimes et délits commis contre ou par des soldats français à l’étranger) instruit une plainte contre X pour assassinats, tentatives d’assassinats et destructions volontaires de biens. Comme la justice ivoirienne - qui veut aussi entendre Michèle Alliot-Marie, a-t-il également été annoncé mercredi - , ce tribunal veut mettre la main sur les pilotes des Sukhoï, qui demeurent impunis.

Précisément, l’avocat des familles des militaires français tués juge que Michèle Alliot-Marie a joué un rôle dans cette impunité. Il accuse la ministre d’avoir "menti de façon absolument délibérée" dans ce dossier. Et, plus globalement, attaque les plus hautes autorités françaises. "On cache beaucoup d’éléments à la justice, qui ne peut pas travailler. Tant d’inertie des autorités militaires et politiques françaises est incompréhensible".

Devant les juges militaires, la ministre Alliot-Marie va devoir s’expliquer sur les bizarreries apparues dans les dossiers déclassifiés secret-défense, relatifs à cette affaire. Ainsi, après le raid aérien, des techniciens aéronautiques russes, biélorusses et ukrainiens - dont les mercenaires ayant piloté les Sukhoï, qui avaient été identifiés comme tels par la DGSE (services secrets) - ont été arrêtés par l’armée française à Abidjan, puis relâchés. Pourquoi ? La Défense a refusé de déclassifier le compte rendu de leurs interrogatoires. Pourquoi ? Ces mercenaires ont ensuite été exfiltrés vers le Togo, pays qui les a alors mis à la disposition de la France. Mais sans que Paris n’y donne suite. Pourquoi ?

Pour l’avocat des soldats tués, Paris a laissé s’échapper ces mercenaires pour éviter qu’ils désignent les donneurs d’ordres du raid sur Bouaké, à savoir "la plus haute autorité ivoirienne". Car une telle révélation aurait "embarrassé le gouvernement français", en envenimant encore un peu plus ses relations avec Abidjan. Diplomatiquement donc, mieux valait passer l’éponge et en rester à la thèse de la bavure militaire isolée.

Depuis mercredi à Paris, une deuxième thèse, pas forcément incompatible avec la précédente, est relancée.

Le peu d’empressement de Paris à ce que la justice tire cette affaire au clair cacherait sa volonté de ne pas découvrir un protagoniste clé du dossier. Il s’agit d’un Français, ex-gendarme de la cellule antiterroriste de l’Elysée sous Mitterrand, reconverti dans le commerce d’armes, et établi au Togo. Il a servi d’intermédiaire entre les gouvernements ivoirien et biélorusse pour la fourniture des Sukhoï. Et est soupçonné (mais a démenti) avoir joué un rôle dans l’exfiltration des mercenaires vers le Togo. La juge du tribunal aux armées a saisi le parquet d’une demande de mandat d’arrêt international contre ce marchand d’armes. Qui, de son côté, a déjà dénoncé une "campagne d’intoxication destinée à (le) calomnier". Selon certaines sources, Paris voudrait surtout qu’aucun ennui ne soit fait à un de ses informateurs les plus précieux au Togo, pays clé du pré carré français en Afrique.

Ce qui est sûr, en tout cas, c’est que, en haut lieu, on ne se hâte pas pour que ce dossier soit (éventuellement) tiré au clair. L’audition de la ministre Alliot-Marie par le tribunal aux armées est réclamée depuis quatre ans par les parties civiles. Et le magistrat de cette juridiction la demande publiquement depuis quatre mois au moins. En revanche, mercredi de source gouvernementale, aucun délai n’était encore donné pour cette comparution ministérielle.

Correspondant permanent à Paris



Bernard Delattre

Mis en ligne le 18/03/2010


© Copyright La Libre

Bombardement Bouaké en 2004: Michèle Alliot-Marie accusée de "mensonges" (Le Figaro 26/01/2010)

Bombardement Bouaké en 2004: Michèle Alliot-Marie accusée de "mensonges" (Le Figaro 26/01/2010)

Un avocat de familles de victimes du bombardement en 2004 du camp militaire français de Bouaké (Côte d'Ivoire), a accusé aujourd'hui Michèle Alliot-Marie, alors ministre de la Défense, d'avoir "menti" en soutenant notamment que les auteurs de l'attaque n'avaient pas été identifiés.

"Michèle Alliot-Marie a menti de façon absolument délibérée en disant qu'on n'avait pas pu identifier les pilotes et qu'il n'y avait pas de cadre juridique pour entendre les mercenaires slaves arrêtés peu après", a déclaré Me Jean Balan, avocat de plusieurs familles de soldats français tués ou blessés dans cette attaque.

Sollicité, l'entourage de Michèle Alliot-Marie n'a pas souhaité réagir, réaffirmant qu'elle se tenait à la disposition de la justice.

Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes bombardaient un camp de l'armée française à Bouaké, tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.

Pour l'avocat, "le dossier aurait pu être clos, résolu très rapidement si les autorités politiques avaient permis dès le début à la justice de faire son travail". "Mme Alliot-Marie a toujours dit qu'elle s'exprimerait devant la justice si elle était convoquée. Je n'attends que ça", a déclaré l'avocat, qui demande depuis plusieurs mois son audition par la juge d'instruction du Tribunal aux armées de Paris (TAP) chargée de l'enquête.




© Copyright Le Figaro

France-Côte d'Ivoire : pour solde de tout compte? (L'Express 26/01/2010)

L'ACTUALITÉ
France-Côte d'Ivoire : pour solde de tout compte? (L'Express 26/01/2010)

L'état Ivoirien propose un règlement à l'amiable à la France pour indemniser les victimes des forces Licorne, durant les violences de 2004.

Agissant avec l'aval de l'Etat de Côte d'Ivoire, le cabinet canadien Heenan Blaikie et sa correspondante à Paris, l'avocate franco-camerounaise Lucie Bourthoumieux, ont remis le 14 janvier à l'Elysée un mémorandum exposant sur 18 pages une "proposition de règlement amiable relative à la demande d'indemnisation des victimes de la Force Licorne". Référence aux affrontements meurtriers survenus en novembre 2004 -63 civils ivoiriens tués et plus de 2000 blessés selon le document-, consécutifs au bombardement de la base française de Bouaké, fatal à neuf soldats français.

Adressé à Nicolas Sarkozy, le mémo suggère la constitution d'une commission franco-ivoirienne indépendante, composée de sept ou neuf membres (juristes, experts médicaux, militaires), et appelée à statuer sur la réparation des « préjudices corporels, matériel set moraux » exigée par le Collectif des patriotes victimes de la Licorne (Copavil). Ses auteurs fondent leur démarche sur l'accord d'assistance technique conclu entre Paris et Abidjan le 24 avril 1961, lequel stipule en annexe que "la République française est responsable des fautes commises" par ses militaires en service.

S'ils inscrivent leur initiative dans le "nouveau partenariat" franco-ivoirien, les avocats mandatés soutiennent que le contingent Licorne s'est rendu coupable de crimes contre l'humanité. A leurs yeux, les commanditaires du raid sur Bouaké n'ayant jamais été identifiés, la France ne peut invoquer la légitime défense. De même ses hommes n'ont pas selon eux respecté les termes de leur mandat onusien et ont, le 9 novembre 2004, riposté de manière disproportionnée à la foule massés aux abords de l'hôtel Ivoire d'Abidjan. Dans l'hypothèse -assez improbable- où Paris donnerait à cette requête une suite favorable, c'est l'ancien Premier ministre canadien Jean Chrétien qui conduirait les négociations pour le compte du cabinet Heenan Blaikie.

Par Vincent Hugeux, publié le 26/01/2010 à 15:00


© Copyright L'Express

Bombardement de Bouaké: Les révélations d’un magistrat français contre la France (L'Inter 03/11/2009)

Bombardement de Bouaké: Les révélations d’un magistrat français contre la France (L'Inter 03/11/2009)

Mais, il revient à petites doses dans les causeries. A l’instar des révélations faites par le juge d’instruction du Tribunal aux Armées de Paris (TAP), Brigitte Raynaud dans les colonnes du confrère français ‘’Le Monde magazine’’, dans son édition du 30 octobre dernier. La magistrate spécialisée dans les questions militaires a levé un coin du voile sur ses démêlés avec le procureur du TAP avec lequel elle a eu maille à partir sur plusieurs dossiers dont celui du bombardement présumé du camp français de Bouaké. Bombardement soldé par 9 morts, selon les autorités militaires de l’ex-tutelle coloniale. Y a-t-il eu bombardement où pas ? Y a-t-il eu vraiment des morts causées par un incident de ce genre ? La juge Raynaud a confié au confrère l’opposition du parquet à une autopsie qui aurait mis fin à toutes les supputations. Cette opposition la fonde à douter de la véracité des faits rendus publics et la convainquent d’une réelle volonté de la justice de son pays de tout camoufler et de clore le dossier. « Quand on a enterré les cadavres, on a voulu enterrer l’enquête », résume en substance la magistrate d’instruction dont les propos ne mettent pas fin à sa volonté de connaître la vérité un jour sur cette affaire nébuleuse. Mme Raynaud rejoint, dans cet élan, le procureur ivoirien, Raymond Tchimou, qui avait exigé, une autopsie des corps des défunts pour faire rejaillir la vérité. En toute réponse, la justice française s’était saisie de sa requête, promettant d’y donner une suite. Mais rien n’a été fait jusqu’à ce jour. L’autre nébuleuse, c’est que jusque-là, l’on n’a enregistré aucune action engagée par une famille française contre l’Etat de Côte d’Ivoire pour le meurtre de l’un des siens, contrairement aux bruits que suscitent, ces derniers temps, la mort de soldats sur d’autres fronts. Mort causée, parfois par de simples incidents. Pourquoi ce silence troublant des familles ? L’on peut également s’interroger sur ce qui est advenu du cadavre de l’Américain cité parmi les victimes. Pourquoi le gouvernement américain n’a-t-il pas réagi ? Où a-t-on enterré ce soldat tombé au front ? Combien de blessés a-t-on enregistrés ? Pourquoi, pendant tout ce temps écoulé, aucun journal français n’a publié l’image d’au moins l’une des victimes ? Y a-t-il eu vraiment bombardement d’un camp français en novembre 2004 à Bouaké ? Un jour où l’autre, la vérité se saura. Comme celle portant sur les détournements à la mairie de Paris, au moment où Jacques Chirac, poursuivi aujourd’hui par la justice après deux quinquennats à la tête de la France, y exerçait en tant que maire.


mardi 3 novembre 2009 par F.D.BONY



© Copyright L'Inter

BOMBARDEMENTS DE BOUAKE suite

BOMBARDEMENTS DE BOUAKE

SURVIE 01.02.12 CPI / Nov 2004 : Côte d'Ivoire : pour un examen de l'action de l'opération française Licorne
L'INTER 01.02.12 Crise ivoirienne / Un dossier se prépare contre Licorne à la CPI : Les griefs contre les autorités françaises

LE CANARD ENCHAINE 30.11.11
Des Français tués en Côte d'Ivoire ensevelis sous une avalanche de bavures. Identifiés, interpellés, les auteurs du bombardement de 2004 s'étaient éclipsés sans encombre.
Pourquoi ? Devant la justice, la ministre de la Défense, Alliot-Marie, avait alterné mensonges et langue de bois.

Complot ou incompétence ?
Le Bombardement pourrait-il être, comme l'évoque sans plus de précisions le général Poncet, le résultat d'une "bavure manipulée?" Mais au profit de qui ? Certains militaires penchent pour une manipulation organisée par les rebelles en vue de déclencher des représailles françaises contre Gbagbo. D'autres relayés dans une lettre ouverte par l'avocat Jean Balan, pour un piège monté par des Français[...]


LIBERATION 08.11.11
Côte d'Ivoire - Pourquoi des militaires français sont morts à Bouaké ?
[...] A l'aéroport d'Abidjan, une dizaine de techniciens ont en effet été interpellés par les forces françaises dans les heures qui ont suivi le raid meurtrier, avant d'être relâchés peu après sur ordre de Paris. Mais ce n'est pas tout. Quelques jours plus tard, un groupe de Biélorusses était arrêté au Togo par les autorités locales. Celles-ci s'empressaient de prévenir le gouvernement français, allant même jusqu'à fournir les photocopies des passeports des suspects. Parmi eux, les pilotes des deux Sukhoï de fabrication soviétique qui avaient opéré au-dessus de Bouaké. Mais la France faisait aussitôt savoir qu'elle n'était pas intéressée. Et les mercenaires, pris en charge à Lomé par un négociant d'armes français, Robert Montoya, se volatilisaient tranquillement dans la nature.[...]

MEDIAPART 05.11.11
Neuf soldats français tués en Côte d'IvoireLe bombardement de Bouaké,une «bavure manipulée»?
Le 6 novembre 2004, neuf militaires français étaient tués à Bouaké par des avions appartenant au régime loyaliste ivoirien. Depuis cette date, l'enquête patine alors que de nombreux témoignages montrent les traces d'une manipulation dans un des épisodes les plus sordides de la Françafrique.[...]

ABIDJAN 04.11.11
Evénements de novembre 2004/Un avocat français révèle : « Le bombardement de Bouaké était voulu pour se débarrasser de Gbagbo

Le bombardement de Bouaké, une «bavure manipulée»?

Le bombardement de Bouaké, une «bavure manipulée»?

| Par La rédaction de Mediapart
Un des Sukhoï détruit par les Français.Un des Sukhoï détruit par les Français.© (dr)
Le 6 novembre 2004, neuf militaires français étaient tués à Bouaké par deux avions de l'armée ivoirienne du président Gbagbo. Depuis cette date, l'enquête patine alors que de nombreux témoignages montrent les traces d'une manipulation dans un des épisodes les plus sordides de la Françafrique. Une enquête d'Alexandre François

Bombardement de Bouake, Cote d'Ivoire, 6 francais morts

BOMBARDEMENTS DE BOUAKE
AFP 08.06.10Bombardement Bouaké: la France manquait de "base juridique" pour enquêter[...] Devant la juge, Mme Alliot-Marie a souligné que l'audition des huit mercenaires biélorusses arrêtés à la frontière togolaise quelques jours après avait été impossible pour des motifs juridiques, ce que conteste l'avocat de familles de victimes du bombardement, Me Jean Balan. Selon l'avocat, deux d'entre eux étaient les pilotes des avions. "J'ai demandé pourquoi on n'avait pas essayé de les entendre et on m'a indiqué qu'il n'y avait pas de base juridique puisque pas de mandat d'arrêt international", selon le procès-verbal de l'audition de la ministre.
Les autorités togolaises avaient "mis à la disposition" des services français ces mercenaires biélorusses, selon l'ancien ministre togolais de l'Intérieur, François Esso Boko. "J'ai effectivement appris cette présence un après-midi par un membre de mon cabinet" et "j'ai demandé que l'on essaye d'en savoir plus", dit-elle. "Le lendemain on m'a dit qu'ils avaient été relâchés et de toute façon qu'il s'agissait de gens qui se présentaient comme des mécaniciens agricoles", ajoute la ministre. Immédiatement après le bombardement de Bouaké, l'armée française avait détruit l'aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises à Abidjan.[...]
BOMBARDEMENTS DE BOUAke
AFP 08.06.10Bombardement Bouaké: la France manquait de "base juridique" pour enquêter[...] Devant la juge, Mme Alliot-Marie a souligné que l'audition des huit mercenaires biélorusses arrêtés à la frontière togolaise quelques jours après avait été impossible pour des motifs juridiques, ce que conteste l'avocat de familles de victimes du bombardement, Me Jean Balan. Selon l'avocat, deux d'entre eux étaient les pilotes des avions. "J'ai demandé pourquoi on n'avait pas essayé de les entendre et on m'a indiqué qu'il n'y avait pas de base juridique puisque pas de mandat d'arrêt international", selon le procès-verbal de l'audition de la ministre.

Les autorités togolaises avaient "mis à la disposition" des services français ces mercenaires biélorusses, selon l'ancien ministre togolais de l'Intérieur, François Esso Boko. "J'ai effectivement appris cette présence un après-midi par un membre de mon cabinet" et "j'ai demandé que l'on essaye d'en savoir plus", dit-elle. "Le lendemain on m'a dit qu'ils avaient été relâchés et de toute façon qu'il s'agissait de gens qui se présentaient comme des mécaniciens agricoles", ajoute la ministre. Immédiatement après le bombardement de Bouaké, l'armée française avait détruit l'aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises à Abidjan.[...]